Recherche

Jacobo Machover

Dossiers

Extraits

ActuaLitté

Histoire internationale

La face cachée du Che. Edition revue et augmentée

L'automne 2017 marquera le cinquantième anniversaire de la mort du Che en Bolivie, le 9octobre 1967. Héros de la révolution cubaine, compagnon de route de Fidel Castro, il représente le symbole d'un chef militaire tenant tête au géant américain et défendant les pays les plus pauvres en tant qu'ambassadeur de Cuba. Sa fin tragique à l'âge de 39 ans a contribué à forger sa légende qui perdure encore aujourd'hui. Son image est arborée en effigie sur des drapeaux, des tee-shirts et des posters. Sa vie a inspiré artistes, chanteurs, romanciers, essayistes ou cinéastes qui ont pratiquement tous versé dans l'hagiographie. Jacobo Machover a recueilli de nombreux témoignages d'anciens compagnons et de victimes du Che. Il a ainsi, dans un ouvrage paru il y a dix ans qui a eu un grand retentissement et suscité de nombreux débats, en France comme à l'étranger, pointé ce malentendu autour du Che. Loin du héros romantique donnant lieu à tous les fantasmes, il se révèle dans ces pages, documents inédits et photos commentées à l'appui, un stalinien fanatique, fasciné par la mort et adepte de la terreur et du sacrifice. Le présent ouvrage, revu et augmenté, corrobore son point de vue initial. L'auteur rend également compte de l'évolution du régime castriste dans sa phase finale qui lui permet de tracer une autre vision de l'oeuvre, des réalisations et du résultat des utopies sanguinaires de Che Guevara.

03/2017

ActuaLitté

Histoire internationale

Cuba : l'aveuglement coupable. Les compagnons de la barbarie

La révolution cubaine, depuis ses débuts, a montré au monde entier son véritable visage, sans rien en cacher, ou si peu. Exécutions quotidiennes, condamnations à des peines insensées, censure illimitée... Elle a pourtant signifié un mirage pour ceux qui la regardaient de près et continuent de le faire. Intellectuels français et étrangers, cinéastes, dirigeants politiques (Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Gabriel Garcia Mârquez, Oliver Stone, Danielle Mitterrand, Jack Lang, Ignacio Ramonet...) n'ont vu en elle que ce qu'ils voulaient voir. Dans cet essai majeur, l'auteur reconstruit la vérité historique. Il décrit, preuves à l'appui, les erreurs de ces individus, souvent populaires et respectés. Devenus compagnons d'une barbarie sans nom, ils ont refusé de critiquer l'horreur qui se cachait derrière les images des dirigeants révolutionnaires, métamorphosés en héros romantiques (Fidel Castro, Raùl Castro, Che Guevara). La " fête cubaine " a empêché ces visiteurs distingués d'entendre les salves des pelotons d'exécution.

10/2010

ActuaLitté

Littérature française

Mon Oncle David

Dans les années 1930, les membres de la famille Machover quittent la Pologne pour une France plus accueillante. Pendant l'Occupation, pour un bon nombre d'eux, leur destin sera la rafle, la déportation et la mort dans les camps d'extermination allemands. Parmi eux, l'étudiant en médecine David, l'oncle maternel de l'auteur. Alors qu'il se cachait dans la Creuse, il est arrêté par les gendarmes français avant d'être envoyé à Drancy puis déporté à Majdanek. Son destin hantera la mémoire d'une famille qui choisira un nouvel exil dans l'île de Cuba. Mais le sort s'acharne, et la folie de la révolution castriste pousse les Machover à fuir une fois encore. C'est dans la France des années de Gaulle, de Mai 68 et de ses agitations politico-sociétales que l'auteur devra faire face à son destin de perpétuel exilé, d'enfant de la Shoah et de la révolution, dans une recherche de soi qui le conduira à vivre en marge, entre désir de liberté et errance érotique, dans l'Espagne postfranquiste et, fatalement, de nouveau à Cuba.

10/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Castro est mort. Cuba libre !?

