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Journal d'un homme libre en prison

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Journal d'un homme libre en prison

Début 1980, un homme vient d'être incarcéré. Pour démêler les raisons de son incarcération, il doit remonter dans le temps et choisit d'écrire un journal pour se justifier ou se connaitre.

11/2014

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Journal de prison

Il mérite d'être appelé le "Nelson Mandela bengali". Sheikh Mujibur Rahman fut emprisonné pendant dix ans de sa vie pour avoir rêvé d'un Bengale libre où l'identité culturelle bengalie serait plus importante que l'identité religieuse musulmane majoritaire. Il était entré en politique dans les dernières années de la lutte des Indiens pour s'affranchir du joug britannique. Issu d'une famille musulmane de la classe moyenne rurale du Bengale, il fut d'abord enthousiasmé par la création du Pakistan, un Etat séparé qui serait le refuge des musulmans de l'Inde libérée des Anglais. Mais il devait déchanter dés le lendemain de la création du nouvel Etat, le 14 aoùt 1947. L'imposition de l'ourdou comme langue officielle unique du Pakistan, alors que le Pakistan-Oriental d'expression bengalie représentait les deux tiers de la population totale du pays, constitua le premier acte d'une longue série d'agressions contre le peuple bengali. Dès lors, Sheikh Mujibur Rahman, avec son parti, la Ligue Awami, allait vouer sa vie k la cause d'un nationalisme bengali, d'abord linguistique et culturel, puis politique, administratif et économique. Ce long combat fut aussi un combat pour la démocratie, contre la dictature du général Ayub Khan, qui abattit sa répression sur le pays k partir de 1958. Son rôle de dirigeant de ce mouvement légaliste et non-violent devait valoir k Sheikh Mujibur Rahman le titre populaire de "Bangabandhu", l'"Ami du Bengale". Mais l'intransigeance des militaires et de la classe politique de la partie occidentale du pays, face à la victoire des partisans de Sheikh Mujibur Rahman dans les urnes, devait conduire à la sécession de la partie orientale du pays, en 1971, suivie d'une guerre pour la libération du Bengale. La victoire, favorisée par l'intervention militaire indienne en décembre 1971, aboutit à la naissance d'un nouveau pays sur la carte du monde : le Bangladesh. Sheikh Mujibur Rahman en fut le premier dirigeant, avant d'être assassiné lors d'un coup d'Etat, le 15 août 1975.

06/2021

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TF 677 - Journal de prison

Préface, mis en forme et commentaire de Francis Bergeron Né en 1885, issu d'un milieu modeste, Henri Béraud (1885-1958) va connaître, par son seul talent, un début de notoriété à partir de 1903, notoriété locale, d'abord, puis nationale, après la guerre, en tant que reporter. Le succès va venir grâce au prix Goncourt qui le distingue, en 1922. Ce succès ne fera que s'amplifier dans les années d'avant-guerre et pendant la guerre, par ses talents de polémiste, qui s'exercent en "une" de l'hebdomadaire Gringoire, ceci jusqu'à l'invasion de la Zone Libre qui, mettant un terme à l'autonomie, certes relative, de Vichy, conduisit son éditeur et ami, Horace de Carbuccia, et beaucoup de ses proches du monde intellectuel et littéraire, à évoluer dans leur vision géopolitique. Béraud, lui, continue à proclamer sa fidélité à l'Etat français, et ne met pas en sourdine son anglophobie, une hostilité qui datait de sa jeunesse, le souvenir des incidents de Fachoda, la rivalité franco-britannique en Afrique, et réaffirmée après un reportage qui l'avait conduit en Irlande, pendant la grande répression des nationalistes catholiques par le gouvernement britannique. Les colonnes de Gringoire lui sont désormais fermées. Béraud tempête, et publie une diatribe contre cette censure exercée à son encontre : Les raisons d'un silence. Lors de la libération de Paris, Béraud ne s'enfuit pas ni ne se cache. Il habite avenue Niel à Paris. Le 23 août, alors qu'il dîne avec un ami, Jean Herbert, le futur directeur du "Théâtre des deux ânes" , il est arrêté par des hommes se revendiquant de la Résistance, emprisonné et jugé parmi les premiers intellectuels présumés collaborateurs. Le procès va se dérouler en deux jours, la première journée étant consacrée, pour l'essentiel, aux articles de Béraud publiés pendant le Front populaire, et à sa responsabilité supposée dans le suicide du ministre socialiste Roger Salengro. Un témoin, l'amiral Muselier, et des jurés, réclament sa mort, en cours d'audience, ce qui n'est pas banal. Il sera en effet condamné à mort. La sentence sidère tous les autres détenus politiques de l'Epuration, en attente de jugement. Si Béraud, qui n'avait eu aucun contact avec l'armée et les autorités d'occupation, dont le crime supposé était d'avoir continué à écrire ce qu'il écrivait avant-guerre, qui ne cachait pas sa germanophobie, et plus globalement sa xénophobie, est condamné à mort, quel sort attend donc les vrais collaborateurs ? Pendant 15 jours, Béraud va porter les chaînes du condamné à mort, avant que Charles De Gaulle le gracie, sur intervention de François Mauriac. Interné à Poissy, puis au bagne de l'île de Ré, il sera libéré en 1950, et passera les dernières années de sa vie à Saint-Clément des Baleines, aux "Trois bicoques" , tout au nord de cette île qu'il avait contribué à mettre à la mode.

06/2022

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Littérature française

La prison de la force

" Tout le monde a dévoré Les Mystères de Paris, même les gens qui ne savent pas lire. " Théophile Gautier La célèbre fresque d'Eugène Sue, enfin en format poche ! Les Mystères de Paris ont été publiés en feuilleton dans Le Journal des Débats entre juin 1842 et octobre 1843. Cette fresque touche à des sujets tabous quasiment jamais décris dans la littérature jusqu'alors : le peuple et la misère, la noirceur de la société de l'époque, sa brutalité, sa violence ce qui donne au roman une portée sociale forte qui aura des répercutions dans toute la société de l'époque. Car, comme le dira Théophile Gautier " Tout le monde a dévoré Les Mystères de Paris, même les gens qui ne savent pas lire. " En effet, c'est une saga à la portée universelle qui sera suivie par toutes les couches sociales. Des plus populaires aux plus bourgeois, les lecteurs se passionneront pour cette épopée. C'est également une peinture de la ville de Paris, personnage à part entière, de ses habitants campés par des héros aux noms évocateurs et inoubliables : La Goualeuse, la Chouette, Rigolette, Bras-Rouge... Rodolphe est le héros par excellence, prince qui défend les opprimés, d'autres connaissent la rédemption comme Le Chourineur, ancien bagnard qui se rachètera par ses bonnes actions, d'autres encore représentent le Mal par excellence, comme le notaire véreux Jacques Ferrand. Tous cohabitent, tentent de survivre ou de faire fortune, avec plus ou moins de succès et d'honnêteté. Roman social et roman d'aventures, le texte d'Eugène Sue est à la fois sombre et lumineux, souvent très rythmé et avec des touches d'humour. Les Mystères de Paris d'Eugène Sue, succès phénoménal du XIXe siècle, n'ont hélas pas connu la même postérité que les oeuvres de certains de ses contemporains, auxquels il aura pourtant ouvert la voie, comme Hugo qui publiera quelques années plus tard Les Misérables. Il est temps d'y remédier !

11/2023

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Littérature française

Le dernier jour d'un condamné

Le Dernier Jour d'un condamné, écrit par Victor Hugo, est un roman poignant qui plonge le lecteur au coeur de l'agonie d'un homme condamné à mort. Dans cette édition en grands caractères, l'oeuvre emblématique de Hugo est rendue accessible à tous, offrant une lecture fluide et agréable. L'histoire se déroule à une époque où la peine de mort était encore monnaie courante. Le protagoniste, dont nous ne connaissons pas le nom, est un condamné à mort qui attend son exécution imminente. A travers les pages de son journal intime, il nous livre ses pensées les plus intimes, ses peurs, ses regrets et ses espoirs. Victor Hugo, avec sa plume magistrale, nous plonge dans l'esprit tourmenté de cet homme qui se trouve face à sa propre fin. Il nous fait ressentir toute la cruauté de la peine capitale, remettant en question la légitimité de cette pratique barbare. A travers les mots de son protagoniste, Hugo nous pousse à réfléchir sur la justice, la société et la nature humaine. Le Dernier Jour d'un condamné est un roman puissant qui ne laisse personne indifférent. Il nous confronte à notre propre humanité, nous obligeant à nous interroger sur nos valeurs et notre rapport à la vie et à la mort. Avec cette édition en grands caractères, l'oeuvre de Victor Hugo devient accessible à tous, permettant à chacun de plonger dans cette histoire captivante et de se laisser emporter par les émotions intenses qu'elle suscite. Le Dernier Jour d'un condamné est un livre incontournable de la littérature française, un témoignage poignant sur la condition humaine et une critique acerbe du système judiciaire de l'époque. Plongez dans cette lecture captivante et laissez-vous emporter par la plume magistrale de Victor Hugo. Impression en "gros caractères" . Extrait : "Ceux qui jugent et qui condamnent disent la peine de mort nécessaire. D'abord, parce qu'il importe de retrancher de la communauté sociale un membre qui lui a déjà nui et qui pourrait lui nuire encore. S'il ne s'agissait que de cela, la prison perpétuelle suffirait. A quoi bon la mort vous objectez qu'on peut s'échapper d'une prison ? Faites mieux votre ronde, si vous ne croyez pas à la solidité des barreaux de fer, comment osez-vous avoir des ménageries ? "

01/2015

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Sciences politiques

Les confessions d'un révolutionnaire

Les confessions d'un révolutionnaire racontent les positions de Proudhon face à la révolution de 1848. Condamné à la prison, il va écrire ce journal vif et contradictoire, qui le fera connaître d'un large public, alors qu'il vient d'avoir 36 ans. C'est " l'histoire d'un penseur entraîné malgré lui dans le somnambulisme de sa nation. " Un livre de constats et de rêves, écrit du 24 février 1848 au 8 juillet 1849. Face à l'événement, il se lance dans la politique active. Proudhon propose une transformation de la société, ni libérale, ni communiste, une nouvelle société fondée sur la coopération et l'autonomie, hors de tous les pouvoirs autoritaires. Inventer l'organisation d'une économie solidaire avec un autre système de crédit et des banques mutuelles, fonder un crédit gratuit pour les travailleurs. Rêve-t-il ? Peut être, mais ce penseur paradoxal, encore si mal étudié, semble aujourd'hui étrangement contemporain quand tout s'écroule : le socialisme totalitaire et le capitalisme libéral fondé sur l'exploitation systématique. Proudhon va-t-il enfin réveiller les endormis et soulever les énergies critiques actives, après un siècle de gâchis et de massacres ? En tout cas, ses paroles vivaces, écrites comme des lettres aux travailleurs démunis sont prémonitoires : " Il s'agit de faire les travailleurs, tous les travailleurs, rois, d'esclaves qu'ils sont. Or, dans toutes les utopies, présentes, passées et futures, réalisées ou non réalisées, le travailleur est esclave, toujours esclave. " Cette édition a été réalisée dans les années trente par Daniel Halévy, un ami de Charles Péguy et l'auteur d'un Nietzsche.

01/2002

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