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Jean-Paul Meunier

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Un monde sans Paul Bocuse

Les Meunier sont cuisiniers de père en fils depuis des générations dans le petit village de Condrieu. En 1910, un drame familial provoque la fuite de Georges Meunier. Il va exercer son talent de cuisinier pour les grands de ce monde dans les palaces de la Belle-époque, dans la brigade d'Auguste Escoffier à Londres et dans les cuisines du tsar Nicolas II à Saint-Pétersbourg, avant de se retrouver, après la Première Guerre mondiale, sur le plus grand paquebot français du début des années 1920, le Paris, qui va conduire à sa déchéance. Après la Seconde Guerre mondiale, son fils, Jean Meunier, formé par les plus grands chefs de l'époque, s'installe à Dijon, nouvelle capitale mondiale de la gastronomie, où il va connaître un destin fabuleux. Consacré "Cuisinier du siècle", il fait la gloire de la gastronomie dijonnaise et française. Véritable Dieu vivant, adulé par ses disciples, ce Jupiter de la cuisine moderne, à l'égo surdimensionné, doit aussi gérer une vie privée trépidante. Un roman historique, doublé d'une saga familiale, qui embarque le lecteur dans la grande cuisine française du XXe siècle, et le plonge dans les cuisines bourguignonnes et lyonnaises, sans jamais le laisser sur sa faim.

11/2022

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Abécédaire poétique

Voilà comme l'auteur, Jean-Paul Meunier dit Reinuem se présentait : "Je suis un piégeur de mots ; quand une phrase me trotte par la tête, elle sert souvent de point de départ à mes contes Je pratique l'écriture automatique pour ce qui concerne les idées qui me traversent l'esprit. Par contre, je travaille longuement la forme. Mes sources d'inspiration sont des objets apparemment insignifiants et j'appuie sur "l'accélérateur : pourquoi une cuvette de WC ne ressemblerait-elle pas à une gueule de fauve ouverte menaçant un dompteur ? Je raconte des histoires en déformant ce que je regarde, en utilisant des prismes surréalistes, insolites et monstrueux parfois. Quand j'écris une phrase assez bien balancée, je m'inquiète toujours de savoir si elle est réellement de moi ou si elle m'a été suggérée par une lointaine réminiscence ".

12/2020

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L'éveil de l'Afrique noire

Très tôt, le philosophe Emmanuel Mounier s'intéresse à la question de la colonisation en Afrique. Quand ce texte paraît en 1948, sa revue Esprit a déjà publié deux grands dossiers sur le sujet. Son voyage en Afrique noire en 1947 n'est donc pas le fruit du hasard. Sous la forme de notes de voyage, de synthèse par pays ou de bilan plus distancié, Emmanuel Mounier décrit et analyse ce qu'il voit, avec une étonnante capacité de discernement, voire d'anticipation : il exprime son inquiétude devant une Afrique qui ne saurait concilier modernité et richesses ancestrales, et déjà il dénonce une élite tentée de n'être ni vraiment africaine ni vraiment européenne. L'éveil de l'Afrique noire apparaît ainsi comme le premier grand texte anticolonialiste publié en France ; Emmanuel Mounier propose une voie juste, qui évite les pièges d'aujourd'hui : ni diabolisation de l'ère coloniale ni nostalgie colonialiste, mais réelle écoute de l'autre. Un récit fondateur d'une rare beauté et d'une grande profondeur.

05/2007

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Introduction aux Existentialismes

La dernière absurdité du siècle devait être la mode de l'existentialisme : la livraison au bavardage quotidien d'une philosophie dont tout le sens est de nous arracher au bavardage. Naguère, les étourdis avaient assez d'instinct pour ne boire que de la mousse de pensée, quand ils tenaient à griser leur étourderie de belles raisons. Les étourdis sont aujourd'hui si étourdis qu'en veine d'excitants, ils ont piqué juste sur l'essaim de doctrines qui introduit toute réflexion par une condamnation à mort de l'étourderie. Ils ne le savent même pas. La détresse du monde enfermée entre les limites d'un café où l'on cause, et voilà leurs chers coeurs apaisés. Tel est le premier malheur de l'existentialisme. Mais ce malheur grotesque éveille déjà l'intérêt : la dérision, en général, fréquente les parvis des dieux. Un malheur ne vient jamais seul. S'il est un mot qui semblait s'annoncer par lui-même sans erreur possible, c'est bien celui d'existentialisme. Mais quand il quitte la société des philosophes pour se lancer dans le monde, il va justement désigner une vogue qui fait du néant l'étoffe de l'existence. Personne ne se doute, hors quelques cercles plus avertis, que l' "existentialisme" représentait déjà le courant le plus riche et le plus abondant de la philosophie contemporaine en un temps où le grand talent de Jean-Paul Sartre s'intéressait à la confiture sous des aspects plus immédiats que ceux de la psychanalyse existentielle. Il n'est pas question d'user de représailles et d'exclure Jean-Paul Sartre de l'existentialisme, parce que l'aile mondaine de son influence se livre à une escroquerie d'étiquette. Mais il n'en est pas moins temps de rendre à chacun son dû et, écartant le tumulte de la mode, de ramener ce mélange d'existentialisme et d'inexistentialisme, qui constitue le sartrisme, à sa situation propre : le dernier surgeon d'une des traditions existentialistes, tradition qui, issue de Heidegger, s'est elle-même constituée en opposition radicale avec les fondateurs de la philosophie moderne de l'existence. Notre dessein est de rétablir ici cette tradition dans son ampleur oubliée. Aucune n'a plus à dire, en effet, au désespoir de l'homme contemporain. Mais son message n'est pas un message de désespoir. Aucune ne l'arme mieux contre ses folies. Mais elle propose mieux, contre les folies aveugles, qu'une folie lucide. A la rigueur, il n'est pas de philosophie qui ne soit existentialiste. La science arrange les apparences. L'industrie s'occupe des utilités. On se demande ce que ferait une philosophie si elle n'explorait l'existence et les existants...

09/2021

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Littérature française

Les Murs Blancs

"Personne ne soupçonne l'existence des Murs Blancs. Pourtant cette propriété a marqué l'histoire intellectuelle et politique du XXe siècle. Elle a été aussi le lieu, où enfants, nous passions nos dimanches après-midi : la maison de nos grands-parents... Après la guerre, ce magnifique parc aux arbres centenaires, niché dans le vieux Châtenay-Malabry, est choisi par le philosophe Emmanuel Mounier, pour y habiter avec les collaborateurs de la revue qu'il a fondée : Esprit. Quatre intellectuels, chrétiens de gauche et anciens résistants, comme lui, Henri-Irénée Marrou, Jean Baboulène, Paul Fraisse, Jean-Marie Domenach, le suivent avec leurs familles dans cette aventure. Ils sont bientôt rejoints par Paul Ricoeur. Pendant cinquante ans, les Murs Blancs sont le quartier général de leurs combats, dont la revue Esprit est le porte-voix : la guerre d'Algérie et la décolonisation, la lutte contre le totalitarisme communiste, la construction de l'Europe. Et bien sûr, Mai 68... Une vingtaine d'enfants, dont notre père, y sont élevés en collectivité. Malheureusement, les difficultés nourries par le quotidien de la vie en communauté y deviennent de plus en plus pesantes... Peut-être est-ce une des raisons pour lesquelles cette demeure est tombée dans l'oubli. Pourtant, beaucoup d'intellectuels, d'artistes et d'hommes politiques y ont fait leurs armes : Jacques Julliard, Jean Lebrun, Ivan Illich, Chris Marker, Jacques Delors et... Emmanuel Macron. C'est aussi grâce à leurs récits et confessions que nous avons pu renouer avec notre passé : transformer un idéal difficile en récit familial et politique." L. et H. Domenach.

02/2021

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Littérature française

Les Murs Blancs

"Personne ne soupçonne l'existence des Murs Blancs. Pourtant cette propriété a marqué l'histoire intellectuelle et politique du XXe siècle. Elle a été aussi le lieu, où enfants, nous passions nos dimanches après-midi : la maison de nos grands-parents... Après la guerre, ce magnifique parc aux arbres centenaires, niché dans le vieux Châtenay-Malabry, est choisi par le philosophe Emmanuel Mounier, pour y habiter avec les collaborateurs de la revue qu'il a fondée : Esprit. Quatre intellectuels, chrétiens de gauche et anciens résistants, comme lui, Henri-Irénée Marrou, Jean Baboulène, Paul Fraisse, Jean-Marie Domenach, le suivent avec leurs familles dans cette aventure. Ils sont bientôt rejoints par Paul Ricoeur. Pendant cinquante ans, les Murs Blancs sont le quartier général de leurs combats, dont la revue Esprit est le porte-voix : la guerre d'Algérie et la décolonisation, la lutte contre le totalitarisme communiste, la construction de l'Europe. Et bien sûr, Mai 68... Une vingtaine d'enfants, dont notre père, y sont élevés en collectivité. Malheureusement, les difficultés nourries par le quotidien de la vie en communauté y deviennent de plus en plus pesantes... Peut-être est-ce une des raisons pour lesquelles cette demeure est tombée dans l'oubli. Pourtant, beaucoup d'intellectuels, d'artistes et d'hommes politiques y ont fait leurs armes : Jacques Julliard, Jean Lebrun, Ivan Illich, Chris Marker, Jacques Delors et... Emmanuel Macron. C'est aussi grâce à leurs récits et confessions que nous avons pu renouer avec notre passé : transformer un idéal difficile en récit familial et politique." L. et H. Domenach.

04/2024

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