Recherche

Jean-Clément Martin

Extraits

ActuaLitté

Révolution française

L'Exécution du roi

"D'une plume tout à la fois passionnée et contenue, Jean-Clément Martin porte la lumière dans un des moments les plus complexes de notre histoire. Un tour de force qui réunit la clarté et la subtilité" Historia. Le 21 janvier 1793, à 10 heures du matin, Louis XVI - considéré par ses sujets comme le représentant de Dieu sur terre et à la tâte d'une monarchie séculaire - est guillotiné publiquement. Comment un tel événement, impensable pour les contemporains, a-t-il pu se produire ? C'est à cette question que répond Jean-Clément Martin, montrant que l'exécution du roi est l'enjeu d'une lutte féroce entre toutes les composantes sociales et politiques générées par la Révolution (Feuillants, Girondins, Jacobins, sans-culottes, fédérés, royalistes) et que chaque camp se positionne face aux autres pour sa survie. Pendant le procès, à l'issue âprement débattue jusqu'aux derniers moments, la France oscille entre république et révolution. L'exécution renforce la république, matrice de la France d'aujourd'hui.

01/2025

ActuaLitté

Révolution française

Penser les échecs de la révolution française

"Terreur" , guerres de Vendée, impossible représentation du peuple, abandon des idéaux d'égalité : la Révolution française était-elle vouée à l'échec ? La Révolution est exemplaire dans l'histoire de France, par les espoirs qu'elle a suscités et les déceptions qu'elle a provoquées. Qui n'a loué l'enthousiasme de ses débuts et la grandeur de son projet ? Qui ne connaît les désenchantements causés par les violences, les massacres de Vendée, l'exclusion des opposants ou des femmes de la vie politique, l'ambiguïté des promesses abandonnées ? Ce livre expose et étudie les contradictions de la période révolutionnaire hors des polémiques ou des plaidoyers. Il ne s'agit ni de justifier les violences au nom d'idéaux parfois illusoires, ni de rejeter tout en bloc. Dans un essai incisif qui tire parti de décennies de recherches, Jean-Clément Martin fait l'histoire de ce qui a échoué dans le but de répondre aux débats encore vifs et de mieux penser les enjeux politiques et sociaux contemporains.

10/2022

ActuaLitté

Non classé

Robespierre

On le sait, aucune artère parisienne ne porte le nom de Robespierre, passé à la postérité comme l'archétype du monstre. Sans l'absoudre ni l'accabler, mais en le suivant pas à pas à travers chacune de ses prises de position politiques, Jean-Clément Martin montre que cette réputation a été fabriquée par les Thermidoriens. Après avoir abattu le "tyran", ils voulurent en effet se dédouaner de leur propre recours à la violence d'Etat. Ainsi, les 10 et 11 thermidor, qui voient l'exécution de "l'Incorruptible" et d'une centaine de révolutionnaires, servent à imputer au premier la seule responsabilité de la "Terreur". Non seulement cette accusation a réécrit l'histoire de la Révolution, mais elle continue à s'imposer encore à nous. Une démonstration sans faille et un livre à l'image de Robespierre : éminemment politique.

02/2018

ActuaLitté

Non classé

Robespierre

Le parti pris de cette nouvelle biographie de Robespierre - qui fait sa valeur et son originalité - est le refus revendiqué de toute approche psychologisante, de tout affect et de tout sensationnalisme. Nous voyons ainsi évoluer l'homme parmi ses pairs et ses rivaux, dont beaucoup ont partagé avec lui les mêmes expériences : une enfance difficile, une adolescence studieuse et une réussite sociale, mondaine et littéraire précoce. A travers ses multiples et successives prises de position politiques, y compris celles qui paraissent mineures, on comprend qu'il s'exprime en réponse aux Danton, Marat, Pétion, Saint-Just, Fabre d'Eglantine, Camille Desmoulins, Hébert, Collot d'Herbois, dans un jeu de bascule permanent, sans pouvoir exercer une quelconque magistrature suprême. Lorsqu'il paraît enfin pouvoir y accéder, il est condamné hors la loi par ses collègues, le 9 thermidor 1794. Chacun le sait, aucune artère parisienne ne porte le nom de Robespierre, passé à la postérité comme l'archétype du monstre. Sans l'absoudre, sans l'accabler non plus, Jean-Clément Martin explique que cette réputation a été fabriquée par les thermidoriens qui, après l'avoir abattu, voulurent se dédouaner de leur recours à la violence d'Etat : les 10 et 11 thermidor, qui voient l'exécution de Robespierre, de Couthon, de Saint-Just et de près de cent autres, servent en réalité à dénoncer "l'Incorruptible" comme le seul responsable de la "Terreur". Cette accusation a réécrit l'histoire de la Révolution et s'impose encore à nous. En historien, l'auteur démonte les mythes et la légende noire pour retrouver l'homme. Une démonstration sans faille et un livre à l'image de Robespierre : éminemment politique.

01/2016

ActuaLitté

Non classé

La Révolution n'est pas terminée

La période révolutionnaire demeure présente dans les mémoires comme dans les débats et sert de référence pour apprécier ce que nous vivons. La Révolution reste ainsi beaucoup plus clivante que les autres grands moments de notre histoire récente, nourrissant fantasmes et clichés. La "Terreur" et Robespierre qui en est tenu pour responsable, la guerre de Vendée et son assimilation aux massacres du XXe siècle, les affrontements mémoriels dès que tel personnage ou tel événement est proposé pour dénommer une rue témoignent qu'il n'y a ni oubli ni consensus, après plus de deux siècles. Il n'est pas assuré pour autant que cela soit à mettre au crédit de la Révolution en tant que telle : si elle retient notre attention, c'est pour toutes les questions sans réponse qu'elle suscite encore. Comme souvent, démontre avec brio Jean-Clément Martin, la présence du passé tient aux deuils inaccomplis. Non seulement la Révolution n'est pas terminée, mais le passé vit toujours dans le présent.

01/2022

ActuaLitté

Non classé

L'exécution du roi - 21 janvier 1793

Le 21 janvier 1793, à 10 heures du matin, Louis XVI — considéré par ses sujets comme le représentant de Dieu sur terre et à la tête d'une monarchie séculaire — monte sur l'échafaud. Comment un tel événement, impensable pour les contemporains, a-t-il pu se produire ? C'est à cette question que ce livre répond, montrant de manière très claire que l'exécution du roi est l'enjeu d'une lutte féroce entre toutes les composantes sociales et politiques générées et portées par la Révolution : Feuillants, Girondins, Jacobins, sans-culottes, fédérés, royalistes. Et que chaque camp se positionne face aux autres pour sa survie, d'où des luttes d'une rare violence, à la Convention comme dans la rue, ici documentées avec la plus grande précision. Il montre aussi et surtout comment le procès ne pouvait pas être un acte judiciaire, mais un acte éminemment politique à l'issue débattue âprement jusqu'aux derniers moments. Pendant le procès, la France oscille entre république et révolution ; l'exécution renforce la république — la France d'aujourd'hui —, c'est la grande leçon de cet ouvrage.

01/2021

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté