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Je reconnais ton regard

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Littérature française

Je reconnais ton regard

Coline est sage-femme. Lara est thanatopractrice. L'une cherche sa place dans sa propre vie, l'autre cache ses failles derrière un humour mordant. Tout semble opposer les deux femmes dont les quotidiens bien différents ne les prédisposent pas à se rencontrer ; jusqu'au jour où un événement dramatique fait basculer leur vie tout entière. Entre secrets enfouis et vérités à découvrir, Coline et Lara vont devoir faire face à leur passé pour apprendre enfin à se reconstruire, ensemble...

05/2025

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Littérature française

Sei Mona Lisa

La vieille était toute menue. Ses yeux étaient mouillés de larmes. Elle lui saisit les mains en murmurant des mots étouffés de sanglots. "Lisa, tu ne me reconnais pas ? Regarde-moi... Enfin, tu ne te souviens pas de moi, je le vois bien." La jeune femme eut beau lui dire qu'elle se trompait, qu'elle ne s'appelait pas Lisa, rien n'y faisait. La vieille femme continuait à lui répéter qu'elle l'attendait depuis longtemps et qu'elle avait des révélations à lui faire. Tout à coup, élevant le ton, elle lui lança : "Je vais te dire qui tu es réellement ! " Une histoire contemporaine qui emporte le lecteur jusqu'au coeur de la Renaissance italienne au côté de Léonard de Vinci. Ce thriller documenté apporte des révélations surprenantes sur le plus célèbre tableau du monde. Il lève le voile sur certains mystères entourant son illustre créateur et sur... le sourire énigmatique de la Joconde.

12/2021

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Littérature francophone

Rhapsodie québécoise

Né en Hongrie, Akos Verboczy est arrivé au Québec à l'âge de onze ans. Dans ce récit, il raconte comment il en est venu, peu à peu, (presque) sans douleur, à embrasser la culture québécoise et à partager ses idéaux. "Un délicieux autoportrait, plein d'humour, de finesse et de tranchant" Le Devoir Je suis un immigrant, c'est vrai. Le terme ne me dérange pas, le mot décrit bien une réalité qui est la mienne. Retenez seulement qu'être un immigrant ne m'a pas occupé à temps plein pendant toutes ces années. Et que venir d'ailleurs comme être d'ici n'est pas une vertu, ni un défaut, ni un fait intéressant ou futile en soi. Né en Hongrie, Akos Verboczy est arrivé au Québec à l'âge de onze ans. Il raconte ici comment il en est venu, peu à peu, (presque) sans douleur, à embrasser la culture québécoise et à partager ses idéaux. " Un délicieux autoportrait, plein d'humour, de finesse et de tranchant. " Louis Cornellier, Le Devoir " Récit pétillant d'humour, finement bien écrit, riche en observations pertinentes - et impertinentes -, Rhapsodie québécoise jette un regard cinglant sur les enjeux actuels de la question identitaire et de l'intégration des immigrants. " Christian Vachon, Librairie Pantoute " Un ouvrage maîtrisé et réussi. L'auteur, Akos Verboczy, se place solidement au coeur de son livre et on s'attache aussitôt à lui, à lui qui vous parle d'une voix sincère et chaleureuse qu'on reconnaît aussitôt pour celle d'un honnête homme, et sur un ton juste, souvent drôle, parfois même émouvant. Un essai incontournable. " Normand Baillargeon, Les Libraires

