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Ivo Andrić

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Contes De La Solitude

Qu'il évoque la révélation mystique d'un vizir déchu, la tragédie d'un menteur invétéré, les frasques d'un aventurier français en pays ottoman, la fin d'un prince aux yeux tristes, qu'il s'attache aux humbles et tragiques destinées d'un directeur de cirque malheureux en amour, d'une prostituée au grand cœur, d'un géomètre jaloux ou d'une esclave qui préfère la mort au déshonneur, c'est avant tout l'homme qui passionne et bouleverse Ivo Andric - dans son infinie grandeur et ses innombrables petitesses, du cher Sarajevo de l'auteur au sud de la France, des époques légendaires jusqu'à nos jours.

10/2001

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Littérature serbo-croate et sl

Le pont sur la Drina

C'est toute l'histoire du pont que retrace ici Ivo Andric, depuis sa construction par le vizir Mehmed-pacha Sokolovic - enfant de Visegrad islamisé de force et qui fit en Turquie une brillante carrière -, jusqu'au bombardement qui, en 1914, détruisit pour la première fois une partie de l'édifice. Visegrad - petit bourg de Bosnie où Ivo Andric passa une partie de son enfance - possède depuis le XVIe siècle un très beau pont de pierre blanche. C'est sur la kapia, la petite place publique ménagée en son milieu, que se concentre la vie des habitants et que se déroulent les événements les plus importants : on y empale et on y pend, on y cause entre amis, on y joue son âme aux cartes, on y lit les proclamations des maîtres successifs de la Bosnie. On y regarde défiler les armées turques puis austro-hongroises et, les drames individuels se mêlant aux tragédies collectives, on y voit aussi parfois des jeunes filles se suicider pour échapper à un mariage forcé. Car c'est toute l'histoire du pont que retrace ici Ivo Andric, depuis sa construction par le vizir Mehmed-pacha Sokolovic - enfant de Visegrad islamisé de force et qui fit en Turquie une brillante carrière -, jusqu'au bombardement qui, en 1914, détruisit pour la première fois une partie de l'édifice. Pendant plus de trois siècles en effet, résistant aux agressions de la nature et des hommes, le pont était demeuré pour tous le symbole de la continuité, symbole de " ce prodige incompréhensible " qu'est la vie, qui " s'use sans cesse et s'effrite, et pourtant dure et subsiste, inébranlable, comme le pont sur la Drina ". Chef-d'oeuvre incontestable d'Ivo Andric, ce livre avait fait l'objet d'une première traduction française en 1956, sous le titre Il est un pont sur la Drina.

12/1994

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Littérature serbo-croate et sl

La chronique de Belgrade

C'est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, entre 1946 et 1951, qu'Ivo Andric écrit les nouvelles qui composent La Chronique de Belgrade. Elles s'étendent du début du XXe siècle, de l'annexion de la Bosnie-Herzégovine par l'Autriche-Hongrie à la libération de Belgrade, en 1944, et constituent un véritable témoignage littéraire sur une époque trouble. Andric y évoque des "petites gens" dans leur humanité la plus admirable ou dans la complexité de leurs relations familiales. Ironique ou indulgent, il les observe minutieusement avec la même bienveillance. Tantôt acteurs, tantôt témoins, ses personnages subissent ensemble les bouleversements tragiques de l'histoire, la métamorphose de la société ou celle de leurs propres existences. On découvre en filigrane un portrait formidablement vivant de Belgrade et un hommage à la ville qui, en 1918, avait accueilli Andric à bras ouverts, alors qu'il était déjà un écrivain engagé. Son écriture, d'une élégance dépourvue de tout artifice, son style, sobre et lapidaire évoquent la longue tradition orale de la poésie populaire et des légendes de son pays. Héritage qu'Ivo Andric assume parfaitement : "Il faut laisser l'écrivain raconter". Né en 1892 dans un village proche de Travnik (Bosnie), mort à Belgrade en 1975, Ivo Andric a été lycéen à Sarajevo, étudiant à Zagreb et Vienne, avant de s'engager dans les rangs de l'organisation révolutionnaire Jeune Bosnie et d'être emprisonné, au début de la Première Guerre mondiale. Diplomate en Europe de 1921 à 1941, il a résisté au nazisme, fut député, puis se consacra uniquement à l'écriture d'une oeuvre magnifique. Elle lui a valu le prix Nobel de littérature en 1961. 9782940701414 | ARRET SUR LE PONTE VECCHIO Ces nouvelles nous font traverser le XXe siècle dans ce qu'il aura présenté de plus lucide et de plus tragique. Des exactions des Chemises noires fascistes, des douleurs de la guerre à celles de l'après-guerre, elles rendent à la littérature slovène la place qu'elle mérite au coeur de l'Europe. "La sensibilité de l'écrivain, la douceur subtile du regard qu'il porte sur le monde et les êtres se mêlent à cette mémoire tragique pour composer un livre superbe et bouleversant". La Croix Boris Pahor (1913-2022) est une figure majeure de la littérature slovène, infatigable combattant des régimes totalitaires. Sa voix singulière a défendu des grands thèmes tels que l'amour, la souffrance et la sauvegarde des cultures minoritaires. Il a connu une consécration tardive grâce aux traductions françaises et allemandes.

