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Javier Cercas, Elisabeth Beyer, Aleksandar Grujicic

Extraits

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Littérature Espagnole

A la vitesse de la lumière

Cercas, un écrivain débutant, quitte Barcelone pour enseigner aux Etats-Unis. Il y rencontre Rodney Falk, un vétéran du Viêt Nam. De retour en Espagne, Cercas, face au succès de son roman Les soldats de Salamine, sent sa raison vaciller. Sa femme et son fils meurent dans un accident de voiture et il apprend le suicide de Rodney brisé par le poids d'un meurtre qu'il a commis.

11/2010

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Littérature Espagnole

A la vitesse de la lumière

Dans une université américaine, un écrivain débutant, qui pourrait s'appeler Cercas, se lie d'amitié avec un vétéran du Vietnam anéanti par le poids de son passé. A son retour en Espagne, le succès de l'un de ses romans le propulse soudain au firmament et, gorgé de suffisance, il ne voit pas qu'il a perdu son âme. Un drame se produit auquel, peut-être, il faudrait survivre. Aux portes de l'enfer, qui s'ouvrent béantes sur le mépris de soi et le désir de mort, il unit son destin à celui de l'ami américain. Dans une impunité souveraine, l'un a ressenti la jouissance de tuer sans raison, l'autre a connu le vertige d'abuser de son piètre pouvoir. Dès lors, seul raconter l'un peut sauver l'autre. Si Javier Cercas pointe notre capacité illimitée à faire le mal et l'effroyable nature de la guerre et du succès, il établit surtout le pouvoir de la littérature pour affronter toutes les réalités du monde.

02/2008

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Littérature Espagnole

A la vitesse de la lumière

Dans une université américaine, un écrivain débutant, qui pourrait s'appeler Cercas, se lie d'amitié avec un vétéran du Viêtnam anéanti par le poids de son passé. A son retour en Espagne, le succès de l'un de ses romans le propulse soudain au firmament et, gorgé de suffisance, il ne sait pas voir qu'il a perdu son âme. Un drame se produit auquel, peut-être, il faudrait survivre. Aux portes de l'enfer, qui s'ouvrent béantes sur le mépris de soi et le désir de mort, il unit son destin à celui de l'ami américain. Dans une impunité souveraine, l'un a ressenti la jouissance de tuer sans raison, l'autre a connu le vertige d'abuser de son piètre pouvoir. A la vitesse de la lumière, ils se sont pris pour des dieux pour se retrouver, brisés, dans ce sentiment archaïque et latent qu'est la culpabilité. Dès lors, seul raconter l'un peut sauver l'autre. Si Javier Cercas pointe notre capacité illimitée à faire le mal et l'effroyable nature de la guerre et du succès, il établit surtout le pouvoir de la littérature pour affronter toutes les réalités du monde.

08/2006

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Littérature Espagnole

Anatomie d'un instant

Instabilité politique, attentats, soulèvements populaires : l'Espagne est en danger. Affaibli, le chef du gouvernement, Adolfo Suárez, a démissionné et le Parlement est réuni ce 23 février 1981 pour le débat d'investiture du nouveau président. C'est alors que des militaires armés font irruption dans l'hémicycle et crient "Tout le monde à terre ! ". Disséquant un instant lourd de funestes présages, Javier Cercas établit la vraie naissance de la démocratie espagnole.

03/2013

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Littérature Espagnole

Le mobile

Quand il n'officie pas dans le modeste cabinet juridique qui l'emploie, Alvaro pense à Flaubert. Comme lui, il veut écrire un grand roman. Son idée - simple et efficace - consiste à produire une nouvelle variation sur le couple et ses avatars : l'amour, l'argent, le crime. Le plan est précis, la routine efficace ; il ne manque plus que la réalité lui fournisse l'essentiel : le matériau, la vérité de son histoire. C'est ainsi qu'avec une méticulosité aussi attentive que soudaine, Alvaro jette son dévolu sur ses voisins et, ne reculant devant aucun sacrifice pour approfondir son sujet, en vient à prendre d'assaut la truculente concierge. Dans une mécanique parfaite, se met en place l'intraitable jeu de la fiction et du hasard. Sur le modèle classique du marionnettiste manipulé, Javier Cercas excelle à organiser vertige et dérapage, et à faire plier le réel de sa fiction. Le lecteur trouvera, dans cet irrésistible roman de jeunesse, la manière et les obsessions qui ont fait le succès de l'auteur ainsi qu'une bien belle définition de la vocation.

11/2016

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Littérature Espagnole

L'imposteur

Icône nationale antifranquiste, symbole de l'anarcho-syndicalisme, emblème de la puissante association des parents d'élèves de Catalogne, président charismatique de l'Amicale de Mauthausen qui pendant des décennies a porté la parole des survivants espagnols de l'Holocauste, Enric Marco s'est forgé l'image du valeureux combattant de toutes les guerres justes. En juin 2005, un jeune historien met au jour l'incroyable imposture : tel un nouvel Alonso Quijano, qui à cinquante ans réinvente sa vie pour devenir Don Quichotte, Enric Marco a bâti le plus stupéfiant des châteaux de cartes ; l'homme n'a jamais, en vérité, quitté la cohorte des résignés, prêts à tous les accommodements pour seulement survivre. L'Espagne affronte sa plus grande imposture, et Javier Cercas sa plus audacieuse création littéraire. L'Imposteur est une remarquable réflexion sur le héros, sur l'histoire récente de l'Espagne et son amnésie collective, sur le business de la "mémoire historique" et, plus encore, sur la fiction qui sauve et la réalité qui tue.

09/2017

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