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Joinovici

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Joinovici

Comment faire fortune quand on ne sait ni lire ni écrire ? Facile : il suffit de s'appeler Joseph Joinovici et de n'avoir aucun scrupule. Chiffonnier puis ferrailleur dans la France des années 30, cet orphelin illettré va connaître une ascension fulgurante : collabo, juif décoré Aryen d'honneur, il accumulera une fortune colossale en dénonçant des centaines de malheureux pour revendre leurs biens... avant de se faire bombarder Grand Résistant en août 1944 ! Véritable araignée, il aurait pu prospérer longtemps, et pourtant il va chuter, victime de la vengeance de ceux que l'on n'attendait pas...

11/2016

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Joinovici

Comment faire fortune quand on ne sait ni lire ni écrire ? Facile : il suffit de s'appeler Joseph Joinovici et de n'avoir aucun scrupule. Chiffonnier puis ferrailleur dans la France des années 30, cet orphelin illettré va connaître une ascension fulgurante : collabo, Juif décoré Aryen d'honneur, il accumulera une fortune colossale en dénonçant des centaines de malheureux pour revendre leurs biens... avant de se faire bombarder Grand Résistant en août 1944 ! Véritable araignée, il aurait pu prospérer longtemps, et pourtant il va chuter, victime de la vengeance de ceux que l'on n'attendait pas...

04/2022

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Historique

L'empire de Monsieur Joseph

Il était une fois en France conte l'histoire de Joseph Joanovici, juif roumain devenu l'homme le plus riche de France pendant l'occupation. Ferrailleur, collabo, résistant, il fut pour certain un criminel, pour d'autres un héros. C'est le cheminement de ce personnage ambigu baptisé le "roi de Paris" par ceux qui ont croisé sa route, que relate avec justesse cette saga au thème délicat. "Monsieur Joseph" se confie sur son lit de mort aux côtés de Lucie-Fer, celle qui fut sa plus fidèle compagne. Intelligence avec l'ennemi, corruption de fonctionnaires, contrebande, enrichissement personnel et même meurtre seront reprochés à la Libération à celui qui possédait pendant l'occupation un appartement en plein coeur de la préfecture de police. Portant fièrement la rosette de la résistance, Joseph reçoit les plus huppés du Tout-Paris, alors que de sombres nuages annoncent la fin de son règne... Age : A partir de 14 ans

03/2023

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Vichy

Ces juifs de France qui ont collaboré

Des personnalités représentatives de toutes les sensibilités du judaïsme français ont accepté d'exercer de hautes responsabilités au sein de l'Union générale des israélites de France (UGIF), créée en novembre 1941 parle gouvernement du maréchal Pétain. La plupart de ces personnalités ont entretenu des relations de confiance, voire amicales, avec Xavier Vallat, premier commissaire général aux Questions juives. En zone nord et après l'occupation totale du territoire, les rapports furent évidemment beaucoup plus difficiles avec le service antijuif de la Gestapo, mais l'UGIF, malgré l'arrestation de plusieurs de ses dirigeants, assuma son rôle jusqu'au bout, sacrifiant parfois des Juifs étrangers pour sauver des Juifs français et refusant à plusieurs reprises de cacher des enfants juifs dans des familles chrétiennes de crainte qu'ils ne soient catéchisés. Un avocat sioniste, Kadmi Cohen, disciple de Jabotinsky et ami de Xavier Vallat, a participé, quant à lui, à l'élaboration du second Statut des Juifs. Puis, après la nomination de Darquier de Pellepoix et l'aggravation des persécutions antisémites, il soumit à André Lavagne, chef du cabinet civil du Maréchal, un plan visant à permettre aux Juifs de quitter la France dans la dignité pour s'installer en Palestine. À Drancy, des Juifs internés ont accepté d'assurer la police intérieure du camp. Quelques-uns ont même poussé le zèle jusqu'à se porter volontaires pour traquer leurs coreligionnaires dans les rues de Paris. D'autres accompagnèrent des SS à Nice, après l'évacuation de la ville par les Italiens en septembre 1943, pour y participer à des rafles en tant que " physionomistes ". Ce livre s'achève sur l'examen du cas Joinovici, que Roger Hanin a tenté de réhabiliter dans un téléfilm diffusé sur TF1 le 26 novembre 2001. faux résistant, cet affairiste sans foi ni loi ne fut pas seulement le plus gros fournisseur des troupes d'occupation. Il dénonça et dépouilla ses propres coreligionnaires. Et, dans les bas-fonds de la trahison, on le vit s'acoquiner avec ces redoutables auxiliaires de la police allemande que furent Henri Lafont et ses truands de la rue Lauriston.

09/2010

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Hôtel des Chutes

Déborah Lifchitz, une des premières ethnologues à avoir fait des recherches en Afrique aux côtés de Michel Leiris, puis Denise Paulme, déportée et assassinée à Auschwitz dans la réalité, survit et part au Congo Belge avec Vital, un compagnon d'origine grecque, victime des expériences médicales dans les camps. Déborah et Vital se rencontrent à l'hôtel Lutétia en été 1945, où les déportés ont été ramenés ; on se retrouve d'emblée dans le Paris de l'immédiat après-guerre. Vital fait partie de la communauté séfarade de Rhodes, implantée au Congo depuis le tout début du XXe siècle, c'est donc sa famille qu'il va rejoindre à Kinshasa, puis à Stanleyville (aujourd'hui Kisangani). La vie de cette communauté au Congo (très peu connue chez nous) est évoquée dans le détail de sa vie quotidienne (à lire Carol Mann on ne peut s'empêcher de penser aux descriptions de George Orwell dans Une Histoire birmane, ou d'André Gide dans Voyage au Congo). Déborah est confrontée au système colonial belge, elle se révolte contre l'injustice de son fonctionnement, alors qu'avant-guerre, en tant qu'ethnologue durant ses voyages en Afrique, elle ne l'avait pas vraiment mis en question. Elle rencontre Patrice Lumumba (et d'autres futurs activistes), elle se lie avec l'un d'entre-deux, Félix ; leur histoire sentimentale deviendra un véritable scandale de moeurs. Ce récit est le résultat d'un travail de recherche remarquable, à la fois sur le fond et la forme. Il a débuté lorsque Carol Mann a vu une tombe juive dans le cimetière de Kisangani et qu'elle a tenu à remonter la filière. Le personnage du trafiquant, Joseph Joanovici à Paris, pendant l'Occupation, et celui de la puissante marchande Balimanga, sont réels. Patrice Lumumba était effectivement à Stanleyville à cette époque mais n'avait encore rien du révolutionnaire qui sommeillait en lui. Enfin, toutes les références sont tirées de documents authentiques. Voici un livre magistral qu'on ne lâche pas et dont on ne sort certainement pas indemne.

03/2022

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Szkolnikoff, le plus grand trafiquant de l'occupation

Le 10 juin 1945, un corps calciné est découvert à proximité de Madrid. L'homme est identifié sous le nom de Mendel Szkolnikoff, un Juif d'origine russe, curieusement détenteur d'un passeport allemand. Il s'agit sans doute du plus gros trafiquant de l'Occupation, plus important que le célèbre Joanovici. Arrêté avant guerre pour diverses escroqueries, il est, depuis 1941, un agent financier des Allemands, notamment de la SS. Mais l'affaire Szkolnikoff, c'est surtout le plus grand séquestre de la Libération : 2 milliards de francs de l'époque accompagnés de 2 autres milliards d'amende. Car Szkolnikoff a bâti en très peu de temps, pour le compte de l'occupant, un immense empire immobilier et hôtelier : il détient des rues entières de l'Ouest parisien et des dizaines de "palaces", essentiellement sur la Côte d'Azur. Tous ces biens étant mis sous séquestre à la Libération, l'affaire Szkolnikoff se prolonge jusqu'à nos jours. Cet ouvrage révèle que les autorités françaises poursuivent en effet les descendants de l'affairiste au nom d'une condamnation prononcée après sa mort, ce qui est illégal ! L'hôtel Martinez à Cannes, dont les procédures sont encore en cours, soixante-dix ans après les faits, est au coeur de ce rocambolesque dossier qui n'a pas livré tous ses secrets. Pour qui Szkolnikoff travaillait-il vraiment et d'où tirait-il ses protections ? De Himmler, de Goering l'affairiste, ou de plusieurs dignitaires nazis à la fois ? Quelles sommes, apparemment énormes, a-t-il mis à l'abri dans les banques monégasques, espagnoles ou suisses avant de mourir, et que sont-elles devenues ? D'où venait le mystérieux commando qui a capturé et tué Szkolnikoff en Espagne en 1945, après l'avoir délesté des 600 millions de francs en bijoux qu'il emportait dans sa fuite ? Szkolnikoff est-il même mort en 1945 ? Personnage à tiroirs, connu jusqu'ici des seuls spécialistes, Szkolnikoff n'avait jamais fait l'objet d'une recherche fouillée. Cette enquête, menée dans plus de 6000 cartons d'archives provenant de cinq pays différents, apporte enfin des réponses étayées aux multiples fantasmes autour de cette affaire. Ancien grand reporter et journaliste d'investigation à TF1, auteur de nombreux documentaires, Pierre Abramovici, est aujourd'hui historien.

01/2014

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