Fidel Castro est politiquement mort depuis 2006, lorsqu'il a transmis le pouvoir à son demi-frère Raúl, suite à une grave maladie. Plus de discours-fleuve, plus d'omniprésence médiatique. Mais sa figure a continué à hanter les Cubains et, au-delà, les observateurs internationaux, comme si, dans l'ombre, il dirigeait toujours la révolution. Jusqu'à cette nuit du 25 au 26 novembre 2016, au cours de laquelle Raúl Castro a annoncé officiellement son décès à la télévision. Dès lors, son bilan et l'inventaire de son héritage peuvent commencer à être dressés, pour certains avec une pointe de nostalgie, pour les autres (les Cubains exilés) sans complaisance. C'est plus d'un demi-siècle de pouvoir absolu qu'ont exercé les frères Castro, depuis qu'ils ont mis fin à la dictature de Batista pour instaurer une tyrannie dynastique bien plus longue et cruelle, qui a définitivement déchiré la nation et les familles cubaines. Loin du mythe créé partout dans le monde d'une révolution "humaniste", la réalité de Cuba, ce sont des milliers d'exécutions, des dizaines de milliers d'emprisonnements arbitraires, des millions d'exilés, une population réduite à la terreur et à la misère. Le but de ce livre est de dresser un tableau sans concessions de l'idéologie et de la pratique castristes depuis leurs origines et de tracer des perspectives pour l'avenir. Les Cubains peuvent-ils aujourd'hui espérer que le futur sans les frères Castro leur apportera enfin la liberté ?

05/2017

ActuaLitté

Histoire internationale

Cuba : une utopie cauchemardesque. Derrière le mythe, un demi-siècle de tyrannie castriste

Le voyage de François Hollande à La Havane et sa jubilation à parader avec Fidel Castro rappellent la fascination de la gauche française pour la " belle révolution " . Le président a oublié sa tribune de 2003, où il définissait le régime castriste comme un " pouvoir personnel, voire familial " avec " l'arsenal complet d'une dictature " . Le passage du pouvoir de Fidel à Raùl Castro, à partir de 2006, est venu parfaire la tyrannie dynastique. Bien avant Hollande, nombreux sont ceux qui ont chanté le LiderMâximo. Déçus par le communisme à la soviétique, ils trouvent à Cuba une révolution fraternelle, sensuelle et joyeuse. Même si la réalité n'a rien à voir avec cette image, car dès la prise du pouvoir, le nouveau régime fusille à tout va, les prisons se remplissent d'opposants, sans que le processus démocratique annoncé ne voie le jour. Pourtant cinéastes, acteurs, musiciens, sportifs, animateurs télé et quantité de célébrités avaliseront les fables de la révolution cubaine ; de Gérard Philipe à Jean-Paul Sartre, de Jack Lang à Jean-Luc Mélenchon, de Diego Maradona à Laurent Ruquier... Rares sont ceux qui aux charmes tropicaux ont préféré la vérité, qui ont dénoncé les emprisonnements, les jugements iniques, la chasse aux homosexuels, la censure, le rationnement, la misère, qui ont aidé les exilés, qui ont alerté sur les milliers de fugitifs, les balseros, noyés ou mitraillés par les garde-côtes. Aujourd'hui Barack Obama parle de lever l'embargo américain, sans avoir obtenu, en échange, le moindre gain démocratique. La normalisation des relations diplomatiques a eu pour premier effet le retour du glamour et des top-models... Le but visé ne serait-il pas de faire de Cuba une destination touristique privilégiée, un paradis sexuel, en somme, mais toujours communiste ?

10/2015

ActuaLitté

Histoire internationale

Anatomie d'un désastre. Baie des Cochons, Cuba, avril 1961

Dans les premiers jours de l'année 1959, Fidel Castro a établi à Cuba un pouvoir sans partage. Commence alors une période trouble pendant laquelle le nouveau régime se rapproche sans le dire de l'URSS, tandis que, dans la grande puissance tutélaire toute proche, se déroule une âpre bataille électorale au cours de laquelle le démocrate Kennedy affronte le républicain Nixon. Un an plus tard, les jeux sont faits : le pouvoir cubain s'est durci, les intérêts économiques américains sont directement menacés dans l'île, les opposants au régime affluent à Miami, et le président nouvellement élu donne son aval à une opération qui se soldera par la plus grande défaite que l'Amérique ait eu à subir pendant la guerre froide : le débarquement désastreux de la baie des Cochons. Durant trois longues journées d'un combat sans pitié, les militaires et les services de renseignement américains ont laissé les 1 500 hommes de la " Brigade 2506 " qu'ils avaient entraînés et envoyés au front se faire anéantir par les troupes de Castro.

03/2011

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté