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KRISTEVA

Extraits

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Critique littéraire

Notre Colette

" Notre " Colette... Des regards croisés se posent dans ces pages sur une œuvre décidément inclassable. Si la vie de l'écrivain - particulièrement dans son rapport à l'Histoire - pique la curiosité au moins autant que ses livres, ceux-ci fournissent matière à de nouvelles réflexions : ils nous concernent, ici et maintenant, parce qu'ils évoquent une jouissance et des amours sans frontières, parce qu'ils chantent le culte de l'instant dilaté et maîtrisé, parce qu'ils osent présenter - et parfois préférer - les monstres. Ils laissent entrevoir la " femme cachée ", les forces clandestines qui ouvrent la voie à l'écriture, suscitent d'étonnants personnages, et tracent un alphabet du monde. Cheminement très maîtrisé d'ailleurs, comme le montrent la mise en scène soignée des multiples images de l'écrivain, ou les étincelants paradoxes de son portrait inattendu en moraliste. Cette Colette-là est nôtre, parce qu'elle est autre...

02/2004

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Critique littéraire

Ecrire dans la langue de l'autre. Assia Djebar et Julia Kristeva

En octobre 2004, Julia Kristeva est devenue la première lauréate du prix Holberg, un prix reconnaissant les contributions extraordinaires aux sciences humaines, similaire au prix Nobel. En juin 2005, Assia Djebar a été élue à l'Académie française : elle est la première femme écrivaine postcoloniale à y entrer. Cette reconnaissance internationale montre que, dans la "communauté imaginaire" de la littérature francophone, s'est produit un changement : la périphérie s'est déplacée vers le centre, au coeur même de la culture française et occidentale, en s'inscrivant comme une littérature d'exil. Irene Ivantcheva-Merjanska démontre comment Kristeva et Djebar, écrivaines en exil, ont réfléchi et dramatisé leur relation avec l'autre langue, le français. Dans leurs essais, leurs entretiens et leurs romans, elles représentent la langue française comme un espace de liberté sociale et artistique : un outil leur permettant non seulement d'enquêter, mais aussi de transcender le traumatisme de l'exil, de l'abandon de leurs langues maternelles et de leurs environnements culturels, pour lesquels elles ne peuvent cesser d'éprouver de la nostalgie et de souffrir. Les grandes lignes de lecture proposées sont consacrées à la problématique complexe de la formation de l'identité à travers l'autre langue, dans le contexte de notre monde postcolonial, que Djebar et Kristeva étudient à la fois dans leurs romans et leurs oeuvres théoriques.

09/2015

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Récits de voyage

L’échec du voyage en Chine (1974) de Sollers, Kristeva, Pleynet et Barthes

La Révolution culturelle en Chine dure une décennie, de 1966 à 1976. En avril-mai 1974, Philippe Sollers, Julia Kristeva, Marcelin Pleynet et Roland Barthes sont invités par le gouvernement chinois à séjourner en Chine durant trois semaines. Au retour de ce déplacement, encadré par les autorités chinoises et qui a fait polémique en France, les écrivains font preuve d'une troublante discrétion quant à leurs impressions de voyage. Quarante-cinq ans plus tard, Qingya Meng, jeune universitaire chinoise, tente d'interroger l'étrange silence qui entoure ce périple en Chine. L'auteure s'appuie à la fois sur l'étude des oeuvres des voyageurs, et sur le contexte politique de la Chine de Mao. Elle inscrit sa recherche dans une réflexion originale en lien avec la littérature de voyage du XXe siècle. Qingya Meng, née en 1984, est titulaire d'un doctorat de littérature française obtenu en 2018 à l'Université de Montpellier III.

11/2019

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Psychologie, psychanalyse

POUVOIRS DE L'HORREUR. Essai sur l'abjection

Pouvoirs de l'horreur Pourquoi l'abjection ? Pourquoi y a-t-il ce " quelque chose " qui n'est ni sujet, ni objet, mais qui, sans cesse, revient, révulse, repousse, fascine ? Pourquoi de l'abject ? Ce n'est pas de la névrose. On n'entrevoit dans la phobie, la psychose. Il s'agit d'une explosion que Freud a touchée mais peut-être aussi évitée, et que la psychanalyse, si elle veut aller plus loin que sa simple répétition, devrait être de plus en plus pressée d'entendre. Car l'histoire et la société nous l'imposent. Dans l'horreur. Les rites, les religions, l'art ne feraient-ils rien d'autre que de conjurer l'abjection ? D'où l'étrange révélation de la littérature : Dostoïevski, Lautréamont, Proust, Artaud et, de façon sans doute hyper symptomatique, Céline. Le voici maintenant cet habitant des frontières, sans identité, sans désir ni lieu propres, errant, égaré, douleur et rire mélangés, rôdeur écœuré dans un monde immonde. C'est le sujet de l'abjection.

10/1983

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Paramédical

Lettre au président de la République sur les citoyens en situation de handicap, à l'usage de ceux qui le sont et de ceux qui ne le sont pas

" Au fur et à mesure que j'écris ces lignes, je me prends à espérer que ces efforts pour " sensibiliser, informer, former " pourront changer vraiment les mentalités. Que chacun de nous se glisse dans ses propres rêves, les plus bizarres ou les plus répétitifs. Qu'il remonte ensuite à la surface et écoute ceux qui parlent, marchent, entendent, regardent, agissent alentour, autrement, bizarrement, follement, à faire peur. Des mondes nouveaux s'ouvriront alors à notre écoute, douloureux ou enchantés, ni normaux ni handicapés, éclosions de surprises, des mondes en train de devenir polyphonie, résonances différentes, et cependant compatibles, des mondes enfin rendus à leur pluralité. Ne me dites pas que je rêve ou que c'est de la poésie. Et si c'était la face intime de votre chantier ? "

03/2003

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Psychologie, psychanalyse

POUVOIRS ET LIMITES DE LA PSYCHANALYSE. Tome 1, Sens et non-sens de la révolte (Discours direct)

La révolte est ce qui garantit notre indépendance et nos capacités créatives, constate la psychanalyse. Mais la révolte est-elle encore possible ? Qui peut encore se révolter ? Contre quoi ? Et sous quelles formes nouvelles ? Face à la culture "show" ou "entertainment", est-il encore possible de bâtir et d'aimer une culture-révolte ? Non pas comme une nouvelle version de l'engagement ou comme une promesse paradisiaque, mais, au sens étymologique et proustien de la révolte dévoilement, retournement, déplacement, reconstruction du passé, de la mémoire, du sens. Ce discours direct sur les pouvoirs et les limites de la psychanalyse, que Julia Kristeva a tenu dans son cours à l'Université de Paris VII en 1994-95, interroge l'expérience de trois écrivains du XXe siècle qui illustrent les avancées et les impasses de la culture - révolte : Aragon, entre magie verbale et imposture politique; Sartre, l'insoumis, qui ne cesse d'affirmer qu'"on a raison de se révolter"; Barthes, enfin, inattendu dans ce contexte, qui pratique l'écriture comme une démystification. L'interprétation psychanalytique qui conduit pour l'essentiel cette enquête, tout en faisant apparaître les pouvoirs et les limites du discours analytique lui-même, permet d'ouvrir de nouvelles perspectives de vie psychique et culturelle.

05/1996

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