03/2023

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La Chronique de Travnik

Rien ne destinait la petite ville de Travnik, résidence du vizir turc de la province occupée de Bosnie, à entrer dans l'histoire. Un coin de terre oublié où cohabitent, tant bien que mal, musulmans, catholiques, juifs et orthodoxes. A la faveur de l'épopée napoléonienne, un diplomate français, Jean Daville y est envoyé comme consul. Voici le récit de son séjour - de 1806 à 1814 - l'occasion pour Andric d'offrir un somptueux tableau de sa terre d'origine au moment où, pour la première fois, elle s'ouvre à l'Occident. Au carrefour du roman historique, du récit intimiste et de la description ethnographique, ce livre est aussi une réflexion sur les méfaits de l'intolérance et des rivalités entre communautés. La Chronique de Travnik est considéré comme l'un des romans majeurs des littératures slaves contemporaines.

06/2011

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Contes de la solitude

Qu'il évoque la révélation mystique d'un vizir déchu, la tragédie d'un menteur invétéré, les frasques d'un aventurier français en pays ottoman, la fin d'un prince aux yeux tristes, qu'il s'attache aux humbles et tragiques destinées d'un directeur de cirque malheureux en amour, d'une prostituée au grand coeur, d'un géomètre jaloux ou d'une esclave qui préfère la mort au déshonneur, c'est avant tout l'homme qui passionne et bouleverse Ivo Andric -dans son infinie grandeur et ses innombrables petitesses, du cher Sarajevo de l'auteur au Sud de la France, des époques légendaires jusqu'à nos jours.

03/2006

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Littérature serbo-croate

Le pont sur la Drina

A Visegrad, c'est sur le pont reliant les deux rives de la Drina – mais aussi la Serbie et la Bosnie, l'Orient et l'Occident – que se concentre depuis le xvie siècle la vie des habitants, chrétiens, juifs, musulmans de Turquie ou " islamisés ". C'est là que l'on palabre, s'affronte, joue aux cartes, écoute les proclamations des maîtres successifs du pays, Ottomans puis Austro-Hongrois. C'est la chronique de ces quatre siècles que le grand romancier yougoslave Ivo Andric, prix Nobel de littérature en 1961, nous rapporte ici, mêlant la légende à l'histoire, la drôlerie à l'horreur, faisant revivre mille et un personnages : de Radisav le Serbe empalé par le gouverneur turc, à Fata qui se jette du pont pour éviter un mariage forcé, et au vieil Ali Hodja, le Turc traditionaliste, qui voit avec consternation surgir les troupes de l'empereur François-Joseph. En 1914, le pont endommagé dans une explosion demeure debout. Sinistre présage, cependant, grâce auquel ce roman paru en 1945, oeuvre d'un écrivain bosniaque par sa naissance, croate par son origine et serbe par ses engagements d'alors, nous paraît aujourd'hui mystérieusement prophétique.

04/2013

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