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Julie Neveux

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Linguistique

Je parle comme je suis

Dans une société de l'hypercommunication, notre langue change à toute vitesse. De nos jours, nous sommes en mode, souvent connectés, toujours sur Facebook à distribuer des likes et des émoticônes, appeler à la bienveillance ou exprimer sa colère, traquer la fake news, réagir au buzz, et ponctuer nos phrases de du coup, en même temps, voilà, et bonne continuation. Notre langue nous dit et nous révèle si l'on sait analyser ses mots et retrouver leurs sens, comme le fait Julie Neveux dans cet essai passionnant. D'une plume savante,drôle et franchement décomplexée, elle nous emmène dans un voyage linguistique et une enquête jubilatoires : dis-moi comment tu parles, je te dirai qui tu es.

09/2021

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La guerre des sexes : un point, c'est trop ! (Comédie en un acte sur l'écriture inclusive)

Rarement un seul signe graphique (·), le point médian, aura fait couler autant d'encre. Rarement aussi le débat public, politique, aura été aussi caricatural, réduisant les rapports complexes qu'entretiennent langue et société à une seule marque (détestable), un seul enjeu (dangereux). Côté pile : Julie Neveux s'en amuse très sérieusement dans une comédie très enlevée. Côté face : elle se réjouit de la parution de La Grande Grammaire du français porte ouverte sur la diversité des usages ordinaires du français, dans l'ensemble du monde francophone, et qu'ils soient écrits ou oraux.

02/2022

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Non classé

Je parle comme je suis

De nos jours, nous sommes en mode, souvent connectés, toujours sur Facebook à distribuer des likes et des émoticônes, appeler à la bienveillance ou exprimer sa colère, traquer la fake news, réagir au buzz, et ponctuer nos phrases de du coup, en même temps, voilà, et bonne continuation. Dans une société de l'hypercommunication, notre langue change à toute vitesse. De nouveaux termes apparaissent, certains sont importés (impacter, racisé, selfie, burn-out), d'autres inventés (charge mentale, collapsologie) ou employés autrement (c'est juste génial, on est sur, je suis dans...). Or notre langue parle à travers nous. Elle nous dit et nous révèle si l'on sait analyser ses mots et retrouver leurs sens. Saviez-vous par exemple que selfie joue avec le même suffixe que Barbie et Daddy et veut dire "moi chéri" ? Que le terme féminicide désigne le massacre (suffixe -cide) des femmes, et qu'il existe depuis deux siècles ? Ou que répéter en vrai traduit notre besoin de distinguer "la vraie vie" de la réalité virtuelle ? Dans cet essai passionnant, Julie Neveux examine plus de cent de nos expressions, rappelle leur origine et étudie leur emploi actuel pour faire notre portrait à partir de nos mots. D'une plume savante, drôle et franchement décomplexée, elle nous emmène dans un voyage linguistique et une enquête jubilatoires : dis-moi comment tu parles, je te dirai qui tu es.

09/2020

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Linguistique

Le langage de l'amour

"C'est lui", "c'est elle", "on s'est trouvés", "je t'aime", "je t'aimerai toujours"... , si chaque histoire d'amour est unique, toutes se vivent, s'écrivent ou se chantent avec les mêmes paroles. Aujourd'hui, j'ai rencontre l'homme de ma vie clame Diane Dufresne, Que je t'aime, crie Johnny, Juliette est le soleil s'émerveille le Roméo de Shakespeare quand nous disons souvent de l'autre aimé qu'il est une lumière dans nos vies. Nos relations peuvent varier, nos mots d'amour sont identiques car nos sentiments sont semblables. Pour la première fois dans un livre, Julie Neveux, linguiste et experte de l'expression de nos émotions, analyse et décrypte ce langage amoureux, du fameux "coup de foudre" où l'on "tombe" amoureux, aux redoutables "il faut qu'on parle", "j'étouffe". En quatre grandes parties, retraçant les phases de l'amour, de l'amour fantasme (où le nom de l'autre cristallise nos désirs et le destin s'invite pour donner du poids à la rencontre), à l'amour fusion (quand les métaphores du soleil disent l'intensité, je t'aime le souhait d'être lié à jamais à ce toi singulier), l'amour possession, (temps de la domestication, des surnoms voués à s'approprier l'autre devenu familier) et l'amour figé (où le langage tourne à vide, les toujours d'éternité deviennent cris de lassitudes, le toi accusateur, et les partenaires des caricatures s'échangeant de sempiternelles répliques), Julie Neveux révèle combien nos mots d'amour construisent nos histoires. Et comment nous pouvons les comprendre en nous voyant les dire. Pour illustrer son propos, elle s'appuie à la fois sur les mots de l'amour les plus célèbres (ceux des artistes, de Louis Aragon à Annie Ernaux en passant par Barthes, Corneille, Barbara, Stromae, Fellini, Ingmar Bergman...) et ceux des personnages qu'elle invente, Juliette et Roméo, dont le récit de la romance scande les chapitres pour incarner la théorie. Essai de linguistique, répertoire culturel amoureux et analyse de nos relations sentimentales, ce livre est un trésor de sens qu'on dévore comme un grand roman d'amour plein d'esprit et d'humour.

11/2022

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Linguistique

Le langage de l'amour

Du fameux "coup de foudre" en passant par "tomber" amoureux au redoutable "il faut qu'on parle" , Julie Neveux, linguiste experte de l'expression de nos émotions, décrypte le langage de l'amour dans cet essai plein d'esprit. En quatre grandes parties illustrant les phases d'une relation amoureuse - l'amour fantasme, l'amour fusion, l'amour possession et l'amour figé -, elle traverse les grandes étapes de nos romances et fait parler nos expressions. Citant tour à tour Annie Ernaux, Stromae, Corneille, Fellini et d'autres, elle reprend les mots d'amour les plus communs comme les plus célèbres pour nous permettre de comprendre les vrais enjeux de nos dialogues amoureux. Normalienne, agrégée d'anglais, maîtresse de conférences en linguistique à Sorbonne-Université et dramaturge, Julie Neveux a publié John Donne : Le sentiment dans la langue (Editions Rue d'Ulm, 2013) et Je parle comme je suis : ce que nos mots disent de nous, disponible chez Points. "Un essai formidable". Slate

02/2024

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XIXe siècle

Julie, matricule 247

Entre fidélité aux faits historiques et fiction, l'auteure nous livre le destin brisé de Julie Binay. De son enfance au crépuscule de sa vie, en passant par les années de bagne, nous découvrons sa vie, ses aspirations, ses rencontres et son courage. En 1864, Julie naît dans une famille ouvrière, en Normandie. Trente ans plus tard, le bonheur pourrait être à portée de main. Elle est montée à Paris, elle travaille et s'est mariée. Mais la misère finit par causer sa perte. Elle accumule les petits larcins tandis que son époux la pousse à vendre ses charmes. Sa descente aux enfers la conduira jusqu'en prison. En 1895, Julie voit son existence bouleversée par une condamnation à la relégation collective, alors qu'elle a pourtant déjà achevé de purger sa peine. Chassée de France, séparée des siens, elle est envoyée en exil définitif et internée à Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane. Commencent alors la survie dans le monde impitoyable du bagne et un combat contre l'asservissement. Sous un climat suffocant, livrée aux maladies, astreinte à des travaux pénibles et privée de la moitié de son maigre salaire, elle fait face aux mornes journées, à l'hostilité de quelques camarades d'infortune, et à l'autoritarisme arbitraire des religieuses. Mais la solidarité et les liens d'affection reviendront éclairer l'existence de Julie. Un destin émouvant qui souligne les ravages de l'exclusion et nous enseigne le courage et la compassion. " Julie et moi sommes nées dans cette même ville de Bolbec ; elle, cent ans avant. Selon John, son arrière-petit-neveu, Julie a vécu durant toute son enfance dans le même quartier que moi ; elle était la fille d'une mère tisserande, comme moi. Toutes ces similitudes entre nous deux m'ont émue et rapprochée de Julie, qui me semblait désormais familière. Ecrire pour redonner vie à cette jeune femme, condamnée si injustement et cruellement à la relégation et à l'exil à vie, ainsi que pour réhabiliter sa mémoire, prenait dès lors tout son sens. " Muriel Meunier

08/2021

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