L'enfant de poussière

Attention, gros coup de cœur. Avec L’Enfant de poussière, Au Diable Vauvert nous propose de plonger dans ce qui s’annonce comme l’une des plus grandes sagas de fantasy historique de ces dernières années. Rien que ça. Force est de constater que le pari est brillamment réussi : le Cycle de Syffe démarre fort, porté par une écriture sublime et raconté par un personnage qui n’a rien à envier à ceux de Hobb ou Rothfuss. Fans et non-fans du genre, foncez les yeux fermés, car le voyage en vaut très largement la peine.

BONNES FEUILLES – Dans un avenir proche, un événement inédit secoue le monde de l'art : La Joconde, sans avoir été volée ou détruite, se désagrège en poussière. Ce phénomène inexplicable s'étend à d'autres chefs-d'œuvre, posant une grave menace mais aussi des conséquences dévastatrices pour l'humanité elle-même.

À l'occasion de la sortie du tome 3 de la trilogie de Hugh Howey, les éditions Actes Sud, en partenariat avec ActuaLitté, vous proposent de replonger dans les deux premiers volumes. Silo, le premier volume de la saga sorti en octobre 2013, marquait également la création de la collection Exofictions. Depuis, Origines est sorti, en mai dernier, et ce mois-ci est publié Générations. 

En route pour l’Argentine et la Patagonie plus précisément, dans une estancia (ou ranch argentin) dirigée par une mère tyrannique dont les seuls gauchos (les cow-boys locaux) sont les quatre fils. Entre ces quatre-là, pas de sentimentalisme : une vraie guerre est en cours pour dominer les autres et espérer survivre, être le favori de la mère.

En descendant du bus, Palmi se dirige vers l’hôpital où il vient régulièrement depuis qu’il était enfant. Au début, c’était avec sa mère. Puis, quand celle-ci est décédée, il est venu seul comme il le lui avait promis. Pour voir son frère. Même s’il redoutait ces instants. 

#Prixclubdeslecteurs – Le Prix Club des Lecteurs a été instauré par les éditions J'ai Lu, une récompense qui implique à la fois les libraires et les amoureux de la lecture. Pour rendre cette sélection plus attrayante, l'actrice Magali Bonat nous offre la chance d'entendre un extrait inédit de La Maison poussière, de Valérie Péronnet, qu'elle lit pour ActuaLitté.

Les Goncourts prennent-ils la poussière ?

Tout à la fois scénariste et dessinateur, Ben Stenbeck s’aventure dans un univers post-apocalyptique. Surréalisme et ultra-réalité se chevauchent dans une bande dessinée splendide. 

La « Poussière Rouge », c'est la poussière latéritique qui s'envole sur les pistes de l'Afrique. Ces pistes que Jackie KAY va emprunter pour retrouver son père biologique après avoir retrouvé sa mère biologique dans les Highlands.

BONNES FEUILLES - Poussières métalliques est le récit d’une vie longtemps figée dans l’amertume qui s’adoucit seulement lorsqu’elle accepte de laisser la mémoire panser l’amnésie et les regrets. Ces fragments de vie seraient-ils aussi un peu les nôtres ?

Même si cette histoire se passe au cœur des vastes plaines de la Patagonie, soyez prêts à être enfermé d'emblée dans un huis-clos oppressant où l'odeur âcre de la laine de mouton va irriter sèchement  votre gorge et entraîner son raclement répété pendant toute la lecture, où le vent, la poussière, l'hostilité du climat vont malmener votre équilibre à chaque page, où  vous allez ressentir  toute la brutalité et la sauvagerie d'une mère envers ses fils ou des frères entre eux et craindre vous-même les coups assenés, la perversité et la folie qui enflent.

Autrice d’une vingtaine de livres – Elle s’appelait Sarah, Manderley Forever, Nous irons mieux demain… - Tatiana de Rosnay compte parmi les romancières les plus vendues dans le monde. Ses livres sont traduits en 30 langues et ont donné lieu à de nombreuses adaptations cinématographiques. Emouvant et rédempteur, Poussière blonde est son roman le plus fort.

Qiu XiaolongDes nouvelles de la poussière rougeCyber China

BONNES FEUILLES - Qu’est-ce qu’il reste d’un voyage dans les déserts américains ? La lumière aveuglante, la poussière ? 

BONNES FEUILLES - Une plume, un ton, une atmosphère. Un premier roman élégant à la sensibilité pleine de fantaisie. Dans son atelier des bords de Seine, Éva, taxidermiste, doit honorer une commande un peu spéciale : un hamster-lion. C’est une chose rassurante, les problèmes sans solution. On sait ce qu’il faut en faire : les remettre à plus tard. 

Dépoussiérer pour guérir et perdurer

Samedi soir et des poussières de Dominique Périchon

La bibliothèque de Boston a fait sensation en diffusant une petite vidéo d’une machine utilisée pour enlever la poussière des livres. Présentée par la Boston Public Library comme une mini station de lavage automatique, cette solution miracle a même un nom : Oracle. Ô désespoir... de ne pas pouvoir l’installer chez soi.

J'ai débuté ma carrière (un bien grand mot…) dans le monde du livre en faisant le beau métier de bibliothécaire, qui a d'abord consisté à chasser quelques dizaines de souris puis à nettoyer quelques centaines de vieux livres dans la belle ville de Granville, en Normandie, avant de monter une petite bibliothèque de quartier.

La pratique ancestrale du troc pourrait se révéler le meilleur moyen de lutter contre le plus grand danger qui menace nos livres. Ce terrible fléau, celui que les Japonais ont baptisé le

Ce pourrait être un samedi soir sur la Terre, comme les aurait chanté l'écorché vif d'Aquitaine, notre troubadour ou ménestrel bien de chez nous,

Actualité chargée pour Philip Pullman : tant que la série adaptée de sa saga À la croisée des mondes se révèle peu à peu sur la BBC, l'auteur britannique annonce à présent la sortie du deuxième tome de sa Trilogie de la poussière, commencée avec La Belle Sauvage en 2017 (Gallimard Jeunesse, traduction de Jean Esch). The Secret Commonwealth sera publié en octobre prochain, juste à temps pour le début de la série de la BBC.

Non pas que la science-fiction s'aligne pieusement au calendrier catholique pour le mercredi des cendres, demain ses lecteurs pourront donc continuer à écluser 

Alfortville, banlieue parisienne. La Seine n’est pas loin, drainant avec elle sa nonchalance et une brume désolante. Un environnement qui convient tout à fait à Éva, taxidermiste, dont l’activité favorite est la suivante : « déprimer ». Oui, déprimer, sauf lorsqu’elle se trouve dans son atelier : là, c’est la concentration qui guide ses gestes. Elle incise, tire, modèle — redonne forme à un animal ou un autre, à la demande de ses clients. Et c’est, la plupart du temps, un véritable plaisir.

En mai dernier, l'auteure Dorothée de Monfreid et plusieurs autres illustratrices de la maison L'école des loisirs se sont lancées dans une aventure : recouvrir les murs de l'hôpital Necker de dessins, et plus spécifiquement le service pédiatrie. Durant deux mois, et jusqu'à fin juin, les illustratrices se sont succédé pour mettre un peu plus de vie sur les murs blancs, parmi lesquelles Kimiko, Isabelle Bonameau et Audrey Poussier.

Dans un désir de prouver la résistance à toute épreuve du matériel numérique sur le marché, un site ukrainien spécialisé dans le high-tech a testé la liseuse PocketBook Aqua dans des conditions extrêmes. Le modèle de liseuse, connu pour sa résistance à l'eau, a été placé au congélateur.

Le fonds de catalogue fait la librairie, tout le monde le répète. Et parfois, c’est avec une patience redoutable que les libraires achètent un ouvrage, et lui laissent le temps de trouver son lecteur. En Angleterre, Broadhursts Bookshop a battu un record : 27 ans à prendre la poussière avant d’être vendu...

Journaliste, poétesse, romancière (70 romans), Lucie Delarue-Mardrus (1874-1945) a été célèbre en son temps. Cela ne peut qu'inquiéter ceux qui bénéficient en leur époque d'un peu de gloire, et consoler un peu ceux qui restent dans l'ombre. Comme en amour, "rien n'est jamais acquis à l'homme" en littérature. J'ai trouvé ce livre "L'autre enfant" (1935) au Marché Brancion à Paris, temple des livres rares, et lieu délicieux où l'on peut rêver à loisir, et se croire encore dans un temps où le livre compte encore. L'exemplaire, relié en demi-cuir rouge, superbe, m'a attiré aussitôt, avant même que je sache quel roman se cachait derrière. Il ne coûtait pas plus que 5 euros...