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Jacques Lucchesi

Extraits

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Littérature française

Petites proses incorrectes

Soixante-cinq petites proses pour réfléchir, sourire, rêver ou s'émouvoir. Soixante-cinq pas de côté pour regarder le monde actuel autrement. Avec ces microfictions souvent irrévérencieuses, c'est le champ entier des affects humains que Jacques Lucchesi parcourt en toute liberté de ton. Qu'elles prennent l'allure du conte, de la fable animalière, de la confidence ou de l'apologue philosophique, elles invitent le lecteur à sortir des sentiers battus pour mieux revenir à sa propre expérience existentielle.

07/2024

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L'Adolescente

Peut-on encore écrire et publier des textes érotiques en 2020 ? Peut-on, bien modestement, essayer de s'inscrire dans une tradition littéraire qui a, depuis longtemps, ses lettres de noblesse en France ? Il serait facile de répondre oui et pourtant, ces questions peuvent se poser en cette époque de passions tristes ; à l'heure où notre société est laminée par une vague de censure et de puritanisme d'une rare violence, conséquence du politically correct américain. Un coup d'oeil sur les murs de nos villes, de plus en plus réquisitionnés par les néo-féministes, suffit à comprendre que la chasse à l'homme est ouverte, que ses désirs sont de plus en plus condamnés et repoussés dans le champ de la perversion. En ce sens les nouvelles rassemblées dans cet ouvrage n'échappent pas à une intention polémique. Elles expriment, à travers leurs différents canevas, une révolte contre cet état de choses étouffant. Car l'érotisme de Jacques Lucchesi ne fait pas dans la dentelle. Il prend sa source dans les bas-fonds de la psyché humaine, là où le sexe et l'argent forment un couple indissociable, où la frustration et la rêverie onaniste débouchent sur des situations fortement transgressives. Ici les femmes profitent des hommes autant qu'ils profitent des femmes. Chacun se sert avant d'être servi dans un sempiternel jeu de dupes où seule règne la loi du désir, où la faim (de l'autre) justifie tous les moyens pour l'assouvir et l'asservir. Point n'est besoin d'être devin pour comprendre que cet éloge du libertinage ne fera pas l'unanimité chez celles et ceux qui ouvriront ce livre. Car l'auteur, selon le mot du prince de Ligne, préférera toujours "les époques de catins aux époques de Catons" . JL

02/2021

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Sociologie

Choses vécues

Des choses qui ont vécu, des objets à vivre, qui nous font vivre et qui vivent en nous. Jacques Lucchesi fait ici le portrait - car nous pouvons parler de véritables portraits - de trente objets qui peuplent notre décor quotidien. Si familiers que l'habitude a fini par nous faire oublier tout le sens dont ils sont porteurs et les innombrables affects qui les entourent. C'est justement pour aider à les redécouvrir que l'auteur s'est attaché à retracer leur histoire, tant matérielle que singulière, dans cet ouvrage aux allures de plaidoyer pour notre civilisation. C'est aussi une invitation à les observer sous un autre angle, plus esthétique et plus poétique, que celui, strictement utilitaire, de leur fonction programmée.

12/2022

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Ces animaux qui nous rendent bêtes

L'animal serait-il devenu notre alter-ego ? Pour les antispécistes, il faudrait ouvrir en grand les portes les zoos, attribuer aux animaux des droits subjectifs et, bien entendu, s'abstenir de les consommer jusque dans leurs productions naturelles : les fourrures, bien sûr, mais aussi la laine et le cuir, sans oublier les aeufs, le miel et la soie, tous produits issus de la domestication. Ainsi pourquoi ne pas envisager d'expérimenter de nouveaux médicaments sur des handicapés et des comateux plutôt que sur des rats, des chiens et des singes en parfaite santé comme le préconisent certains ? Ou, selon d'autres, déculpabiliser la zoophilie lorsqu'elle est librement consentie ! Pour ces gens-là, l'animal serait un homme comme les autres et sa libération s'inscrirait dans un processus politico-social, tout comme l'antiracisme et le féminisme. Un projet qui n'est pas seulement chimérique, mais aussi pernicieux et dangereux pour notre société. Il avalise l'idée qu'il n'y a qu'une différence de degré entre l'homme et l'animal, lequel mériterait de jouir des mêmes droits que l'être humain. En jouant sur la corde sensible et en instrumentalisant les émotions liées à la condition animale, ce discours attaque la civilisation occidentale qu'il charge de tous les maux. En oubliant qu'il en est le pur produit. Cet ouvrage, entre l'essai et le pamphlet, veut démonter les arguments de l'idéologie antispéciste, mais aussi ceux du véganisme, de la collapsologie et de l'écologie radicale. Sans nier la nécessité d'améliorer le sort des animaux dans notre société, l'auteur rappelle que le monde humain s'est bâti sur la différence homme-animal. Et qu'il vaudrait mieux maintenir la part d'altérité des animaux plutôt que de vouloir les humaniser à tout prix.

04/2021

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