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Jacques Chessex

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Critique

Jacques Chessex

Quinze ans après la disparition de Jacques Chessex, cet essai cherche à dépasser l'image médiatique associée à l'auteur de L'ogre pour cerner la logique profonde de son oeuvre, guidée par la constante obsession d'un moi diffracté en d'innombrables personnages ou avatars - en quoi elle anticipe l'autofiction contemporaine -, mais aussi hantée par l'échec, le néant et la grotesque dérision de tout. Sylviane Dupuis, tout en la situant dans son temps et ses jeux de pouvoir, démonte la mécanique d'une écriture puissamment ambivalente où s'affrontent tendresse et haine, sacré et profanation, imitation et rivalité féroce. Tenaillés par la tentation de l'autodestruction, mais aussi traversés par l'humour et la parodie, ancrés dans le paysage vaudois, mais aussi adossés au texte biblique et à la littérature française, les récits et la poésie de Chessex dévoilent une irrépressible vitalité pulsionnelle aussi bien que la trouble fascination des abîmes, de la folie et de la mort.

11/2024

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Littérature française

L'Ogre

- Une collection exceptionnelle pour découvrir ou redécouvrir les plus grands auteurs français ayant reçu le prix Goncourt depuis 1903, date de sa création - L'ouvrage de Jacques Chessex est le 35e des 40 sélectionnés par Le Figaro et l'Académie Goncourt, vendu 12, 90 ? - Plan média radio, print, digital

09/2023

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Littérature française

L'ogre

A travers une histoire très concrète, très proche du quotidien, très charnelle, c'est un drame fondamental que traite Jacques Chessex : la mort du père. Mais son roman ne remue pas des idées ; on y sent au contraire passer toutes les rumeurs de la vraie vie. Jean Calmet approche de la quarantaine. Il est professeur de latin au lycée de Lausanne. Nous le découvrons le jour des obsèques de son père, le Dr Calmet, au crématoire de la ville, par un matin de soleil sur le lac. Va-t-il être, par cette mort, libéré ? L'ombre du disparu va-t-elle au contraire le poursuivre, finissant par pénétrer chaque circonstance de chaque jour du froid et du vertige de la destruction ? Le Dr Calmet était un " personnage " : tyran familial, force de la nature, porté sur le vin blanc de Lavaux et les servantes d'auberge, troussant à l'occasion la gamine de 20 ans que son fils, adolescent, poursuivait gauchement de sa tendresse et de son désir sans oser la traiter comme elle l'attendait : en fille. Partout, toujours, Jean Calmet a cru sentir l'oeil de son père qui le guettait, son énorme appétit de vie qui rendait dérisoires les scrupules et les inappétences de son fils. Et voilà que, le père mort, son pouvoir mystérieusement s'amplifie, s'aggrave, se fait obsédant. Réduit en cendres, et ses cendres enfermées dans une urne de marbre, le père est toujours là, omniprésent, prêt à continuer de dévorer ses survivants comme il a toujours dévorés ses compagnons de vie. Et ce n'est pas, dans ce combat inégal, la vie qui triomphera... La force du roman de Jacques Chessex est d'envelopper son histoire d'un réseau de faits vrais, de paysages, d'impressions fugitives ou cruelles. Les amours de Jean Calmet avec une étudiante des Beaux-Arts, la maladie et la mort d'une de ses élèves et la dernière promenade que font avec elle ses camarades de classe, la rencontre, un soir, au bord du chemin, d'un hérisson qui se hâte vers une haie : autant de pages riches, bouleversantes, qui donnent tous les chauds parfums de la vie à ce roman-méditation sur la mort.

