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L'Amérique pauvre

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L'Amérique pauvre

" L'idée qui a conduit à l'écriture de ce livre a germé ainsi le directeur du magazine Harper's m'avait invitée à déjeuner. Je lui soumettais quelques-unes de mes idées concernant l'état de la culture populaire, quand la conversation dériva sur un thème qui me tient à cœur : la pauvreté. Comment peut-on vivre avec le salaire alloué à la main-d'œuvre non qualifiée ? Et j'ai dit alors une chose que j'ai eu l'occasion de regretter plusieurs fois depuis : "Quelqu'un devrait se lancer dans un grand reportage comme on en faisait autrefois, vous savez - y aller et voir ce que c'est de ses propres yeux. " Il m'adressa un sourire un peu bizarre et mit fin à la vie telle que je la connaissais, avec un simple "Oui, vous". " Serveuse à Key West (Floride), femme de ménage la semaine et aide-soignante dans une maison de retraite le week-end à Portland (Maine), vendeuse dans un supermarché à Minneapolis (Minnesota) : voilà notre intellectuelle propulsée durant plus d'une année dans l'Amérique des " working poors ". Ce livre est son reportage sur le front des nouveaux esclaves de l'Oncle Sam.

01/2004

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L'Amérique pauvre

Comment peut-on survivre, lorsque l'on est payée moins de sept dollars de l'heure et que l'on vit au-dessous du seuil de pauvreté ? C'est pour répondre à cette question que Barbara Ehrenreich accepte de se lancer dans un grand reportage en s'interdisant tout recours à ses propres ressources. Abandonnant son statut confortable de journaliste, elle est successivement serveuse, femme de ménage, assistante dans une maison de retraite et employée de supermarché, et apprend à se battre pour trouver un toit quelconque - caravane, motel - en subissant, sans broncher, sous peine d'être jetée à la rue, des humiliations quotidiennes. Elle tire de son expérience une conclusion terrifiante, qui résonne aussi dans notre pays : l'immense majorité des citoyens a accepté que la richesse insolente des uns se nourrisse de la misère sociale des autres.

01/2005

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Education de l'enfant

Parent pauvre, pauvre parent ?

Environ 3 millions d'enfants appartiennent à des familles vivant sous le seuil de pauvreté en France. Comment la situation des parents se répercute-t-elle sur leur parentalité ? Quelles aides, quelles solutions sont proposées à ces familles, et plus largement à toutes celles qui se retrouvent en difficulté du fait d'une précarité socio-économique grandissante ? A l'heure où les parents sont soumis à des injonctions de bienveillance et de réussite toujours plus fortes, ce numéro s'interroge sur la construction de l'identité parentale : peut-on vraiment la concevoir comme un processus indépendant de l'environnement dans lequel la famille évolue au quotidien ?

10/2023

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Stendhal et l'Amérique

Qui a résumé les Etats-Unis dans cette étonnante formule, "ce pays singulier, où l'homme n'est mû que par trois idées : l'argent, la liberté et Dieu" ? C'est Stendhal qui, en 1830, a proposé ce mot qui pourrait figurer comme devise au fronton de la Maison Blanche. Formule définitive : la plus ancienne des grandes démocraties orne son billet d'un dollar d'une invocation divine. Dieu est Américain, comme le dollar et la liberté. Stendhal est lié à l'Amérique, où il n'a jamais mis les pieds, malgré des projets de voyage, par des liens constants qui ont duré toute sa vie. Pour lui l'Amérique existe, il l'observe et la juge, il lui consacre des allusions innombrables, des textes peu connus qui sont cités abondamment dans ce livre. L'Amérique lui inspire à la fois admiration et aversion. A l'Ouest il y a quelque chose de nouveau, la liberté et le bonheur : moralement, Stendhal là-bas est chez lui. Mais le dollar est aussi le dieu de l'Amérique qui réduit Dieu à une bien pauvre présence. Dans l'univers de Stendhal, l'Amérique est le pôle de la modernité et elle fait face au pôle de l'anti-modernité, l'Italie. Michel Crouzet, qui a consacré un livre à l'italianité stendhalienne, explore ici le versant opposé du stendhalisme, la civilisation régie intégralement par la modernité, née moderne, vivant dans la liberté des modernes, qui révèle pour le romantique l'incompatibilité avec tout ce qui peut définir la culture.

04/2021

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Stendhal et l'Amérique

Qui a résumé les États-Unis dans cette étonnante formule, " ce pays singulier, où l'homme n'est mû que par trois idées : l'argent, la liberté et Dieu " ? C'est Stendhal qui, en 1830, a proposé ce mot qui pourrait figurer comme devise au fronton de la Maison Blanche. Formule définitive : la plus ancienne des grandes démocraties orne son billet d'un dollar d'une invocation divine. Dieu est américain, comme le dollar et la liberté. Stendhal est lié à l'Amérique, où il n'a jamais mis les pieds, malgré des projets de voyage, par des liens constants qui ont duré toute sa vie. Pour lui l'Amérique existe, il l'observe et la juge, il lui consacre des allusions innombrables, des textes peu connus qui sont cités abondamment dans ce livre. L'Amérique lui inspire à la fois admiration et aversion. A l'Ouest il y a quelque chose de nouveau, la liberté et le bonheur : moralement, Stendhal là-bas est chez lui. Mais le dollar est aussi le dieu de l'Amérique qui réduit Dieu à une bien pauvre présence. Dans l'univers de Stendhal, l'Amérique est le pôle de la modernité et elle fait face au pôle de l'anti-modernité, l'Italie. Michel Crouzet, qui a consacré un livre à l'italianité stendhalienne, explore ici le versant opposé du stendhalisme, la civilisation régie intégralement par la modernité, née moderne, vivant dans la liberté des modernes, qui révèle pour le romantique l'incompatibilité avec tout ce qui peut définir la culture.

05/2008

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Histoire de la population

Vivre pauvre

Dans l'Europe d'Ancien Régime la pauvreté est endémique. Elle est tout à la fois un risque conjoncturel (auquel on répond par la culture des terres communes, la pluriactivité de toute une famille mise au travail, les engagements de biens au mont-de-piété contre de microcrédits ou la migration saisonnière de métier), un état structurel (auquel on espère échapper par les déménagements constants, la contrebande et le vagabondage, l'illégalité et la mendicité) et une exclusion (qui conduit à l'abandon des enfants ou à la prostitution). La massivité du phénomène induit de la part des autorités des réponses dont la diversité va de la peur devant ces miséreux, qu'il convient d'enfermer dans des institutions qui les mettraient au travail pour leur redressement moral, à la dénonciation des insupportables inégalités sociales et économiques qui retranchent de l'humanité commune des individus qui ne demandent que leurs droits. En 1777 l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Châlons-sur-Marne met au concours la question des "moyens de détruire la mendicité en rendant les mendiants utiles à l'Etat sans les rendre malheureux". Jamais aucun concours n'a attiré autant de participants : cent vingt-cinq mémoires sont envoyés ; ils constituent la meilleure introduction aux débats d'alors sur la pauvreté et aux questions qui agitent les élites. S'y esquissent nos questions d'aujourd'hui : comment parler des pauvres ? De l'inégalité ? Des dominés de la famille patriarcale ? De la charité, avec sa variante moderne de la philanthropie, et de l'impôt ? De l'accès au marché des plus démunis devenus des défavorisés ? De leur liberté de choix ? De l'appartenance des pauvres à la société des citoyens ? De leur mise en capacité de prendre leur destin en main ? Rarement, en histoire sociale, un siècle passé apporte autant de lumières sur nos défis les plus contemporains.

10/2022

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