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Ivan le terrible

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Russie

Ivan le Terrible

Premier tsar de Russie, Ivan le Terrible (1530-1584) est le personnage noir par excellence, et pourtant bien aimé, de l'histoire russe. Infanticide, tyrannique et paranoïaque, il incarne néanmoins la figure paternelle du souverain, proche du peuple, face aux ennemis et aux abus des puissants. Héritier du trône de Moscou, il montre des penchants pervers dès l'enfance. Jeune adulte, il fait figure de prince éclairé. La période glorieuse du règne, marquée par les premières conquêtes, semble combler toutes les attentes. Mais les revers de fortune ne tardent pas. Ivan donne alors libre cours à ses moeurs violentes et licencieuses. Massacres et sanglants coups de théâtre ponctuent les vingt dernières années de sa vie. En restituant la personnalité contrastée d'Ivan, Pierre Gonneau démêle les faits de la légende et met en lumière les aspirations et les tensions d'une époque. La relecture du personnage, comme premier rempart de son pays contre la "russophobie" occidentale, le ramène sous les feux de l'actualité.

09/2023

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Ivan le terrible

Tout commence parce que Boris parle russe. Un matin, son professeur lui demande de venir en aide à un nouveau venu dans l'école. Il s'appelle Ivan, il est Russe et Boris doit lui servir d'interprète. Jusque-là tout va bien. Seulement les premières paroles en russe d'Ivan sont : "Salutations à vous tous, pauvres vers tremblants... Sans aucun doute, vous serez tous assez faibles d'esprit pour m'accueillir parmi vous. Vos cerveaux minuscules, imbéciles comme des bulbes, sont tout simplement incapables de voir que j'ai des pouvoirs secrets dont j'ai l'intention de me servir pour faire de vous tous mes esclaves." Boris reste pétrifié...

09/2021

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Littérature russe

La mort d'Ivan Ilitch

Traduction du russe de Boris de Schloezer. Un des textes les plus caractéristiques du grand écrivain russe, un récit très connu et toujours très lu dans le monde entier, avec La Sonate à Kreutzer, qu'il écrivit la même année (en 1889). La lecture de Tolstoï nous confronte directement, comme toujours, aux questions essentielles qui inquiètent l'âme humaine : ici, la prise de conscience de soi devant la mort imminente... Le héros est un fonctionnaire, magistrat, satisfait de lui et de sa vie ordinaire. Jusqu'au jour où la maladie, à travers des souffrances qui le conduisent inéluctablement à la mort, lui ouvre les yeux et le met face à face avec lui-même, avec son égoïsme et sa petitesse. C'est lorsqu'il atteint le fond du désespoir que le héros, de petit, devient grand, transfiguré et réconcilié avec lui-même par le sentiment d'un pardon mystique. Signe que la mort est toute proche. Or en vérité la mort n'existe pas car la peur a disparu... Serait-ce cela la rédemption ? ... A une époque où personne n'est plus à l'abri d'une maladie subite sans espoir de guérison, ce texte est d'une pertinence poignante, et redonne à tout lecteur la conscience de lui-même, s'il l'avait perdue... L'histoire est "des plus simples, des plus ordinaires et des plus atroces" . On y assiste aux derniers jours d'un homme, sous le regard de ses proches et, plus terrible encore, de sa conscience. Rien de purement abstrait, pourtant : petites frivolités, quotidien ordinaire, sentiments circonstanciés sont les pierres de l'édifice qui menace ruine. La concision du texte en assure l'intensité ; selon un rythme étudié, l'angoisse grandit, devient épouvante, pèse de tout son poids sur les derniers jours d'Ivan Ilitch et le précipite, avec le lecteur, à la rencontre d'une mort forcément trop proche. L'agonie la plus célèbre de la littérature, et qui n'en a pas fini de susciter des interprétations tranchées et contradictoires. Dans un style épuré, Tolstoï ne se contente pas de poser les questions fondamentales : il nous les fait vivre et connaître l'insoluble angoisse face à l'absurdité de la vie et à une improbable rédemption.