03/2024

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Fantasy

Cueille l'automne

Le vent se lève. D'abord inaudible, il forcit et me balaie le visage, me projetant huit ou neuf feuilles mortes éparses. Quelques clochettes pendues parmi les branches sont bousculées par ses caresses amères, et susurrent leur chatoiement métallique aux Palarbres qui conversent à voix basse. Je me tiens à l'orée du bois, sur les rives de la Clepsydrale qui le bordent. La lune se mire déjà dans ses eaux calmes, si noires qu'on dirait les flots d'encre du Mélanflot. La nuit n'est pas si avancée, et le soleil hésite à disparaître vraiment, à laisser sa place. Drakôn lui a demandé de rester encore un peu, pour magnifier la scène et offrir aux Soeurcières de la Troisième Voie l'intensité dramatique qui leur sied si bien. La lumière est d'or, et les tons sont rouges. Les feuillages brasillants rivalisent de couleurs, veulent afficher du mieux qu'ils le peuvent leur déclaration d'amour à l'automne. C'est bien pour cela que nous sommes toustes ici en cette fin d'après-midi. Pour les célébrations de la Moisson des Mots, comme chaque année dans notre douce Vallée. Aujourd'hui, je tremble de fierté dans tout mon coeur draconique. Les Soeurcières approchent, une à une, menées par maon collègue LAncoLibre, qui tient entre ses bras le produit de la Moisson. Notre assemblée doit communier ensemble autour de ces nouveaux mots. Parmi les silhouettes qui me rejoignent, enveloppées de brumes qui floutent leurs contours et dont elles s'arrachent à chaque pas, dans des volutes enfumées, se trouvent quatre autrices que je connais, et une nouvelle venue. Enfin, pas vraiment. LAncoLibre s'immobilise à mon niveau, me confie son fardeau. J'accueille les Soeurcières. Elles ont la tête baissée, comme l'exige notre rituel. Nous rejoignons une table de pierre emmoussée, au-dessus de laquelle se tendent les premières branches d'ors et de grenats des Palarbres enluminés d'automne. Notre cercle s'étend tout autour de la boîte que j'ai posée sur la pierre. Alors que je prends place en son coeur, la Vallée des Mots m'accompagne de sa grâce, et un rayon de lune s'attache à ma personne draconique, faisant miroiter mes écailles de mille réfractions opalines. J'admire un temps ces cinquante nuances de parme qui me nimbent d'un halo mystique, puis je prends la parole pour performer l'ouverture de la cérémonie. - Nous voici réuni·e·s pour accueillir de nouveaux mots, et glorifier la créativité de la mousse, des champignons et des sporules, des vrilles de cucurbitacées et des feuilles rousses. Ami·e·s, qu'apportez-vous à notre congrégation ?? Qui s'avancera dans la lumière de Drakôn ?? Je me retire, cédant la place à une première ombre, féliforme au demeurant. Lorsqu'elle entre dans la lumière de lune, qui a cessé de me suivre, un flash se produit, et elle paraît dans toute sa vérité. - Je me présente à vous, je suis Qat2kx. Je n'ai du chat que l'apparence, les iris verts et le miaulement déterminé même si faussement plaintif. Je vous emmène... Jodai Tokushu Kanazukai. Elle se tourne vers la table, se penche sur le coffret-aux-mots, qui frémit alors qu'elle s'apprête à l'ouvrir prudemment. Une sombre clarté en jaillit, aux couleurs de l'âme humaine torturée, qui nous parle d'une école, lointaine, perdue dans le bassin lémanique. Le ciel de l'automne se couvre d'images ? : des fuites d'eau, un chat, une directrice manipulatrice qui se délecte continuellement de mets psychiques savoureux, des conversations un rien absurdes... et Salomon, dont j'identifie aisément la pensée machinique. - Merci, Qat2kx, pour ces ... hum ... saveurs incongrues, j'argue. Qui poursuivra la ronde des mots ?? Ah, voilà. Avant même que la lumière de Drakôn ne se saisisse de son ombre, je la reconnais : elle arbore sur sa longue cape brune des motifs de feuilles dorées. Nous avons beaucoup travaillé ensemble récemment. J'apprécie beaucoup Ema, qui vient me rendre visite de temps en temps, quand elle n'a rien à faire à Vilaltierre. - Mais qui êtes-vous ?? Elle marque un temps d'arrêt théâtral, puis se place dans le cercle de lumière que sa consoeur a laissé vide. La lune la révèle toute sourire. - Je me présente à vous à mon tour, je suis Lordesfeuilles. Après ma Deuxième Quête, je me suis donné l'objectif d'une quête troisième. Et voici ma contribution ? : La Préférée. Le coffret-aux-mots crache son texte sans se faire prier, et les images envahissent de nouveau le ciel qui s'assombrit de minute en minute. La première chose que nous découvrons est un carosse. Noir. Des citrouilles énormes. Une bibliothèque pleine de secrets. Un lit à baldaquin. Nous lisons dans ces scènes disparates une sorte d'inquiétude rampante, nous y devinons une situation de sorcellerie ? ; pas de celle que nous pratiquons actuellement, marquée par de bonnes intentions et un rêve commun. - Merci, Lordesfeuilles, pour cette tempête et ces vents d'espoirs. Qui poursuivra la ronde des mots ?? Une ombre leste louvoie parmi nous, et son manteau est de nuit constellée d'écailles rouge passion. Il y a autant du loup que du dragon dans sa démarche, qui me rappelle mon lointain cousin Manidriss. Je ne me suis pas trompé. - Je me présente à vous, je suis Cécilia Perrot Gilbert. Je laisse Aurélie & Yanis se débrouiller seul·e·s un moment, le temps de vous présenter Le Rituel de la Voix. Elle enclenche le mécanisme. Effets son et lumière dans le ciel de la Vallée. Nous voyons une forteresse, des dragons (coucou Mani ? ! ), une guerre qui menace, des animaux parqués comme des marchandises. Puis la nuit éclate et se répand. Nous croyons à la fin du film, mais une tête de louvetelle s'étale devant nos yeux, tout en finesse, tout en sourire, parmi les étoiles. - Merci, Cécilia, pour la vibrante défense de celles et ceux qui ne peuvent dire, merci de porter leur parole. Qui poursuivra la ronde des mots ?? Des particules sablonneuses, comme autant de grains rêveurs, s'agrègent en une forme difficile à définir. Mais je ne suis pas dupe. Je sais qui elle est ? : comment la confondre avec qui que ce soit ?? C'est ma première stagiaire, avec qui nous avons partagé l'encre et les mots de la préface du précédent recueil. Et je ne partage pas l'encre avec n'importe qui ? ! La voilà grandie, maintenant. Autrice parmi nous. - Je me présente à vous, je suis The Dreaminoux. Je dois encore soutenir un rapport de stage, Ed ?? (Elle rit, et son rire a la saveur des embruns.) Trêve de bavardages, voici Depuis les Nuits de Sable. Le coffret-aux-mots s'est enhardi, et les images viennent alors qu'elle ne s'est même pas encore tournée vers lui. Des diapositives. Une fille en regarde une autre dans les yeux. Un bel échange de sourires d'amour. Diapo suivante. La fille est seule et contemple le souvenir enfumé de sa compagne envolée dans les sables du temps. Diapo suivante. Elle rêve. Il y a quelqu'un d'autre avec elle. Que font-iels ?? Diapo suivante. Un temple aux boiseries rouges, qui me rappelle l'ambassade d'Akage. Des reflets dans l'eau. Une prise de conscience. Diapo suivante. Des illusions perdues. La grandeur. La révolte. Des phonèmes volètent dans le ciel, comme la persistance d'un murmure. /amaja ? / - Merci, Dreamy, pour ton combat dans l'arène. Tes pensées sont magnifiques et laisseront leur empreinte dans un sable qui ne s'envolera plus. Porte haut le flambeau ? ! Qui poursuivra la ronde des mots ?? Je reconnais l'odeur de sa prose puissante alors que la dernière ombre s'avance. J'en suis persuadé. Il y a ce petit quelque chose, ces détails ? : une cape qui évoque une forêt printanière, hiatus certain et assumé de sa part. Comme une parcelle de Farasie qui hésiterait encore à hiverner. La lumière de la lune me donne raison. - Je me présente à vous, je suis Emeline Di Sopra. Il y a ici quelque chose qui me pousse à y revenir. Serait-ce la forêt ?? Ces anciens Palarbres, qui me rappellent mon Ariège, ou les Ardennes ?? Je souhaite vous offrir ce soir une Pure Merveille. Ce n'est pas une blague ? ! Elle fait un petit pas de côté, touche le boîtier, qui s'entrouvre pour laisser passer une flopée d'invectives. Puis s'estampe la mer. Déchaînée. Une falaise. Un port bruissant d'émeutes. Des luttes et des femmes qui se soulèvent contre un pouvoir oppressant. On y gueule, on y raconte la Croisée des Chemins et la Sorcière. On y assiste à l'émergence de tout un courant revendicatif. La brume est collante, un peu comme celle qui enveloppe les Palarbres ce soir. Puis le ciel s'embrase ? : une autre révolte, pleine de rage et d'espoirs. - Merci, Line. Puissent tes mots toucher les coeurs endormis afin qu'ils combattent ensemble et rythment de plus beaux avenirs. Il ne reste plus que LAncoLibre. Iel n'est pas silhouette, mais dessin bleu et flou, enfantin, comme une envolée de pieds et de cheveux dans une grande pièce parquetée et jonchée de jouets en bois. Iel entre dans la lumière de Drakôn. Les yeux d'(Hydr@cène) ; s'attachent sur les jeux de la lune sur ses écailles, plus fines que les miennes, qui se moirent de vermeil et de turquoise. - Je vais conclure le rituel, si tu me le permets, Ed. J'acquiesce gravement. C'est ainsi que tout doit se terminer ce soir. - Je me présente à vous, je suis LAncoLibre. Je me joindrai à vos voix avec Comme l'arôme de framboise perdu dans un café noir. La Vallée prête volontiers sa magie à l'instant et répond à LAnco. La mystique boîte s'ouvre pour ne plus jamais se refermer et disparaît de la table de pierre. Les cieux frémissent, sont balayés de tremblements. Une soeur et un frère. La Sagrada Familia. L'avenue Diagonale. Barcelone la belle. Des tanks, de la fumée, du bruit. Des fusils. Du métal. Des espoirs brisés, re-brisés, cassés. Un élan. Des promesses. Du café qui n'est jamais bu. De douces lanternes. Du thé et des framboises. Et Edran et Malek qui naissent sous nos yeux. Axone Zéro qui s'esquisse déjà dans les volutes d'un café oublié. - Merci, LAnco. Concluons toustes ensemble, voulez-vous ?? Suite de la préface sur https : //lezarddesmots. fr/cueille-automne/

