Recherche

Jacques Semelin

Extraits

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Sans armes face à Hitler

Décrivant les mille visages de cette "dissidence/résistance", qui franchit le tabou de l'illégalité, l'auteur s'efforce d'en apprécier le poids, au regard des pratiques de collaboration. Il prend aussi en compte le développement de la lutte armée pour penser ce qu'il nomme le "phénomène résistant". "Cette résistance civile fut celle de la survie, visant à sauver ce qui pouvait l'être, sans attendre nécessairement le renversement du rapport des forces militaires [...]. Le but de la résistance civile ne fut pas tant de vaincre l'occupant elle n'en avait pas les moyens que d'exister à côté de lui, en dépit de lui, sans attendre l'heure de l'éventuelle délivrance." La réédition de ce livre s'imposait alors que son auteur publie, sous le titre Persécutions et entraides dans la France occupée, une étude qui fera date et s'interroge sur le fait qu'en France, soixante-quinze pour cent des juifs ont pu échapper à la mort.

03/2013

ActuaLitté

Non classé

Une énigme française

Tout a commencé par une question posée par Simone Veil à Jacques Semelin en 2008 : "Comment se fait-il que tant de Juifs ont pu survivre en France malgré le gouvernement de Vichy et les nazis ? " Un vrai défi pour cet historien spécialiste des crimes de masse et de la Shoah. Si Serge Klarsfeld a établi que trois quarts des Juifs en France ont échappé à la mort (chiffre exceptionnel en Europe), ce n'est pas en effet l'action des quelque 4000 Justes français qui peut à elle seule l'expliquer. Et ce n'est pas davantage (comme certains le soutiennent à nouveau aujourd'hui) une imaginaire mansuétude de Vichy, dont l'implication criminelle n'est plus à démontrer. Il y avait donc bien une "énigme française" sur laquelle l'historiographie était encore très pauvre.

01/2022

ActuaLitté

Non classé

La survie des Juifs en France

Comment et pourquoi 75 % des juifs ont-ils échappé à la mort en France sous l'Occupation, en dépit du plan d'extermination nazi et de la collaboration du régime de Vichy ? Comment expliquer ce taux de survie inédit en Europe, dont les Français ont encore peu conscience ? Jacques Semelin porte un regard neuf et à hauteur d'hommes sur les tactiques et les ruses du quotidien qui ont permis aux persécutés d'échapper aux rafles et déportations. Au-delà du contexte international et des facteurs géographiques, politiques, culturels, il montre que les juifs ont trouvé en France un tissu social complice pour les aider, surtout à partir de l'été 1942, malgré l'antisémitisme et la délation. Entre arrestations et déportations d'une part, gestes d'entraide et pratiques de solidarité d'autre part, ce livre est tout sauf une histoire édulcorée des quelque 220 000 juifs toujours en vie en France à la fin de l'Occupation. C'est une histoire au plus près des réalités quotidiennes des persécutés juifs, français et étrangers, illustrée par les trajectoires d'individus ou de familles, dont le lecteur suit l'évolution de l'avant-guerre aux années noires.

02/2022

ActuaLitté

Non classé

La survie des juifs en France

Comment et pourquoi 75 % des juifs ont-ils échappé à la mort en France sous l'Occupation, en dépit du plan d'extermination nazi et de la collaboration du régime de Vichy ? Comment expliquer ce taux de survie inédit en Europe, dont les Français ont encore peu conscience ? Jacques Semelin porte un regard neuf et à hauteur d'hommes sur les tactiques et les ruses du quotidien qui ont permis aux persécutés d'échapper aux rafles et déportations. Au-delà du contexte international et des facteurs géographiques, politiques, culturels, il montre que les juifs ont trouvé en France un tissu social complice pour les aider, surtout à partir de l'été 1942, malgré l'antisémitisme et la délation. Entre arrestations et déportations d'une part, gestes d'entraide et pratiques de solidarité d'autre part, ce livre est tout sauf une histoire édulcorée des quelque 220000 juifs toujours en vie en France à la fin de l'Occupation. C'est une histoire au plus près des réalités quotidiennes des persécutés juifs, français et étrangers, illustrée par les trajectoires d'individus ou de familles, dont le lecteur suit l'évolution de l'avant-guerre aux années noires.

10/2018

ActuaLitté

Déportation

Histoire régionale de la Shoah en France

L'histoire de la Shoah en France est de mieux en mieux connue dans ses traits généraux. Mais il reste bien des zones d'ombre, qu'il s'agisse des assignations à résidence, des rafles et déportations dans les villes moyennes ou petites, du sauvetage sur le terrain. Le recours aux archives départementales, voire aux enquêtes orales, s'impose dès lors que l'on entend toucher au grain de l'histoire. C'est ce que propose, pour la première fois, cet ouvrage issu du cinquième colloque de Lacaune (Tarn), en 2009 : écrire une histoire régionale de la Shoah, dans les zones occupée et non occupée. Après une série d'éclairages généraux, les contributions permettent de parcourir successivement le Midi provençal et languedocien, le Sud-Ouest, le Massif central, l'Ouest (de l'Anjou à la Normandie), le Centre, les Alpes et l'Alsace. La diversité des sources et des approches, la variété des destins départementaux ou régionaux, la qualité des auteurs (Serge Klarsfeld, Jacques Sémelin, Renée Dray-Bensoussan, Martin de la Soudière...), font de ce livre un complément indispensable à la connaissance de la Shoah en France.

08/2011

ActuaLitté

Sociologie

Pouvoir de la non-violence

Croire que seule la violence peut combattre efficacement un pouvoir qui refuse d'entendre son peuple est une erreur aussi grave que répandue. En réalité, la non-violence est une arme bien plus efficace contre la tyrannie. Erica Chenoweth et Maria J. Stephan, spécialistes américaines de politique internationale, ont observé plus de trois cent vingt-trois insurrections au cours du XXe siècle, notamment en Iran (1979), en Palestine (1992), aux Philippines (1986) et en Birmanie (1990). Leur conclusion est sans appel : quels que soient leurs objectifs et le type de pouvoir qu'elles affrontent, les insurrections non violentes parviennent à leurs fins trois fois sur quatre, contre une fois seulement pour les violentes. En outre, les mouvements de résistance civile offrent une bien meilleure garantie d'un avenir démocratique. Pouvoir de la non-violence est devenu un ouvrage de référence plusieurs fois primé qui dénonce l'inefficacité des soulèvements violents dans le monde. L'édition française est précédée d'une préface inédite de Jacques Semelin, directeur de recherche au CNRS, professeur à Sciences Po Paris, spécialiste français des questions de résistance civile.

03/2021

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté