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Juif de personne

Extraits

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Littérature française

Juif de personne

Enfant, ses parents apprennent à Michel qu'il est juif. Tout le monde n'est pas juif, il a beaucoup de chance. Enfin, de son point de vue cela se discute. Il découvre peu à peu qu'il n'y a pas que des avantages : l'antisémitisme c'est simple, mais être Juif, c'est compliqué. Ses parents, qui ont survécu à la déportation, lui communiquent des principes d'appartenance et de transmission, ouverts et éclairés. S'il faut savoir d'où l'on vient, il faut surtout tracer son propre chemin. A l'aube de sa seconde vie, en plein hiver, Michel annonce à sa femme qu'il a décidé de partir seul à Auschwitz. Il a besoin de regarder le trou noir dont il a hérité, dans le blanc des yeux. Juif de personne est un livre émouvant et corrosif, souvent drôle, souvent tragique, souvent les deux en même temps. C'est un livre sur l'identité, l'amour filial, le devoir de rester libre et lucide.

10/2019

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Non classé

La rose de personne

"Un rien nous étions, nous sommes, nous resterons, en fleur : la rose de rien, de personne". Au plus près des bouleversements qui affectent son existence et son époque, Paul Celan signe avec La Rose de personne son livre souvent considéré comme le plus important. Sa dimension politique est affirmée dès la dédicace liminaire en souvenir du poète juif russe Ossip Mandelstam, victime du stalinisme. Dans ces poèmes qui tiennent à la fois de la ballade, de la satire, de la romance, de l'ode et de l'élégie, Celan fait entendre sa voix à la mémoire des voix assassinées à Auschwitz. Né à Czernowitz en Roumanie en 1920, mort à Paris en 1970, Paul Celan est l'auteur de neuf recueils de poèmes, dont Pavot et Mémoire, De seuil en seuil et Grille de parole, qui lui valurent le prix Georg Büchner en 1960. Traduction de l'allemand et postface de Martine Broda Edition bilingue Traduction de l'allemand et postface de Martine Broda Edition bilingue

03/2023

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témoignages personnels

Enfin Juif

Que se passe-t-il dans la tête d'un petit garçon, né à la fin des années trente, lorsque ses parents changent soudainement de comportement, sans rien lui dire ? Du jour au lendemain, on interdit au petit Serge de dire qu'il est juif. On lui demande même de porter un autre nom. Et, comme ça, sans explication, on lui annonce qu'il faut tout quitter pour partir vivre ailleurs. Le petit garçon parisien quitte Paris et part, avec sa famille, se réfugier en zone libre. Il se souvient des personnes qui leur ont permis de se cacher et de rester en vie. Il raconte ces mois d'école où il ne pouvait prendre le risque de se lier d'amitié avec les autres. Serge Plotitzki témoigne de la culpabilité ressentie d'être juif, comme s'il s'agissait d'une tare, aggravée par des années de dissimulation de sa véritable identité. En revenant sur son passé et sur les crimes perpétrés lors de la Seconde Guerre mondiale, l'auteur s'étonne de l'absence de culpabilité des responsables et du manque de sanctions infligées. Certains coupables se sont enrichis, et d'autres se sont vu offrir des postes importants dans une Allemagne en reconstruction. Encore aujourd'hui, aucune excuse aux victimes n'a été faite. Que pouvons-nous espérer d'un monde qui ne punit pas ses criminels ? Serge Plotitzki est né dans les années trente. En 1945, à ses sept ans, il réalise l'horreur que fut la Seconde Guerre mondiale et tout ce que sa famille a traversé. Grâce à la clairvoyance de ses parents et à la chance, il a survécu. Mais est-il vraiment sorti indemne de cette guerre ? C'est à cette interrogation que Enfin Juif, son premier ouvrage, répond.

