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Jean-Luc Jeener

Extraits

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Science-fiction

Le Territoire

Dans un monde qui pourrait être d'avant ou d'après notre ère, un petit groupe d'hommes survit au sein du Territoire. Ailleurs, ce sont les Sables avec leurs créatures étranges, leur violence, mais aussi l'inconnu. Pour ces créatures, le Territoire est un Eden dont ils sont rejetés. Jusqu'au jour où, d'une planète lointaine, surgissent des Etres en quête d'espérance... Dans la lignée de Rosny aîné, un roman de science-fiction qui mêle aventure, foi, espérance et bonheur de lecture.

02/2023

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Non classé

Pour en finir avec la liberté

Une des plumes du Figaro Magazine et de Valeurs actuelles, Jean-Luc Jeener est un des pamphlétaires les plus brillants de sa génération. Il s'insurge ici contre la dérive de nos sociétés qui cherchent à prévenir tout risque, à aseptiser la vie pour la prolonger indéfiniment et à dicter aux citoyens leur conduite par une série d'interdits et d'obligations. La crise sanitaire est un révélateur profond de nos dérives : déresponsabilisation des politiques qui s'abritent derrière les experts, démission de l'Eglise qui accepte une eucharistie cathodique, inaudibilité de toute voix discordante et résurgence de la délation de son prochain, qui serait oublieux du confinement, de son masque, de se faire tester... En fait, le virus ne fait que rendre plus saillante une évolution inquiétante plus profonde illustrée par de nombreuses dérives dont nous donnerons ici deux exemples. D'une part les lois mémorielles édictent une pensée officielle au lieu de permettre à la vérité de sortir vainqueur du débat et poussent les sceptiques vers le complotisme. D'autre part le principe de précaution est érigé en impératif absolu, muselant nombre d'initiatives de recherches et d'innovations. Dans un cas comme dans l'autre, c'est l'essence même de la démocratie, ancrée dans le débat et le respect de l'initiative de chacun, qui est menacée.

01/2021

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Sociologie

Pour en finir avec la culture

Le pamphlétaire bien connu, chroniqueur au Figaro et à Valeurs actuelles, Jean-Luc Jeener s'insurge contre le renvoi par nos dirigeants de la culture parmi les "activités non essentielles". Il dénonce la disparition de nos références culturelles et, plus encore, le glissement progressif vers une délégitimisation de notre culture, soi-disant marque de privilège mais en fait seule réelle garantie d'émancipation. Nos deux mamelles traditionnelles que sont la culture chrétienne et la culture classique se flétrissent car les jeunes générations ne s'y reconnaissent plus et ne s'y abreuvent donc pas. Les épreuves de culture générale des différents concours des grandes écoles sont supprimées les unes après les autres car soupçonnées d'être discriminantes socialement. Le populisme ambiant pousse à la méfiance face à toute parole un tant soit peu lettrée. La course aux textes courts nous fait perdre l'habitude de la fréquentation d'oeuvres et de la confrontation à une pensée articulée et complexe. Comme dirait Valéry, nous autres civilisations savons que nous sommes mortelles ; ne sommes-nous pas en train de nous suicider ?

01/2022

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Science-fiction

Le tyran juste

Un voleur à l'arraché est arrêté dans la rue ; la police remet son sac à la femme à laquelle il avait été dérobé puis interroge le coupable. Contre toute évidence, celui-ci nie les faits et ne montre pas le moindre remords. La police l'emmène à l'écart des regards et, sur décision d'un juge présent, l'abat. Nous sommes à Paris en 2323, le nouveau pouvoir qui a émergé à l'issue d'une guerre civile et a définitivement enterré la démocratie se veut "juste". Il vide les prisons mais juge en flagrant délit tout suspect avec deux seules issues possibles : l'acquittement ou la mort. Ce ne sont pas les faits qui sont jugés, mais la personne, considérée comme "bonne" ou "mauvaise". Une bonne personne n'est pas forcément de celles qui ont combattu pour la victoire du régime et un opposant n'est pas par essence considéré comme une mauvaise personne ; il s'agit ici de savoir pour chaque citoyen si ses qualités l'emportent, ou non, sur le poids de ses mauvais penchants. Le juge suprême a tout pouvoir de décision, sans appel possible. Terrorisée, la population se soumet. L'auto-génocide s'étend aux "inutiles" : ceux qui errent dans la vie sans emploi, sans but et sans amour. De meurtre en crime, on suit le tyran juste, Robespierre de science-fiction, et son juge suprême, instrument de la justice divine sur terre. Peu à peu se dévoilent les kompromats qui les lient entre eux et les relient au pire des criminels : mangeur d'enfants, qui se révèle être un "juste", à l'aune des critères de cet enfer... Cette fable grinçante et glaçante pose des questions morales de fond, sur la pertinence de la justice des hommes, sur la valeur d'une vie, sur l'utilité de la prison. A l'heure de la montée du populisme et à une époque où la prudente lenteur de la justice est de plus en plus brocardée, prenons garde à ne pas nourrir de Khmers rouges en notre sein...

10/2024

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Théâtre - Pièces

Pédophilie suivi de Sensualité

Les deux pièces réunies ici Pédophilie et Sensualité ont été écrites et jouées à deux périodes de ma vie. Elles ont en commun le sexe et, comme pour mes autres pièces, une réflexion chrétienne sur le monde. Le théâtre que j'aime et que je défends se doit d'être miroir de la société et des hommes, réalité non point grossissante mais incarnée. Dans la première pièce, Pédophilie, c'est un ministre qui est accusé d'avoir eu des relations sexuelles avec une jeune fille à peine pubère. Dans Sensualité, une femme mûre tente d'entraîner un jeune homme dans son lit. Aucune des deux ne fait l'économie du réel de la sexualité. Elles pourront choquer ou déranger. C'est aussi une des missions du théâtre.

02/2014

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sociologie du genre

Pour en finir avec le féminisme

Comment un couple vit-il le féminisme ? Un homme et une femme de culture et de générations distinctes que la vie et la foi ont unis nous livrent le passionnant dialogue de leurs pensées. Deux textes croisés qui se répondent. Deux visions du monde qui achoppent l'une sur l'autre mais aussi bâtissent l'une avec l'autre. Tout en estimant que le combat du féminisme est un des plus beaux de notre siècle et que, comme un parcours à bicyclette, il ne saurait s'arrêter sans chuter, les auteurs s'inquiètent de certains de ses excès et de ses dérives. Défendant aussi bien la galanterie à la française que le droit de se faire importuner ou la complicité et la complémentarité entre les sexes, les auteurs militent pour un féminisme à la française, qui nous éviterait la montée de la méfiance et de l'enfermement, la judiciarisation des rapports sociaux et la permanente injonction faite aux femmes d'être des wonder women, mères parfaites et travailleuses accomplies. Le féminisme doit également inclure les hommes sans lesquels le combat pour l'égalité ne saurait être gagné. Egalité ne veut cependant pas dire identité et chercher à "dégenrer" la société est une ineptie. De même l'émancipation du patriarcat ne saurait se confondre avec un prosélitisme pour l'exclusion des hommes de la vie des femmes.

08/2024