Josette Wouters

C'est avec une infinie tendresse que Fanny Dubar veille sur ses petits-enfants dont les parents n'ont pas vraiment le temps de s'occuper. Elle a le coeur broyé quand sa fille quitte le village avec sa famille pour suivre son mari...

De retour au village après la Libération, la famille Dubar reprend peu à peu ses marques. L'économie repart et il faut saisir les opportunités : le père de Miette souhaite ouvrir une boulangerie et embarque sa famille dans l'aventure. Mais Fanny, la grand-mère, veille de près comme de loin sur sa famille... Une saga familiale au lendemain de la Seconde Guerre mondiale... Antoinette avait bricolé une sorte de sac à dos pour sa fille. En le faisant, elle ne put s'empêcher de songer à celui qu'elle avait elle-même porté comme une voile reployée pendant le voyage de l'exode jusqu'à Colleret. A l'époque, elle était sur le point d'accoucher et elle avait préparé les affaires nécessaires à portée de main au cas où... Aujourd'hui, voir l'enfant qu'elle attendait alors, harnachée comme elle-même l'avait été, l'émouvait d'une façon intense. A tel point que Maxime se demanda s'il était bien raisonnable de la laisser seule pendant une semaine. Mais, tout était prêt et les billets de train achetés... Fallait y aller. Il embrassa ses petits et sa femme en leur disant : à bientôt. Mais lui aussi avait le coeur pincé.

De retour au village après la Libération, la famille Dubar reprend peu à peu ses marques, unie dans le quotidien. Mais l'économie repart et il faut saisir les opportunités : le père de Miette souhaite ouvrir une boulangerie et veut embarquer sa famille dans l'aventure. Fanny, la grand-mère, qui veille sur tous et notamment ses petits enfants, voit à nouveau son univers basculer : comment réagir à cette annonce d'un nouveau départ, d'un nouvel exode ? Une saga familiale, roman tendre et émouvant, au seuil des trente glorieuses, dans ces années de la reconstruction.

"Zélie Zébrouck posa son panier et ses sandales sur la petite terrasse en bois qui devançait la cabine. Elle sortit la clé de sa poche. Elle se pencha pour la mettre dans la serrure. Elle n'en eut pas le temps. La porte s'ouvrit violemment. La vieille femme ne put l'éviter. Le nez éclaté, elle tomba à la renverse, la tête enfouie dans son foulard qui but le sang. Des mains la tirèrent vers l'intérieur. Les sandales et le panier resté debout suivirent le même chemin. La porte se referma." Qui est à l'origine des évènements étranges ou tragiques qui perturbent Gravelines en cette fin du mois d'août ? Des antinucléaires ? Des chasseurs ? Des mécontents de la vie ? Le lieutenant Baudion retrouve vite ses réflexes de policier lorsque, simple figurant dans le son et lumière de la ville, il est témoin d'un incident qui le pousse à mener l'enquête dans les milieux les plus divers.

De retour au village après la Libération, la famille Dubar reprend peu à peu ses marques. L'économie repart et il fait saisir les opportunités : le père de Miette souhaite ouvrir une boulangerie et embarque sa famille dans l'aventure. Mais Fanny, la grand-mère, veille de près comme de loin sur sa famille...

Caroline Bellancourt et Simon Brabant s'aiment depuis la maternelle. Mais, en 1961, ils sont encore mineurs. Impossible de se laisser aller à leur passion amoureuse. Tomber enceinte hors mariage, c'est la honte. Les parents de la jeune fille essaient de les tenir éloignés l'un de l'autre. Peine perdue, les deux amoureux entament des études supérieures dans la même ville universitaire et ils ont bien du mal à résister au désir qu'ils éprouvent l'un pour l'autre. C'est Maud, étudiante en médecine, femme libérée avant l'heure qui amorce leur révolution sexuelle en faisant découvrir la pilule à son amie Caroline.