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L'Assiette du chat

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Littérature française

L'Assiette du chat

Il existe des souvenirs minuscules comme on parle de vies minuscules. Frédéric Vitoux se souvient de cette " assiette du chat " , objet de disputes entre son frère, sa soeur et lui, au tout début des années 50. Aucun des trois enfants ne voulait cette assiette pour lui, au prétexte qu'elle aurait servi, quarante ans plus tôt, au chat qui avait colonisé l'appartement, du temps de leur grand-père. Mais les souvenirs minuscules sont-ils si minuscules que ça ? Un fil a beau être ténu, il peut, tel une corde de rappel, faire surgir des brumes du passé des pans entiers de l'histoire familiale, en révéler les secrets, et finir par éclairer peut-être les attitudes longtemps jugées inexplicables des aînés... Pourquoi son père restait-il silencieux, à table, alors qu'à six ans, il devait se rappeler les exploits de la petite chatte ? Que craignait-il ou voulait-il effacer ? Une femme avait veillé sur lui, dès son enfance, Clarisse, amoureuse éperdue de sa mère, et qui ne cessera, sa vie durant, d'inonder de son amour et de son dévouement, les générations successives des Vitoux. Il ne parlera jamais de Clarisse. Et qu'éprouvait-il pour Odette, cette petite fille élevée auprès de lui dans le même appartement familial, fille naturelle de la domestique de ses parents, qui leur avait confié l'enfant ? " Soeur de lait " de son père, comme expliquait à Frédéric sa mère, pour justifier son statut au sein de la famille ? Ou demi-soeur tout court de son père, se demande-il aujourd'hui... Ces deux portraits de femmes hors du commun, aux destins assez parallèles, éclairent ces secrets de famille qu'une modeste " assiette du chat " réveille ici, et autour desquels la plupart des écrivains rôdent, un jour ou l'autre, comme pour se trouver eux-mêmes.

03/2023

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Littérature française

L'oeIL-DE-CHAT

"L'oeil-de-chat" est un roman policier écrit par Fortuné du Boisgobey, un écrivain français du XIXe siècle. Cet ouvrage est souvent reconnu comme l'une de ses oeuvres les plus célèbres dans le genre du roman policier. Publié en feuilleton en 1867, ce roman raconte une histoire de mystère et d'intrigue où un bijou précieux, l'oeil-de-chat, est au centre de l'intrigue. L'intrigue se déroule dans le milieu criminel parisien, avec des éléments de suspense, de poursuites et de mystère tout au long de l'histoire. Fortuné du Boisgobey est connu pour sa contribution à la littérature policière française et "L'oeil-de-chat" est l'un des exemples de son talent pour créer des histoires intrigantes et captivantes dans le genre du roman policier.

11/2023

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Littérature française

L'oeIL-DE-CHAT

"L'oeil-de-chat" est un roman policier écrit par Fortuné du Boisgobey, un écrivain français du XIXe siècle. Cet ouvrage est souvent reconnu comme l'une de ses oeuvres les plus célèbres dans le genre du roman policier. Publié en feuilleton en 1867, ce roman raconte une histoire de mystère et d'intrigue où un bijou précieux, l'oeil-de-chat, est au centre de l'intrigue. L'intrigue se déroule dans le milieu criminel parisien, avec des éléments de suspense, de poursuites et de mystère tout au long de l'histoire. Fortuné du Boisgobey est connu pour sa contribution à la littérature policière française et "L'oeil-de-chat" est l'un des exemples de son talent pour créer des histoires intrigantes et captivantes dans le genre du roman policier.

