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Joyce McDougall

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Psychologie, psychanalyse

Joyce McDougall

L'œuvre de Joyce McDougall est à l'image de son auteur, séduisante, chaleureuse et réfléchie ; elle associe le cosmopolitisme à une grande facilité d'expression. Elle a tiré parti de tous les conflits au sein des sociétés anglo-saxonne puis française et s'est construite de façon personnelle, à l'écart de toute prise de position dogmatique. Sa grande originalité s'exprime avec un talent inhabituel pour nous faire partager tous les mouvements d'une cure psychanalytique, aussi bien du côté du divan que du côté du fauteuil. Son pouvoir de metteur en scène du drame qui s'y joue permet à ses lecteurs, devenus spectateurs, de participer pleinement au déroulement des phénomènes psychiques en jeu. Ses théorisations, prenant en compte tous les courants qui traversent la psychanalyse, s'appuient toujours en premier lieu sur la clinique et sont remodelées chaque fois que les faits viennent les infirmer.

01/1997

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Essais

Joyce McDougall, au regard de la clinique d'aujourd'hui

Plus ouvertement qu'hier, le champ clinique des identités sexuelles " dégenrées ", des hauts potentiels, des néosexualités, des addictions multiples ou du surgissement de psychosomatoses, déconcerte l'analyste. Qu'advient-il des notions de subjectivité et d'intimité depuis la révolution numérique ? A quelles conditions l'invention d'une clinique analytique du XXIe siècle resterait-elle encore freudienne ? Une psychanalyste a anticipé, exploré et incarné ce questionnement novateur : Joyce McDougall (1920-2011). Depuis la seconde moitié du siècle dernier, cette analyste néo-zélandaise a su échapper aux clivages qui agitaient la scène analytique française, dialoguant avec ses collègues de la Société psychanalytique de Paris (SPP) comme avec Donald W. Winnicott, Jacques Lacan, Piera Aulagnier. Distillant le pluralisme et l'ouverture, elle soutint une inventivité clinique qui ne reculait pas devant les cas difficiles. En ce temps où cherchent à s'imposer des pratiques psychothérapiques multiples, n'est-il pas urgent et utile de se laisser enseigner par la richesse de son oeuvre ? Et avec elle de faire le pari du sujet freudien ? C'est ce que proposent les vingt-quatre contributeurs réunis dans cet ouvrage : poursuivre un chemin ouvert par cette analyste lumineuse.

05/2023

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Psychologie, psychanalyse

Plaidoyer pour une certaine anormalité

A ceux, aujourd'hui nombreux, qui ne voient dans la psychanalyse que la forme moderne de l'effort pour «normaliser» toute expression déviante, ce livre apporte une double réponse. D'une part, il existe une «suradaptation» à la réalité dont seule l'expérience analytique révèle la misère psychique sous-jacente. D'autre part, les «déviations» les plus aberrantes témoignent, quand on parvient à en reconstruire le scénario inconscient, d'une créativité remarquable. S'il est rare d'entendre des psychanalystes plaider pour une certaine anormalité, c'est qu'il est rare aussi d'en rencontrer qui consentent à mettre en question, au-delà même de leur savoir et de leur méthode, leur identité d'analyste. Or c'est aux «cas» qui ébranlent celle-ci que s'intéresse plus particulièrement Joyce McDougall : les patients qui, pour être différents du «bon névrosé classique», sont trop rapidement étiquetés comme caractériels, pervers, narcissiques, psychosomatiques. En fait, pour peu qu'on sache aller au-devant de leur souffrance, ils portent l'analyste aux limites de l'analysable, du représentable, du narrable. C'est sur ce terrain, où il faut sans cesse inventer pour comprendre, que nous conduit l'auteur, avec une exceptionnelle liberté de pensée et de style.

11/2001

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Psychologie, psychanalyse

Eros aux mille et un visages. La sexualité humaine en quête de solutions

Nos vies seraient assurément plus simples - mais aussi plus pauvres - si notre sexualité était comme chez l'animal réductible à un instinct préformé qui connaît son objet, sa finalité, ses modes de satisfaction. Comme nous serions plus assurés si notre sexe anatomique garantissait notre identité sexuelle. Or le polymorphisme et la persistance de la sexualité infantile antérieure à la maturation des organes génitaux, la bisexualité psychique, les conflits d'identification, l'existence de cet énigmatique X nommé libido, capable de migrer là où on l'attend le moins, compliquent sérieusement le tableau. Eros ne nous laisse pas en paix, au point que Joyce McDougall peut ouvrir son livre avec cette affirmation : "La sexualité humaine est essentiellement traumatique." Ce sont les multiples visages d'Eros que l'auteur scrute avec le talent qu'on lui connaît, renouvelant, entre autres, au cours de son exploration, nos vues sur la féminité et l'homosexualité féminine, sur les perversions et l'addiction, ou encore sur les diverses formes des éclosions psychosomatiques. L'étendue et la fraîcheur de l'expérience clinique, ici largement convoquée, font du lecteur un compagnon de ce que Joyce McDougall aime appeler le "voyage psychanalytique".

05/2000

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Psychologie, psychanalyse

Théâtres du Je

Toute psyché est théâtre, tout " Je " est répertoire secret de personnages oubliés, méconnus, en quête d'auteur et de drame, toute psychanalyse une scène où se répètent, se déploient et se transforment les scénarios inconscients. Des scénarios que Joyce McDougall découvre dans ce qu'elle nomme le Théâtre de l'Interdit, qui reste marqué par Œdipe, et le Théâtre de l'Impossible, modelé par Narcisse. Ces deux modalités se conjuguent sans cesse, comme le montrent les nombreux cas ici analysés avec une acuité peu commune. Quand les mots manquent, l'inconscient est le plus demandeur ; quand le plateau paraît désert, la représentation, bouffonne ou tragique, est le plus traversée de bruit et de fureur.

04/2004

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Poches Littérature internation

Giacomo Joyce

Depuis 1905, Joyce est à Trieste. Durant les premiers mois de l'année 1913, il fait de nouvelles tentatives afin de faire publier Dubliners tout en avançant dans l'écriture du Portrait et commençant Ulysse. Est-ce par lassitude de voir son premier livre refusé ou par peur de se voir vieillir — il a passé la trentaine —, toujours est-il que, malgré son lien avec Nora définitivement noué, il va s'amouracher d'une de ses élèves, Amalia Popper. Comme, jeune homme, il avait aimé en secret Mary Sheehy, il se prend d'adoration pour Amalia lui faisant une cour discrète, digne d'un collégien. Cela durera plusieurs mois et, surtout, cette expérience provoque l'écriture de Giacomo Joyce. Son manuscrit, conservé par Stanislaus, ne sera publié que de façon posthume par Richard Ellmann. Cet étrange poème en prose est des plus précieux ; il représente une étape majeure entre l'écriture du Portrait et celle d'Ulysse.

09/2018

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