12/2023

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Histoire de la chimie et de la

Le petit violon

En sciences, le nombre de candidats est très élevé, la sélection sévère. Minko s'est inscrit en chimie, la voie la plus prisée. Il est sûr d'avoir bien répondu, mais comme il ignore le niveau des autres, il est très angoissé. -Reçu Je suis reçu La joie sur le visage de Minu, dont le sourire habituellement discret s'élargit, est presque pour son fils la plus belle récompense... Jeune bulgare né en 1927 dans un village des Balkans, Minks Balkanski est passionne de Physique et rêve à Louis Pasteur et d'intégrer la prestigieuse Ecole Normale Supérieure à Paris. Dans les années 40, son pays est occupé, mais à 15 ans, il est déjà sur les bancs de l'université. Elève doué, fasciné par Paris, il choisit la France et devient le plus jeune professeur en Sciences naturelles de France, puis dirige pendant des décennies un laboratoire de physique des corps solides. Après une carrière de professeur à l'Université Pierre et Marie Curie, il sera un scientifique réputé dans le monde entier, distingué par de multiples titres et décorations, et recevra le prix Von Nippel. Condamné à mort par contumace parle régime totalitaire bulgare, il pensait ne plus pouvoir revenir. en Bulgarie, quand, à sa grande surprise, son collègue Anguelov lui offre un passeport bulgare et un billet d'avion pour se rendre à Sofia où l'Université allait lui décerner le titre "Docteur honoris causa". Ses travaux fondamentaux dans le domaine des semi-conducteurs ont participé aux développements modernes de l'électronique dont découle la microminiaturisation. Il a dirigé l'Institut des Hautes Etudes pour le développement de la culture, de la science et de la technologie en Bulgarie, situé à Paris, et il a créé en Bulgarie une Fondation qui porte le nom de son père. Elle tremble en serrant son fils contre elle. Les gens les bousculent, impatients. La gare est immense et très bruyante, Dina jette autour d'elle des regards effrayes. Viens, maman, sortons d'ici, j'ai loué une voiture Une voiture ? Pour elle, un grand luxe... Elle se laisse mener par la main, docilement. Soudain, elle s'arrête : Tiens, ton violon ! Minko s'aperçoit alors qu'en plus de la vieille valise dont il l'a débarrassée, elle tient contre elle, comme si c'était un bébé, un étui a violon, qu'elle lui met brusquement dans les bras. Tout de suite, il reconnaît son premier instrument, trop petit pour lui maintenant, que son père l'avait emmené choisir à la fabrique de Kazantak... Qu'est-ce qu'elle pouvait lui apporter de plus précieux ? Le petit violon raconte l'histoire d'un jeune bulgare qui atteint son rêve... Un récit riche en péripéties, découvertes et rencontres, porté par la force d'un rêve et d'une volonté. Un destin hors du commun habité par l'âme d'un petit violon... A 97 ans, le professeur Minko Balkanski conseille toujours les jeunes et anciens étudiants, aide de jeunes talents et reste l'un des mécènes les plus importants dans le domaine de renseignement en Bulgarie.

02/2025

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