11/2023

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Littérature française

L'oeIL DE CHAT

Le jour venait de se lever, blafard et triste. Paris - le Paris qui travaille - s'éveillait. Les ouvriers descendaient des hauteurs de Montmartre, la pipe à la bouche et le pain sous le bras. Les petites couturières trottinaient vers l'atelier où elles vont pousser l'aiguille jusqu'à la nuit pour gagner quelques sous. C'est l'heure où les viveurs à outrance rentrent chez eux. Un fiacre montait lentement la rue du Rocher, un de ces affreux fiacres, attelés d'une rosse poussive, qu'on trouve, sur le tard, à la porte des cercles et des restaurants fréquentés par les soupeurs. Au fond de ce véhicule délabré, qui sonnait la ferraille, un jeune homme sommeillait, en mâchonnant un cigare éteint : un grand garçon, très brun, engoncé dans un paletot dont il avait relevé le collet pour cacher sa cravate blanche, car il était en tenue de soirée et, à ses traits fatigués, on voyait bien qu'il ne s'était pas couché. Il avait baissé une des glaces de la voiture, probablement parce qu'il éprouvait le besoin de respirer l'air frais du matin, après avoir veillé longtemps dans un lieu empesté par la fumée du tabac, et quand il entrouvrait les yeux, secoué par un cahot, il regardait vaguement les passants qui filaient sur les trottoirs. Et il lui arrivait d'envier le sort de ces esclaves du labeur que la nécessité de gagner leur pain quotidien forçait à courir les rues dès l'aube ; il lui arrivait de souhaiter d'être à leur place, lui, le riche désoeuvré, déjà las de vivre sans but. Il faut dire tout de suite que ces aspirations à une existence régulière lui venaient à la suite d'une grosse perte de jeu et qu'il ne pensait pas sérieusement à se convertir.

03/2023

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Littérature française

L'oeIL DE CHAT

Le jour venait de se lever, blafard et triste. Paris - le Paris qui travaille - s'éveillait. Les ouvriers descendaient des hauteurs de Montmartre, la pipe à la bouche et le pain sous le bras. Les petites couturières trottinaient vers l'atelier où elles vont pousser l'aiguille jusqu'à la nuit pour gagner quelques sous. C'est l'heure où les viveurs à outrance rentrent chez eux. Un fiacre montait lentement la rue du Rocher, un de ces affreux fiacres, attelés d'une rosse poussive, qu'on trouve, sur le tard, à la porte des cercles et des restaurants fréquentés par les soupeurs. Au fond de ce véhicule délabré, qui sonnait la ferraille, un jeune homme sommeillait, en mâchonnant un cigare éteint : un grand garçon, très brun, engoncé dans un paletot dont il avait relevé le collet pour cacher sa cravate blanche, car il était en tenue de soirée et, à ses traits fatigués, on voyait bien qu'il ne s'était pas couché. Il avait baissé une des glaces de la voiture, probablement parce qu'il éprouvait le besoin de respirer l'air frais du matin, après avoir veillé longtemps dans un lieu empesté par la fumée du tabac, et quand il entrouvrait les yeux, secoué par un cahot, il regardait vaguement les passants qui filaient sur les trottoirs. Et il lui arrivait d'envier le sort de ces esclaves du labeur que la nécessité de gagner leur pain quotidien forçait à courir les rues dès l'aube ; il lui arrivait de souhaiter d'être à leur place, lui, le riche désoeuvré, déjà las de vivre sans but. Il faut dire tout de suite que ces aspirations à une existence régulière lui venaient à la suite d'une grosse perte de jeu et qu'il ne pensait pas sérieusement à se convertir.

03/2023

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Romans policiers

L oeil de chat tome ii

Texte intégral. Cet ouvrage s'inscrit dans un projet de sauvegarde et de valorisation de bibliothèques et de fonds patrimoniaux anciens, rares ou oubliés, appartenant à la littérature des 19e et 20e siècles. Une collection de grands classiques, d'écrits pour le théâtre, de poésie, mais aussi des livres d'histoire, de philosophie ou d'économie, de récits de voyage ou de livres pour la jeunesse à re-découvrir via les librairies en ligne ou à lire sur papier avec une mise en page étudiée pour favoriser le confort de lecture.

02/2023

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