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Jerzy Hildebrand

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Romans historiques

Wanda. De la Sibérie à Anvers, le courage de la différence

Née dans une famille juive aisée tout à fait intégrée dans la bonne société polonaise, Wanda, la mère de l’auteur, se retrouve veuve sans le savoir : son mari a été exécuté par les Soviétiques lors du massacre de Katyn. Elle sera déportée en Sibérie avec son fils de quatre ans. Une déportation qui leur sauvera la vie lorsque les troupes nazies envahiront la Pologne. Dans cette prison à ciel ouvert, elle devra oublier qu’elle a été une jeune femme un peu frivole pour devenir une quasi-pauvresse animée par la farouche volonté de vivre et de faire vivre son enfant. De retour en Pologne après la guerre, ils y seront en butte à l’antisémitisme et connaîtront le sort réservé à tant de Juifs laïcs transbahutés d’un pays à l’autre, pour finir leur errance en Belgique. Le portrait émouvant d’une femme parvenue à rester elle-même à travers les convulsions du vingtième siècle, où l’humour permet de tenir à distance ce que le récit pourrait comporter de trop dur. Un des plus beaux hommages qu’un fils ait rendus à sa mère, avec cet énorme mérite de ne pas tenter d’en faire une sainte, mais de peindre une femme courageuse, pragmatique, libre, pleine de gaîté et d’humour, dont les qualités étaient parfois contrebalancées par quelques travers et des préjugés d’un autre temps. Eminent neurologue, Jerzy Hildebrand a été professeur à l’Université libre de Bruxelles, chef du service de neurologie à l’hôpital Érasme, spécialiste des complications neurologiques du cancer dont il fut un pionnier. La retraite venue, il est resté consultant bénévole à l’Institut Bordet et au service Mazarin de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière (ce qui lui valut la Légion d’honneur). Quasi personne, dans ses condisciples, ses confrères, ses patients, n’était au courant de son extraordinaire trajet de vie, tant cet homme était pudique. Frappé aujourd’hui par la maladie qu’il a voué toute son existence à combattre, il fait montre d’un courage et d’une lucidité extraordinaires devant les échéances proches, qu’il connaît mieux que personne. Il a donné des instructions pour mourir dans la dignité si son état devait devenir incompatible avec celle-ci, une latitude qu’inexplicablement la France refuse encore à ses citoyens.

02/2013

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Cinéma

Jerzy Skolimowski. Signes particuliers

Après des poèmes remarqués et des scénarios pour Andzej Wajda et Roman Polanski (Les Innocents charmeurs, Le Couteau dans l'eau),Jerzy Skolimoski a été le représentant le plus talentueux du jeune cinéma polonais des années 60 avec Signes particuliers : néant, Walkover et Le Départ, salués alors avec admiration par Jean-Luc Godard. En 1967, Haut les mains ! lui vaut de graves problèmes de censure qui le forcent à s'exiler ; il entame une nouvelle carrière plus chaotique, marquée par d'autres grands films (Deep End, Le Cri du sorcier, Travail au noir, Le Bateau-phare, Ferdydurke). Il tourne en Italie, aux Etats-Unis et surtout en Angleterre, en s'adaptant admirablement à des contraintes économiques inconfortables. En 1991, il se retire pour s'adonner totalement à la peinture, qu'il a toujours pratiquée parallèlement au cinéma. Puis en 2008, c'est un très attendu retour avec Quatre Nuits avec Anna, suivi d'Essential Killing, deux films qui le placent à nouveau parmi les cinéastes contemporains les plus importants. Ce livre réunit des admirateurs de longue date de Skolimowski ; il a pour ambition de cerner les modulations d'une oeuvre protéiforme en mêlant entretiens avec le cinéaste, témoignages d'amis et de collaborateurs, mises en perspective historiques et essais critiques. Divisé en quatre parties correspondant aux quatre étapes du parcours de Skolimowski : les premiers films en Pologne (1959-1967) ; l'exil (1967-1991) ; la peinture (1992-2008) ; le retour au cinéma et en Pologne (2008-2012), l'ouvrage forme un ensemble critique très riche où se répondent des points de vues variés.

02/2013

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Littérature française (poches)

Le labyrinthe de Jerzy

II était une fois un être. Sans se souvenir comment, sans en voir le pourquoi, il s'est éveillé dans un monde qui ne le comprenait pas. Là où il voyait l'unique, ce monde lui inculquait le multiple. De cette scission est né le chaos, de ce chaos est née la peur, et sur les fondations de cette peur s'est élevé le Labyrinthe. C'est au centre du labyrinthe que se trouve sa fin. C'est là qu'on peut découvrir une issue, tourner les verrous dans les clés pour trouver le sens du labyrinthe. Pour cela il nous faut gagner notre liberté, nous devons nous rencontrer. Mon feu brûle comme jamais et éclaire un morceau de l'axe de séparation. Un bruit sourd, un tremblement. La pierre vibre et le monde s'ouvre enfin à moi. Vais-je m'ouvrir au monde ?

12/2009

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Littérature étrangère

Jerry Engels

1951 : l'Amérique est en pleine guerre de Corée et le rapport Kinsey a ouvert les portes des chambres à coucher. A l'université de Penn State, Jerry Engels suit ses cours en dilettante, gravite dans le monde des associations étudiantes et songe parfois à s'engager. Une seule chose cependant le fascine : l'amour. De rupture en idylle, d'échec scolaire en fiasco sentimental, de petite amie étudiante en maîtresse prof de lettres, sa quête du bonheur va lui faire vivre quatre mois d'aventures drolatiques, en voiture et au lit, dans des bars et des bagarres, sauveur chevaleresque et modèle nu. Jerry Engels est une farce romantique, et Jerry un clown philosophique en perpétuel mouvement, irresponsable, irrésistible. Si à un demi-siècle de distance cette Amérique semble révolue, notre héros, lui, avec sa fureur de vivre, son éternelle jeunesse, sa soif de discourir et son entrain amoureux, nous parle aussi de nous, et son éducation sentimentale constitue une célébration à la fois comique et fervente de la vie, dans la lignée des premiers romans de Philip Roth.

12/2005

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Poches Littérature internation

Jerry, chien des îles

On retrouve dans Jerry, chien des îles, un des derniers romans de London, deux de ses thèmes de prédilection : la description des îles Salomon et des coutumes des autochtones, et l’animal en tant que héros. Jumeau de Michael, chien de cirque, Jerry, le jeune terrier au poil fauve, est arraché à sa « famille ». Après avoir appartenu à un négrier massacré au cours d’une révolte d’esclaves, il passe de maître en maître, cherchant à sauver sa peau, au sens premier du terme… « Je vais en tirer quelque chose de frais et vif, avec une psychologie canine qui ira droit au cœur des amis des chiens et droit au cerveau des psychologues qui, d’habitude, sont des critiques sévères de la psychologie canine », écrivait London à son éditeur en 1915. Et de fait, le roman rejoint brillamment Croc-Blanc et L’Appel de la forêt au panthéon animalier de l’auteur.

05/2009

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Musique, danse

Jerry Lee Lewis. Lost & Found

L'histoire du scandale du mariage de Jerry Lee Lewis, démon originaire de Louisiane, en 1958 - on découvrit qu'il avait, à l'âge de 22 ans, épousé sa petite cousine Myra âgée de 13 ans avant même d'avoir divorcé de sa précédente épouse - avait depuis longtemps établi la réputation de l'homme et de sa musique. Le scandale sera toujours plus excitant que n'importe quelle autre histoire. Toute sa vie, Jerry Lee sera hanté par ce cuisant souvenir et ne doutons pas qu'à sa mort, ce fameux scandale figurera en première ligne de tous les hommages qui lui seront rendus dans les journaux. Avec cet ouvrage, l'auteur laisse le scandale aux autres. Il préfère s'intéresser à l'époque qui vit se croiser accidentellement le rockabilly finissant et le raz-de-marée de la beatlemania. L'auteur décrit les années difficiles qui ont précédé le fameux concert de Hambourg en 1964 - une nuit historique non seulement pour Jerry Lee, mais aussi pour tous les albums live. Puis l'auteur nous décrit les années tourmentées qui suivirent ce concert historique, et l'apogée de Jerry Lee lorsqu'il entra dans les hit-parades country à la fin des années soixante et pendant les années soixante-dix. Joe Bonomo réussit l'exploit fascinant de rendre vivante cette période de la vie de Jerry Lee. En dépit de ventes d'albums calamiteuses, de maigres cachets, du naufrage de sa vie privée, d'un changement de maison de disques et d'une consommation ahurissante de drogues et d'alcool, Jerry Lee a tenu bon. Ignoré du public et souvent trahi, le Killer a réussi à enregistrer l'un des plus grands albums de rock'n'roll de l'histoire, le Live At The Star-Club, qu'on peut aussi appeler le père du rock'n'roll.

01/2013

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