04/2003

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Contes et nouvelles

Passage de l'ombre et autres nouvelles

Jacques Chessex fut un de nos très grands écrivains, travaillé par la question du mal, du désir, du salut - que les paysages et montagnes vaudoises ne purent jamais enserrer ou résoudre. Dix ans après sa mort, nous publions ce recueil de magnifiques nouvelles inédites, toutes teintées d'érotisme et de mysticisme. Plusieurs d'entre elles se déroulent dans un espace clos : hôpital psychiatrique ou pensionnat, qui ne sont pas sans rappeler le monde de l'enfance de Chessex - approché autrefois dans L'économie du ciel et dans Monsieur. Ainsi la première, Le Portier, met en scène des jeunes filles, livrées, ou plutôt se livrant, aux attouchements du portier. Celui-ci, égaré, voit en elles des brebis, dont il est le berger et le consolateur. Dans Innocenti, les pensionnaires d'un établissement religieux sont abusées par des religieuses et une infirmière. Chez Chessex, le monde de dieu n'est jamais loin, mais inatteignable - et son calvinisme austère toujours transgressé : toute laideur peut devenir grâce, quand l'écriture et l'envie s'en mêlent. Il y a dans ces pages une vitalité, un goût pour l'extase, pour l'amour en toutes ses formes, et une écriture sublime, provocante et tendre, que n'oubliera jamais le lecteur - familier ou découvrant cette oeuvre.

10/2019

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Littérature francophone

Le désir de Dieu

" Dieu est le sujet immanent ou explicite de mes livres, récits ou poèmes qu'il porte, inspire, suscite dans la culpabilité, le désir de lui ou l'allégement du superflu que j'abandonne pour mieux voir. Des milliers d'heures, j'ai envié l'idiot de Dieu. " Mon problème avec Dieu, aurait pu titrer Jacques Chessex. L'auteur dialogue ici, adoptant tour à tour l'interpellation blasphématoire, la lettre, l'essai et le récit autobiographique, avec l'idée qu'il se fait de Dieu : " Une sorte de perpétuel entretien entre moi qui suis l'habitat, provisoire et menacé, et Dieu infini qui m'habite. " Ermite intérieur, songeant davantage au repos du cimetière qu'aux vanités terrestres, mais jamais lassé de vivre, Chessex ne choisit pas entre l'énigme de l'injure et l'énigme de la foi. Ce livre brûlant, puisque " Dieu vomit les tièdes ", exercice de mystique autant que vœu d'idiotie, nous mène aussi dans les coulisses de la création. Chessex visite les ateliers de Dubuffet. Francis Bacon, Pietro Sarto. Il relit les pages de Bossuet, saint Augustin, Bataille, pour comprendre à travers eux le Dieu qu'il désire.

03/2005

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Littérature française

L'Ogre

A travers une histoire très concrète, très proche du quotidien, très charnelle, c'est un drame fondamental que traite Jacques Chessex : la mort du père. Mais son roman ne remue pas des idées ; on y sent au contraire passer toutes les rumeurs de la vraie vie. Jean Calmet approche de la quarantaine. Il est professeur de latin au lycée de Lausanne. Nous le découvrons le jour des obsèques de son père, le Dr Calmet, au crématoire de la ville, par un matin de soleil sur le lac. Va-t-il être, par cette mort, libéré ? L'ombre du disparu va-t-elle au contraire le poursuivre, finissant par pénétrer chaque circonstance de chaque jour du froid et du vertige de la destruction ? Le Dr Calmet était un " personnage " : tyran familial, force de la nature, porté sur le vin blanc de Lavaux et les servantes d'auberge, troussant à l'occasion la gamine de 20 ans que son fils, adolescent, poursuivait gauchement de sa tendresse et de son désir sans oser la traiter comme elle l'attendait : en fille. Partout, toujours, Jean Calmet a cru sentir l'oeil de son père qui le guettait, son énorme appétit de vie qui rendait dérisoires les scrupules et les inappétences de son fils. Et voilà que, le père mort, son pouvoir mystérieusement s'amplifie, s'aggrave, se fait obsédant. Réduit en cendres, et ses cendres enfermées dans une urne de marbre, le père est toujours là, omniprésent, prêt à continuer de dévorer ses survivants comme il a toujours dévorés ses compagnons de vie. Et ce n'est pas, dans ce combat inégal, la vie qui triomphera... La force du roman de Jacques Chessex est d'envelopper son histoire d'un réseau de faits vrais, de paysages, d'impressions fugitives ou cruelles. Les amours de Jean Calmet avec une étudiante des Beaux-Arts, la maladie et la mort d'une de ses élèves et la dernière promenade que font avec elle ses camarades de classe, la rencontre, un soir, au bord du chemin, d'un hérisson qui se hâte vers une haie : autant de pages riches, bouleversantes, qui donnent tous les chauds parfums de la vie à ce roman-méditation sur la mort.

09/1973

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