Recherche

Jean-Marie Laclavetine

Dossiers

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

La Maison des absences

Frères et soeur, trois adolescents : Simon, Anne, Paul. Entre un père austère et malade et une mère effacée, entre la maison bordelaise des Chartrons et la maison de campagne des environs de La Réole, ils ont appris - ils ont cru apprendre - à ne ressembler qu'à eux-mêmes. Musiciens, ils s'accordent en un trio symbolique et réel. La musique est partout ; c'est en elle qu'ils se découvrent, se projettent. Mais le désir viendra ravager ce monde clos, irrémédiablement : un désir impossible qu'Anne fuit et autour duquel Simon rôde pour bientôt l'affronter, le dévoiler. On verra peu à peu l'harmonie se lézarder, on verra apparaître la peur, la rage, la violence, jusqu'à l'éclatement.

01/1984

ActuaLitté

Littérature française

La vie des morts

"Tu as coupé à un nombre conséquent d'enterrements, petite veinarde. Tu as échappé à tous ces coups qui un par un nous assomment et nous laissent comme des boxeurs groggy dans l'attente du gong final, tu as échappé aux gémissements, partie avec sagesse et un brin de désinvolture dans la pleine force de tes vingt ans". En publiant Une amie de la famille, récit centré sur la mort de ma soeur Annie et le silence qui dès lors a enseveli ma famille, je n'imaginais pas que ce livre allait provoquer tant de réactions, de retrouvailles, de surprises. Tous ces signes attestaient de la puissance de l'écriture, de ce qu'elle délivre ou dénoue. Alors j'ai décidé de montrer à Annie à quel point elle est restée présente. "La vie des morts", disait notre père, persuadé que sa femme et sa fille continuaient de lui parler. Ce n'était pas un songe de vieillard, c'était la simple vérité. J. -M. L.

10/2022

ActuaLitté

Littérature française

La vie des morts

En publiant Une amie de la famille, récit centré sur la mort de ma soeur Annie et le silence qui dès lors a enseveli ma famille, je n'imaginais pas que ce livre allait provoquer tant de réactions, révéler tant de coïncidences, amener tant de retrouvailles, de surprises, de découvertes. Tous ces signes attestaient de la puissance de l'écriture, de ce qu'elle rend possible, de ce qu'elle délivre ou dénoue. Alors j'ai décidé de dire à Annie ce que les vivants m'ont raconté d'elle, de lui montrer à quel point elle est restée présente. Je lui confie ma vie faite de rencontres, de livres écrits ou lus. Je mêle mes traits aux siens et à ceux des amis disparus. "La vie des morts", disait notre père, persuadé que sa femme et sa fille continuaient de lui parler. Ce n'était pas un songe de vieillard, c'était la simple vérité.

03/2021

ActuaLitté

Théâtre - Pièces

Le voyage au Luxembourg

Les morts font trop de bruit. Ils parlent fort. Ils bougent sans raison. Ils ne sont pas contents d'eux ni de nous. Ils trompent leur ennui en médisant de ceux qui leur ont survécu. Ils attendent, figés sur leurs portraits, sur les médaillons des tombes ; ils nous guettent, bien décidés à nous empêcher d'être heureux. Ils sont tapis dans les albums cachés au fond des greniers. Ils sont mal, ils ont mal, ils nous appellent. Ariane, l'unique personnage de la pièce, a décidé pour une fois de les écouter et de leur parler. A 'occasion de la mort de son père, qu'elle ne voyait plus, elle arrive dans l'entrepôt où sont entassés tous ses meubles. C'est là qu'elle se laisse interpeller par un portrait de sa mère, une charmante canaille qui se plaint amèrement du sort qu'on lui a fait... Création de la pièce en janvier 2000 au Théâtre national de Chaillot, avec Miou-Miou dans le rôle d'Ariane.

12/1999

ActuaLitté

Littérature française

première ligne

Dans ce roman se joue l'éternelle comédie des lettres. Après le suicide d'un prétendant à la publication, l'éditeur Cyril Cordouan décide de créer le club des " Auteurs Anonymes " où les drogués de l'écriture viennent raconter leur descente aux enfers : maniaqueries d'écrivains, renoncement à la vie normale, humiliations en tout genre... Sur fond d'intrigue policière se révèlent aussi travers et perversité des éditeurs, des journalistes et critiques, du système même. Jean-Marie Laclavetine dresse un tableau sans complaisance de la république des lettres où sont inextricablement mêlés la souffrance et le bonheur de l'écriture. Un roman jubilatoire à prescrire à tous ceux que la plume démange !

01/2000

ActuaLitté

Littérature française

Première ligne

Vous écrivez ? Ne dites pas non. J'ai l'œil. Pas de quoi avoir honte. Moi aussi, vous savez, j'ai un problème avec l'écriture. Vous avez mal, vous êtes mal ? La drogue vous tient ? Vous pensez qu'il n'y a rien à faire contre la dépendance ? Vous vous trompez. Arrêter d'écrire, c'est possible, pour peu qu'on soit compris et soutenu. Venez nous rejoindre au club, un de ces soirs. Nous nous réunissons dans l'arrière-salle du Caminito, rue des Cinq-Diamants. Venez. Vous n'êtes plus seul.

08/1999

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté