Attribuer à Anne Frank un coauteur, dans la rédaction de son journal, n’est pas nouveau. Otto Frank, son père, avait fait paraître la première version du texte, issu du carnet à carreaux rouges où sa fille s’épanchait. Or, le Fonds avait rappelé dernièrement que des droits supplémentaires s’appliquaient, puisque le livre a été publié à titre posthume. D'autre part, son père avait signé un prologue historique détaillant le contexte – celui d’Amsterdam, où Anne se cachait des soldats nazis. Mais il avait également opéré un travail éditorial. Juste assez de texte, pour... prolonger la protection des droits d’auteur sur le texte jusqu'en 2030, voire 2050.