06/2021

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Réalistes, contemporains

Le juif arabe

Fraîchement diplômé, un peu paumé et déboussolé par son retour en Israël, Asaf se plonge dans une enquête intime sur un sombre souvenir familial... Le meurtre de son arrière-grand-père par un jeune Arabe qu'il avait adopté. Une histoire souvent entendue, mais jamais questionnée. A travers ces récits parallèles, Asaf Hanuka, auteur consacré internationalement du Réaliste et de Je suis toujours vivant, nous livre un éclairage personnel, nuancé et bouleversant. C'est un pan d'histoire d'Israël qui se dessine et à travers lui, celle de la relation judéo-arabe et de l'identité des juifs arabes.

06/2023

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Biographies

Proust du côté juif

"Il n'y a plus personne, pas même moi, puisque je ne peux me lever, qui aille visiter, le long de la rue du Repos, le petit cimetière juif où mon grand-père, suivant le rite qu'il n'avait jamais compris, allait tous les ans poser un caillou sur la tombe de ses parents." Tout le monde cite cette phrase de Proust, comme si elle donnait le fin mot de son rapport au judaïsme. Mais personne ne sait d'où elle vient. Madame Proust, née Jeanne Weil, ne s'était pas convertie : "Si je suis catholique comme mon père et mon frère, par contre, ma mère est juive", rappelait Proust à Robert de Montesquiou durant l'affaire Dreyfus. Certains voient dans cet aveu de la distance, voire de la honte de soi comme Juif, de même qu'ils soupçonnent d'antisémitisme les descriptions de Swann, Bloch ou Rachel dans la Recherche. Or il parut d'abord en anglais dans un hebdomadaire sioniste, The Jewish Chronicle, dans un hommage d'André Spire après la mort de Proust. D'où une enquête de deux côtés. D'une part dans la communauté juive. Comment Proust fut-il lu durant les années 1920 et 1930, dans la presse consistoriale, qui n'avait que faire de son roman, et par les jeunes sionistes, qui firent de lui un héros de la "Renaissance juive" ? D'autre part au Père-Lachaise, dans le caveau de Baruch Weil, l'arrière-grand-père de Proust, et auprès de sa descendance, dont Nathé Weil, le grand-père de Proust, et de nombreux oncles et tantes, cousins et cousines inconnus, huissier franc-maçon, colons en Algérie, ingénieur bibliophile, compositeur fou... Les deux fils se nouent et les côtés se rencontrent. Le destinataire de la fameuse phrase était Daniel Halévy, camarade du lycée Condorcet, et le manuscrit de la nécrologie d'André Spire est retrouvé. Le côté juif de Proust n'aurait-il plus de secret ?

03/2022

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Théâtre - Pièces

Le vieux juif blonde

Sophie, une jeune fille blonde de vingt ans, issue d'une famille catholique et bourgeoise, affirme être Joseph Rosenblath, un vieux juif rescapé d'Auschwitz, enfermé dans un corps qui n'est pas le sien. Dans le magnifique monologue d'Amanda Sthers, l'émotion contamine chaque réplique, et nous interroge sur notre propre identité. Tout semble lapsus, allusion, révélation. A l'ère des chocs et des confusions, un texte tendre et troublant sur le genre et les croyances. " Quand j'ai écrit Le vieux juif blonde, j'avais vingt-six ans. J'étais enceinte de mon second fils, donc femme et homme à la fois, et prisonnière d'un corps qui ne me ressemblait plus. J'ai grandi entre plusieurs religions et cultures, et mon étrangeté est tricotée partout dans ce texte si personnel, comment imaginer alors qu'il puisse devenir universel ? Une multitude de thèmes se bousculent mais le propos central est de savoir si nous sommes obligés de ressembler à ce que notre enveloppe corporelle nous impose, si notre psyché est forcément en accord avec notre âge, nos traits, et notre sexe, si une jolie jeune fille blonde a le droit d'être profondément triste. Ce monologue de théâtre dont le succès m'a dépassée a bouleversé ma trajectoire et ma vie. "

01/2025

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