Suite aux révélations faites ce matin sur le devenir des élèves - qui se retrouveraient plus nombreux en salle de classe - et des professeurs, que Luc Chatel cherche à liquider à tout prix, les réactions se sont fait sentir un peu partout. Florilège :
Tous les moyens sont bons pour diminuer les coûts de la politique d'éducation : augmentation du nombre d'élèves par classes pour empêcher des ouvertures de classes, limiter les besoins en remplacement, transformer les heures qui correspondent à des postes en heures supplémentaires, liquider les personnels spécialisés comme les Rased, réduire la scolarisation des moins de 3 ans, développer le recours aux non-titulaires, aux personnels précaires et aux étudiants, révision à la baisse l'offre de formation pour l'enseignement professionnel et technologique.
Parti communiste français
Le gouvernement s'apprête à faire retourner l'école publique à l'âge de pierre. Finies les prétendues économies budgétaires, l'objectif est désormais dévoilé: dynamiter tout le système éducatif français! Toutes ces mesures ont un point commun: elles vont à l'encontre des intérêts des enfants et des adolescents. C'est un plan de sabotage d'une violence inédite que projette ainsi Luc Chatel, le sinistre de l'Éducation nationale.
SNES FSU
Alors que le ministre promettait une rentrée avec des taux d'encadrement stable, il préconise en collège comme en lycée l'augmentation des effectifs par classe allant jusqu'à théoriser qu'+il n'est pas démontré que la taille des classes ait un effet probant sur la réussite des élèves+, alors que les taux d'encadrement des internats d'excellence que le ministère met en place font rêver tous les établissements
Parti socialiste
Certes la France doit réduire les déficits que la politique de ce gouvernement a creusés. Mais au moment où l'on constate que l'Elysée a multiplié par deux ses frais de déplacement, et augmenté ses dépenses de 2,5%, faire des économies sur l'avenir de nos enfants est proprement scandaleux
La réponse du berger au troupeau de la bergère qui va se faire tondre
Luc Chatel n'est pas resté de glace devant cet incendie. « J'ai choisi une méthode qui consiste à ne pas décider de manière autoritaire depuis le ministère, mais à travailler académie par académie, école par école à partir de besoins locaux », expliquait-il à l'Assemblée nationale. Avec les académies, en leur soumettant des propositions pour supprimer efficacement les postes... En effet.
Or selon lui, il s'agit avant tout d'« adapter nos moyens à la réalité des élèves de chaque école, c'est ce que nous demande la Cour des comptes ». Bilan des courses, les fermetures de classes, d'écoles, et de postes. Un sans-faute, parce que vous le valez bien...
Marrant, personne n'est encore intervenu à droite... Pas de soutien pour Chacha ?