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La France et la Shoah

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SHOAH,PERSECUTIONS ANTISEMITES

La France et la Shoah

Dès les années 1950, les premiers travaux scientifiques sur la persécution des Juifs sous l'Occupation, fondés sur les archives de l'Etat, ont réduit à néant les justifications des dirigeants de Vichy à la Libération : le "moindre mal" , "sacrifier" les Juifs étrangers pour "sauver" les Juifs français, etc. Depuis, l'historiographie, qui a abouti dans les années 1970-1980 aux travaux majeurs de Robert Paxton ou de Serge Klarsfeld, n'a cessé de se développer, au point qu'il est sans doute impossible de dresser la liste exhaustive des milliers de titres parus. D'où la nécessité d'une présentation des acquis les plus récents de la recherche, française et internationale, sur la Shoah en France. Telle est l'ambition du présent ouvrage, à l'échelle des acteurs, dirigeants comme simples citoyens, qui permet de comprendre le bilan de la "solution finale" en France : 74 150 déportés ; plus de 200 000 non-déportés. Malgré la volonté génocidaire de l'occupant et la politique des dirigeants de Vichy visant à mobiliser toute la puissance de l'Etat contre les Juifs apatrides et leurs enfants, les obstacles dans l'administration et la société étaient suffisamment nombreux pour que, dès les grandes rafles de l'été 1942, en dépit des dizaines de milliers d'arrestations, la majorité des victimes parviennent à s'en sortir. Une mise au point salutaire alors que le savoir scientifique sur les crimes du XXe siècle est régulièrement attaqué à des fins nationalistes.

03/2023

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Déportation

La Shoah en France

Avec l'instauration de la révolution nationale pétainiste, entre 1940 et 1944 les Juifs de France furent frappés de plein fouet par une législation antisémite française qui s'ajouta à la législation allemande, par l'internement puis la déportation. Ils subirent l'exclusion d'une société dans laquelle ils se croyaient intégrés et qu'ils imaginaient protectrice. Durant l'été 1942, le gouvernement de Vichy livra à l'occupant allemand des enfants de moins de seize ans, ainsi que des milliers de Juifs étrangers de zone non occupée raflés sur une partie du territoire sous administration française. Ce livre dresse un tableau complet de la Shoah en France, à travers quatre axes principaux : les lois, les documents, les témoignages et une analyse. Tous les aspects majeurs de la Shoah en France et de nombreux aspects moins connus sont présentés (avec aussi des développements régionaux), et le lecteur trouve à sa disposition une vue d'ensemble claire lui permettant une parfaite compréhension de tous les événements.

11/2024

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Déportation

Distorsions de la Shoah et nouveaux négationnismes

Alors que la prégnance du négationnisme frontal du génocide des Juifs d'Europe semble s'atténuer depuis quelques années, de nouvelles formes de falsification, plus floues, plus diverses, plus difficiles à décrire même, se font jour à travers l'Europe et le monde. La terminologie désignant ces discours est elle-même incertaine : révisionnisme, déviations, utilitarisme, banalisation, etc.? L'expression anglaise Holocaust distortion ("déformation" de la Shoah) gagne en popularité et décrit largement la négation des responsabilités nationales dans la Shoah : de la Pologne à la Bulgarie, de l'Ukraine aux Etats-Unis, en France même, les exemples se multiplient, avec autant de particularismes politiques. Si dans certains pays, ces distorsions sont portées par une frange du milieu universitaire, ces nouveaux négationnismes sont largement le fait de personnalités et de partis politiques de la droite radicale, de Benjamin Netanyahou à Marine Le Pen, de Viktor Orban au PIS. En outre, Internet et les réseaux sociaux amplifient ces discours et brouillent la distinction entre une histoire publique politisée et une histoire critique des sources. Ce numéro analyse en détail ces nouvelles formes de narrations historiques dans plusieurs pays, dont les Etats-Unis et Israël - et décrit ces mêmes stratégies de distorsion de l'histoire et de la mémoire du génocide des Arméniens et de celui des Tutsi.

03/2025

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Criminalité

L'affaire Petiot et la Shoah

Surnommé "Doctetir Satan", Marcel Petiot est l'un des pires tueurs en série du XXe siècle - il est l'auteur d'au moins 26 assassinats dans le Paris occupé. Il fut condamné à mort et exécuté au printemps 1946, à la suite d'un procès qui enflamma tout le pays. Mais qui était-il vraiment et que sait-on de ses victimes ? Comment le docteur Petiot a-t-il mis en oeuvre son plan machiavélique pour attirer ses proies, les tuer, puis se débarrasser des corps ? L'historien Jean-Marc Dreyfus reconstitue avec minutie ce chapitre de l'histoire de France. Au-delà des révélations sur le parcours des personnes assassinées et sur les méthodes de Petiot, cette enquête replace cette tragédie dans son contexte, celui de l'Occupation. La majorité de ses victimes étaient juives, et même si les juges ont voulu éviter de faire du procès Petiot un procès politique, c'est bien dans cette cour d'assises que la persécution des Juifs de France a été décrite au grand public pour la première fois. Passionnant livre d'histoire, L'affaire Petiot et la Shoah se lit également comme un thriller où la vérité dépasse la fiction. Grâce à une narration palpitante, Jean-Marc Dreyfus nous raconte la vie de Marcel Petiot et les horreurs qui se sont déroulées dans son hôtel particulier du XVI' arrondissement de Paris, entre 1942 et 1944.

03/2025

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Lycée

Paroles de la Shoah

"Auschwitz n'est pas un rêve", écrivait en 1964 Léon Poliakov, l'un des tout premiers historiens de la Shoah. Cette courte phrase résume parfaitement le sens du combat à mener afin que ne disparaisse pas le souvenir des millions d'êtres humains exterminés par les nazis entre 1940 et 1945. Comprendre les persécutions, le génocide, l'univers concentrationnaire participe de notre devoir de mémoire. Témoignages, essais, romans, poésie, les écrits surgis de l'horreur posent tous la même question: le langage humain peut-il restituer l'indicible barbarie de ce que l'histoire nomme désormais un "crime contre l'humanité"? Le dossier de l'édition prolonge la lecture des textes de l'anthologie, présentant la législation antisémite en Allemagne (dès 1935) et en France (dès 1940), l'ampleur du génocide juif, les chefs d'inculpation retenus au procès de Nuremberg (1945-1946). En outre, il s'intéresse à la notion de devoir de mémoire.

04/2009

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Non classé

Se reconstruire après la Shoah

Au lendemain de la Shoah, ils sont des milliers de Juifs survivants à s'adresser au Comité juif d'action sociale et de reconstruction (COJASOR) pour obtenir un secours et se reconstruire en France. Créé en mars 1945 sous l'égide de l'American Jewish Joint Distribution (Joint), ce nouvel organisme vise alors à rationaliser une action sociale juive pléthorique et morcelée alors que les demandes d'aide se font de plus en plus nombreuses. Face à la multiplicité des trajectoires de ses usagers, il étend son action sur toute la France, diversifie son secours, spécialise ses services et travaille en partenariat avec d'autres oeuvres. Dans le même temps, les individus qu'il prend en charge sont pleinement mobilisés dans un processus de reconstruction complexe qui concilie une approche importée de la philanthropie américaine, des représentations héritées de l'histoire de l'action sociale française et une adaptation aux conséquences de la Shoah.

12/2021

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