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Javier Moro

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Dogmes et paradigmes de la marginalité

Plus mystérieuse qu'il n'y paraît, la marginalité bouleverse, selon l'époque, le sens du périphérique. Penser le marginal serait donc une expérience qui défie les limites du contexte où il surgit car l'entrée en scène de ce sujet "à part" trouble la linéarité des événements et produit une rupture lorsque nous le repensons comme l'ineffable épuisement de nos systèmes de référence. Dans cet ouvrage, les auteurs se sont proposés de réexaminer les diverses manifestations du marginal dans les arts et la littérature hispanique contemporaine. Aussi nous révèlent-ils dans leur analyse d'artistes ou d'écrivains contemporains (Vicente Blasco Ibánez, Fernando Aramburu, Francisco Umbral, Javier Moro, William Ospina, Julian Rios, Angélica Liddell, Isabel Coixet, etc.) que la marginalité s'inscrit dans une temporalité discontinue qui ne peut se résumer en son individualité.

06/2022

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Captain Ken Tome 1

Depuis le début du XXIe siècle, Mars est devenu une colonie de la Terre. Cependant, les Martiens, premiers habitants de la planète, ont été exploités et persécutés par les humains. Dès lors, une haine séculaire s'est installée entre les 2 peuples. Mamoru est le fils des Hoshino, une famille de colons propriétaire d'une ferme aux abords de la ville d'Hadès. Un soir de tempête de sable, il part à "cheval robot" pour accueillir sa cousine terrienne Ken Minakami qu'il n'a encore jamais vue et qui vient juste d'arriver sur Mars. En chemin, il est attaqué par des guerriers de la tribu Moro. Par chance, il est sauvé in extremis par un mystérieux garçon chevauchant un destrier robot remarquable. Avant de disparaître, celui-ci lui dit s'appeler Captain Ken. Forcé de rentrer chez lui, Mamoru découvre avec stupeur que Ken Minakami est arrivée entre temps. Fait étrange, la jeune fille ressemble à s'y méprendre à l'énigmatique Captain Ken... Tous deux pourraient-ils être une seule et même personne ?

03/2022

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Récits de montagne

L'hiver en Himalaya

Le sauvetage spectaculaire d'Elisabeth Revol au Nanga Parbat, 8 125 mètres, en janvier 2018, a mis en lumière une discipline méconnue : l'himalayisme hivernal. Qui sont les alpinistes voués à cette quête suprême ? Quelles sont leurs motivations pour affronter des conditions inhumaines ? Quelle est l'histoire de cette pratique extrême de la montagne ? Spécialistes des faits de société, Emilie Brouze et Bérénice Rocfort-Giovanni ont enquêté sur cet univers insensé. Leur livre s'adresse à ceux que l'engagement de ces conquérants de l'inutile subjugue et interpelle. Elles se sont entretenues avec Krzysztof Wielicki et Leszek Cichy, premiers vainqueurs d'un "8000" en hiver, l'Everest, en 1980, au sein d'une expédition nationale polonaise. Les Polonais sont restés les héros de l'hiver himalayen jusqu'à la chute du mur de Berlin. Depuis, rares sont les grimpeurs à se risquer en Himalaya durant la saison hostile. Les drames, en revanche, ont été nombreux. Entre autres, Anatoli Boukreev, Jean-Christophe Lafaille, Tomasz Mackiewicz, trois personnalités tourmentées, ne sont pas revenus. Le témoignage de l'Italien Simone Moro, l'une des figures actuelles de la geste hivernale, est éloquent. Tout comme sont passionnants les échanges des auteures avec Elisabeth Revol et ses sauveteurs, Denis Urubko et Adam Bielecki, inlassables "guerriers des glaces".

02/2020

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Cahiers du cinéma N° 796, mars 2023

Dans ce numéro, nous prenons des nouvelles des cinéastes encore en pleine préparation. Pedro Almodóvar, Alain Guiraudie, Catherine Breillat, Wang Bing, Whit Stillman, Sophie Fillières et d'autres nous font la primeur de documents sur leurs films à venir. Cette incursion qui ne présume rien de l'oeuvre telle qu'elle nous reviendra une fois montée, étalonnée, distribuée, "sortie" , prolonge une rubrique récurrente dans les Cahiers depuis 2020, "Au travail" , qui donne la parole à des techniciens à l'endroit où le "métier" s'articule à l'esthétique. L'événement de ce mois de mars peut surprendre : il s'agit de la diffusion, sur Arte, de la série de Marco Bellocchio Esterno notte, parfait contrechamp à son film tourné il y a vingt ans sur l'enlèvement et l'assassinat d'Aldo Moro, Buogiorno, notte. Dans un entretien, le cinéaste revient sur son goût pour une théâtralité tantôt discrète tantôt expressionniste et la possibilité que le rythme de la série lui donne de détailler comme jamais ses personnages, diffractant les points de vue sur un traumatisme national. Nous accordons aussi une place importante à Toute la beauté et le sang versé de Laura Poitras, portrait tout aussi diffracté de la photographe Nan Goldin, figure de l'underground américain dont le militantisme ouvre davantage au collectif qu'à un art autocentré ; et nous conversons autour d'A pas aveugles, dans lequel Christophe Cognet invite à penser des photographies réalisées clandestinement au sein des camps de concentration et d'extermination, clichés inconnus pour la plupart des spectateurs de ce documentaire. C'est également une pluralité des approches qui marque la présence transversale dans nos pages de Jean-Luc Godard et de Paul Vecchiali : pour le premier, le livre composite et vivant de Nicole Brenez et ses documentaires projetés à la BPI entrent en écho avec une rétrospective consacrée à son comparse Jean-Pierre Gorin à Cinéma du Réel. Pour le second, mort le 18 janvier dernier, les souvenirs de sa capacité de travail et d'inventivité inextinguible, telle que se la remémorent ses acteurs, mis à contribution dans ce cinéma libre et "diagonal" . Les sorties réjouissantes des nouveaux films de Joanna Hogg, Clément Cogitore et Sophie Letourneur, des entretiens avec Ana Katz, Patrick Wang et Michael Roemer et deux livres importants sur deux immenses acteurs du cinéma classique complètent ce numéro.

02/2023

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