L'Homme Qui Plantait Des Arbres

NOUVELLE – Retour sur l’un des immenses classiques français du XXe siècle, dont l’actualité résonne encore longuement. Au cours d'une randonnée « dans cette très vieille région des Alpes qui pénètre en Provence », le narrateur croise sur son chemin un vieux berger avec son chien et son troupeau de quelques brebis.

« On comprenait que les hommes pourraient être aussi efficaces que Dieu dans d’autres domaines que la destruction. » Voilà ce qu’écrivait Jean Giono en 1953, dans son texte L’homme qui plantait des arbres. Un récit écologiste bien avant l’heure, histoire d’un berger qui inspira au réalisateur québécois Frédéric Back un court-métrage en 1986.

BONNES FEUILLES - Tout a commencé avec des livres et des rencontres. Dans les années 1990, après la fin officielle de la guerre civile au Liban, Laurent Sorcelle croise le chemin de Désirée Sadek, une jeune journaliste qui venait de sortir Le Cèdre du Liban, un ouvrage militant pour la préservation de l'ultime forêt de cèdres anciens et millénaires du nord du Liban et du monde. 

Pendant le confinement, les jours passent et se ressemblent. Parce que votre pile à lire est bientôt terminée et que vous n’en pouvez plus de binge-watcher des séries. ActuaLitté vous propose de (re)découvrir L’homme qui plantait des arbres. Mais cette fois, à travers le film d’animation réalisé par l’illustrateur canadien Frédéric Back en 1987, d’après la nouvelle de Jean Giono. Sublime.

En 1778, Georges-Louis Leclerc, plus connu sous le nom de Comte de Buffon, écrivait « toute la surface de la Terre porte aujourd’hui l’empreinte du pouvoir humain » (Les Epoques de la Nature, 1778). À l’ère de l’anthropocène, quelle place accordée aux roches et aux végétaux ? Katie Holten, designeuse et activiste irlandaise, s’est penchée sur la question en créant des alphabets alternatifs à celui des hommes, en utilisant des silhouettes d'arbres. 

Après le succès des vingt ans de La Forêt des Livres qui a rassemblé le dernier dimanche d’août sous les arbres centenaires du village forestier de Chanceaux-près-Loches 70 000 visiteurs en une seule journée autour de 200 auteurs, cette fête gratuite et ouverte à tous a encore réuni, pour une après-midi de dédicaces en plein air, les plus belles signatures.

De nombreux ouvrages littéraires contiennent des enseignements précieux sur notre planète et les êtres vivants qui l’habitent. Ils transmettent de manière simple, agréable et charmante des valeurs de respect envers la nature. Si, comme nous, vous aimez l’écologie, l’environnement, la science et la littérature, voici des titres qui ne peuvent pas manquer dans votre bibliothèque.

La veille des commémorations du cinquantenaire de la disparition de Jean Giono (octobre 2020), le Mucem propose, à travers près de 300 œuvres et documents, une rétrospective qui, loin de l’image simplifiée de l’écrivain provençal, suit le trajet de son œuvre écrite et filmée en lui rendant sa noirceur, son nerf et son universalité. 

Du 28 juin au 1er juillet se déroulait Un été italien, dans la ville de Toulouse, le fameux Marathon des mots. Cette 8e édition, qui s'achève ce jour, aura réuni plus de 57.500 visiteurs, venus à la rencontre de l'Italie, de Charles Aznavour, de Sami Frey, Alaa El Aswany, Laure Adler, ou du Québec.

Un Brin de Lecture transforme pour la huitième fois les parcs départementaux en bibliothèque à ciel ouvert. Spectacles, ateliers, salons de lecture, du 10 juillet au 30 août, le département des Hauts-de-Seine invite petits et grands dans 4 parcs : l’Île Saint-Germain à Issy-les-Moulineaux, la Vallée-aux-Loups à Châtenay-Malabry, les Chanteraines à Villeneuve-La-Garenne et André-Malraux à Nanterre.

En mai dernier, Apple Music révélait le top 10 de son classement des 100 Meilleurs Albums de tous les temps, avec The Miseducation of de Lauryn Hill en grande gagante. Quelques mois plus tard, la maison à la pomme dévoile un beau livre, Apple Music: 100 Best Albums, vendu pour la coquette somme de 450 €...

Régulièrement présentés comme des obstacles à la lecture attentive des œuvres littéraires, les écrans peuvent-ils devenir des outils de médiation efficaces ? C'est le pari de BiblioQuête, des livres qui s'appuient sur la réalité augmentée afin de faire vivre une aventure immersive autour d'un texte, chez soi ou dans les bibliothèques...

Lire et raconter ce qu’on a lu pour susciter l’envie, confronter Riad Sattouf ou Thomas Fersen aux Droits du lecteur de Daniel Pennac, sauter le pas et prendre soi-même la plume… Cette collection illustrée par les étudiants de l’École Estienne est une invitation à plonger dans dix romans classiques, aux âges où la littérature jeunesse se double d’une faim de littérature tout court. Une invitation à la lecture et à l’écriture pour le jeune public.

Peter Owen, fondateur de la maison d’édition indépendante du même nom basée à Londres, est décédé le 31 mai 2016 à l’hôpital de Whittington (Londres). Malade depuis quelque temps, il s’est éteint à l’âge de 89 ans. Au cours de sa carrière, l’éditeur avait travaillé avec d’illustres auteurs tels que le prix Nobel de la littérature Hermann Hesse, le poète et dramaturge Jean Cocteau ou encore l’écrivain japonais Yukio Mishima. 

L'auteur d'Un Roi sans divertissement, disparu en 1970, avait consigné dans les années 30 des observations, des sensations et des réflexions sur la création littéraire. Elles font aujourd'hui un inédit publié aux éditions des Busclats (à présent collection de Gallimard), Voyage à pied dans la Haute-Drôme, suivi de Notes pour Les grands chemins. En librairie le 3 octobre prochain.

Ce roman est une ode à la vie, à la nature, à l’observation respectueuse du vivant auquel nous appartenons et dans lequel nous avons perdu et perdons tous les jours un peu plus le lien viscéral qui nous rattache, nous intègre à lui. Jusqu’à le traiter comme une ressource dans laquelle puiser. Inconsidérément. Jusqu’à détruire, sans autre forme de procès, ce qui ne nous convient pas.

Du 13 juillet au 17 août 2024, le Festival des Mots invite à revivre nos souvenirs d’enfance à travers la magie des grands textes littéraires. Cette édition 2024 s'annonce encore plus féérique, transportant les spectateurs dans un voyage hors du temps. 

France 5 parcourt le patrimoine français pour ravir les amoureux de paysages majestueux, les passionnés d'histoire et d'architecture ancienne, ainsi que les gourmands avides d'authenticité. Ce dimanche 20 août à 20h55, escale dans la Provence de Pagnol et Giono. À 21h45, les curieux pourront suivre l'itinéraire de l'écrivain voyageur écossais, Robert Louis Stevenson, à travers les Cévennes, accompagné de son fidèle âne Modestine.