Dans les halls de gare ou d’aéroports, les foules passent à proximité de lui, l’oreille distraite, emmaillotées dans leurs soucis et leurs préoccupations. Pourtant, ils sont nombreux à ralentir, à s’arrêter même, pour l’écouter jouer. Lui, c’est Joe. Autrefois, c’était Joseph. Mais il préfère Joe. Il est assis face à un piano posé là, aux quatre vents de toutes les migrations quotidiennes, et il joue. Merveilleusement !