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Jean-Pierre Bois

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Jean-Pierre & Luc Dardenne / Seraing

Ce livre s'inscrit dans une continuité. Un précédent volume, Antonioni/Ferrare, interrogeait une ville et un mode d'écriture. Il s'agissait d'écrire sur le cinéma d'Antonioni et sur la ville de Ferrare qui, c'était une hypothèse, a construit son regard, et d'expérimenter par ailleurs un mode d'écriture à la lisière de la fiction. Réfléchir à l'urbain et tenter de trouver une écriture "juste" pour parler des films reste le moteur de ce nouveau projet. La ville de Seraing sert d'écrin à presque tous les films réalisés par les frères Dardenne. L'hypothèse, tette fois, est qu'en travaillant sur la durée et en inscrivant leurs films dans un environnement social précis, en accordant une place déterminante au travail et à ses variantes dans le temps, Jean-Pierre et Lut Dardenne ont contribué à définir un paysage. La construction de l'ouvrage repose sur trois séjours successifs à Seraing en compagnie de Guy Jungblut, à nouveau sollicité pour les photos qui encadrent l'écrit. Ces photos n'ont pas le statut de simples illustrations. Les séquences photographiques constituent un regard autonome sur la ville, ses particularités et ses failles. A plusieurs reprises, elles ont relancé le travail d'écriture qui parfois s'épuisait entre descriptions vaines et réflexions sociologisantes déconnectées du terrain. Le texte avance à partir de thèmes associés à la ville, son inscription dans l'histoire industrielle de la région, sa structuration, son fleuve, les bois qui l'enserrent, les ruines qui la trouent : des thèmes mis en regard des manières de filmer des frères Dardenne, tels les déplacements incessants des personnages, leurs gestes, leur relation au monde du travail et à la parole. D'autres pistes encore sont explorées, celle de frontière, de seuil, de passage, de lieu. Le fil narratif s'autorise des retours, des redites, des précisions d'un chapitre à l'autre. Il ne s'agit pas de démontrer mais de parcourir un chemin fragile, cabossé, incertain ; une réflexion forte de ses convictions mais sans cesse assaillie par le doute. Un troisième volume devrait poursuivre le parcours : un voyage en Allemagne sur les traces de Wim Wenders, de Berlin à Wuppertal. Il s'agira alors de se risquer à passer du côté de la fiction.

03/2021

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Rossbach 1757

Rossbach, 5 novembre 1757 : ces mots évoquent la débandade de l'armée commandée par le prince de Soubise, qui ne doit sa place qu'à l'amitié du roi et de la trop puissante marquise de Pompadour... C'est un peu facile, Soubise mérite mieux. On a tendance à oublier que la vie du prince, élevé à la dignité de maréchal l'année suivante, ne se réduit pas à cette défaite que la fuite rend honteuse. Il faut la replacer dans son triple contexte : celui de la guerre de Sept Ans, guerre franco-anglaise, achevée par la victoire de l'ennemi héréditaire ; en Allemagne, celui de la campagne d'une armée franco-impériale au service des ambitions de Marie-Thérèse ; et en France, celui d'un royaume miné dans toutes ses structures par le puissant mouvement des idées véhiculées par les Lumières. Mais plus encore, si la défaite française de Rossbach doit tenir une place dans l'histoire, c'est surtout parce qu'elle est, pour le roi de Prusse Frédéric II, sa première victoire allemande plus que simplement prussienne : elle fonde en ce 5 novembre 1757 l'immense mouvement national qui conduit à l'Unité de l'Allemagne au XIXe siècle, inscrite dans une sorte de généalogie militaire : Rossbach en 1757, Iéna en 1806, Sedan en 1870. Le royaume de Prusse, par la guerre, est alors devenu Empire allemand. Rossbach, et plus largement la mémoire de la guerre de Sept Ans, restent dans la première moitié du XXe siècle les repères de la puissance militaire d'un nouvel ennemi héréditaire, contre lequel deux autres guerres s'engagent encore avec une brutale défaite française, en août 1914 comme en juin 1940.

06/2021

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Histoire des mentalités

Le mythe de Mathusalem. Histoire des vrais et faux centenaires

Des potions à base de gentiane aux concoctions de fortifiants variés, chaque époque a inventé des remèdes pour vivre vieux et en bonne santé. Les élixirs de longue vie que préparaient les alchimistes du Moyen Age nous font à présent sourire. Mais il n'y a pas si longtemps l'eau de jouvence du Dr Schulz, les liqueurs organiques du neurologue Brown-Séquard, le sérum du biologiste soviétique Bogomoletz ont fait croire que la vieillesse était une maladie dont on pouvait guérir. Et si notre époque a inventé le mot " supercentenaire ", dès l'Antiquité les historiens recensaient déjà de longues listes de personnes illustres aux longévités extraordinaires, même si elles n'atteignaient pas les 969 ans de Mathusalem. Depuis l'aube des temps, l'homme a rêvé de vivre le plus longtemps possible. C'est l'histoire des innombrables méthodes qu'il a inventées pour réaliser ce rêve que raconte cet ouvrage. Un rêve - ou un fantasme - qui resurgit aujourd'hui avec la méthode de " restriction calorique " et autre " immortalité cybernétique ". Une aspiration qui est en train de devenir réalité, puisque la population ne cesse de vieillir et qu'atteindre le cap des 100 ans ne paraît presque plus être un exploit.

03/2001

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Romans policiers

Le Bois aux loups

Note de l'éditeur : un excellent polar, qui comblera les attentes des lecteurs du genre. Un style soigné et littéraire, un scénario et une procédure cohérents. Jean-Pierre Bertalmio glisse quelques références historiques qui s'emboitent astucieusement dans le puzzle de l'intrigue. Le tout est peint sur la magnifique toile lozérienne, où la description de l'environnement - d'une rigoureuse fidélité - enchante. On est projeté à Mende, sur les causses, dans les forêts touffues qui engloutissent promeneurs et autochtones. Des personnages hauts en couleur qui prennent vie au fil des pages et des rebondissements. C'est rare qu'un polar prenne racine dans ce sublime département. Il fallait un pinceau de qualité pour donner relief et chatoyance à cette toile recouverte de conifères et de roches, avec autant de brio. Ecrasée sous les nuages accrochés à la montagne, noyée de pluies et de neige, terre d'accueil de nombreux réfugiés, l'inaccessible Lozère ressuscite la légende de la fameuse Bête du Gévaudan. En ce début de journée du mois d'avril, cet appel matinal ne l'avait pas plus surpris que d'habitude. Il savait qu'il ne restait jamais bien longtemps à glandouiller dans son minuscule bureau situé au dernier étage de l'hôtel Beauvau, juste sous les combles. En général, quand on le sollicitait, c'était urgent. Mais cette fois-ci, l'urgence, elle-même, devenait pressante. Les quelques mots de Lebrun, l'éminence grise du ministre de l'Intérieur, en disaient long sur son aspect gravissime, le fait qu'un hélicoptère de la gendarmerie l'attendait dans la cour d'honneur également. Il en allait certainement du sort du gouvernement et lui, le commissaire divisionnaire Gabriel Lambert, en était l'un des derniers défenseurs.

12/2024

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Autres collections (6 à 9 ans)

Ti Jean de la Réunion

Si un jour, vous allez sur l'île de la Réunion, c'est sûr, vous entendrez parler de Ti-Jean. Ti-Jean, c'est le galopin des rues, le gamin des champs, le lutin des bois. Il est aussi de tous les temps. Car, chose étonnante, Ti-Jean ne grandit pas, ne vieillit pas, il reste toujours un enfant. Tout cela à cause des extraordinaires aventures qui lui sont arrivées, voilà bien longtemps.

10/2018

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Le Disparu des Grands Bois

Réquisitionné par la Milice pour partir travailler en Allemagne en 1943, Pierre n'en est jamais revenu. Est-il mort ou vivant ? Personne ne peut le dire. Son père, Jean, a multiplié les démarches pour le retrouver. Mais sept années de recherches infructueuses sont venues à bout même de cet homme volontaire et irascible, dont tout le village se méfie. La vie néanmoins continue... Son plus jeune fils, Martial, a repris la ferme et Lisette, la cadette, vit une belle idylle avec François Ducrozet. Leurs deux familles pourtant peinent à s'accorder. Cette mésentente trouverait-elle son origine dans la disparition de Pierre ?

05/2021

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