08/2024

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Littérature russe

La mort d'Ivan Ilitch

Traduction du russe de Boris de Schloezer. Un des textes les plus caractéristiques du grand écrivain russe, un récit très connu et toujours très lu dans le monde entier, avec La Sonate à Kreutzer, qu'il écrivit la même année (en 1889). La lecture de Tolstoï nous confronte directement, comme toujours, aux questions essentielles qui inquiètent l'âme humaine : ici, la prise de conscience de soi devant la mort imminente... Le héros est un fonctionnaire, magistrat, satisfait de lui et de sa vie ordinaire. Jusqu'au jour où la maladie, à travers des souffrances qui le conduisent inéluctablement à la mort, lui ouvre les yeux et le met face à face avec lui-même, avec son égoïsme et sa petitesse. C'est lorsqu'il atteint le fond du désespoir que le héros, de petit, devient grand, transfiguré et réconcilié avec lui-même par le sentiment d'un pardon mystique. Signe que la mort est toute proche. Or en vérité la mort n'existe pas car la peur a disparu... Serait-ce cela la rédemption ? ... A une époque où personne n'est plus à l'abri d'une maladie subite sans espoir de guérison, ce texte est d'une pertinence poignante, et redonne à tout lecteur la conscience de lui-même, s'il l'avait perdue... L'histoire est "des plus simples, des plus ordinaires et des plus atroces" . On y assiste aux derniers jours d'un homme, sous le regard de ses proches et, plus terrible encore, de sa conscience. Rien de purement abstrait, pourtant : petites frivolités, quotidien ordinaire, sentiments circonstanciés sont les pierres de l'édifice qui menace ruine. La concision du texte en assure l'intensité ; selon un rythme étudié, l'angoisse grandit, devient épouvante, pèse de tout son poids sur les derniers jours d'Ivan Ilitch et le précipite, avec le lecteur, à la rencontre d'une mort forcément trop proche. L'agonie la plus célèbre de la littérature, et qui n'en a pas fini de susciter des interprétations tranchées et contradictoires. Dans un style épuré, Tolstoï ne se contente pas de poser les questions fondamentales : il nous les fait vivre et connaître l'insoluble angoisse face à l'absurdité de la vie et à une improbable rédemption.

11/2008

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Littérature russe

La mort d'Ivan Ilitch

Traduction du russe de Boris de Schloezer. Un des textes les plus caractéristiques du grand écrivain russe, un récit très connu et toujours très lu dans le monde entier, avec La Sonate à Kreutzer, qu'il écrivit la même année (en 1889). La lecture de Tolstoï nous confronte directement, comme toujours, aux questions essentielles qui inquiètent l'âme humaine : ici, la prise de conscience de soi devant la mort imminente... Le héros est un fonctionnaire, magistrat, satisfait de lui et de sa vie ordinaire. Jusqu'au jour où la maladie, à travers des souffrances qui le conduisent inéluctablement à la mort, lui ouvre les yeux et le met face à face avec lui-même, avec son égoïsme et sa petitesse. C'est lorsqu'il atteint le fond du désespoir que le héros, de petit, devient grand, transfiguré et réconcilié avec lui-même par le sentiment d'un pardon mystique. Signe que la mort est toute proche. Or en vérité la mort n'existe pas car la peur a disparu... Serait-ce cela la rédemption ? ... A une époque où personne n'est plus à l'abri d'une maladie subite sans espoir de guérison, ce texte est d'une pertinence poignante, et redonne à tout lecteur la conscience de lui-même, s'il l'avait perdue... L'histoire est "des plus simples, des plus ordinaires et des plus atroces" . On y assiste aux derniers jours d'un homme, sous le regard de ses proches et, plus terrible encore, de sa conscience. Rien de purement abstrait, pourtant : petites frivolités, quotidien ordinaire, sentiments circonstanciés sont les pierres de l'édifice qui menace ruine. La concision du texte en assure l'intensité ; selon un rythme étudié, l'angoisse grandit, devient épouvante, pèse de tout son poids sur les derniers jours d'Ivan Ilitch et le précipite, avec le lecteur, à la rencontre d'une mort forcément trop proche. L'agonie la plus célèbre de la littérature, et qui n'en a pas fini de susciter des interprétations tranchées et contradictoires. Dans un style épuré, Tolstoï ne se contente pas de poser les questions fondamentales : il nous les fait vivre et connaître l'insoluble angoisse face à l'absurdité de la vie et à une improbable rédemption.

02/2009

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Le Journal d'un homme de trop

Personne n'était au fond plus russe que Tourgueniev, même s'il a passé une grande partie de sa vie en France. Il l'était par cette tristesse, cette inquiétude, cette impuissance à vouloir, ces grands élans suivis de rechute qui sont le tissu du caractère russe, et qu'on retrouve chez tous ses personnages. Et de manière exacerbée dans ce texte admirable sur la brièveté et l'inutilité de toute vie. "Ce qui est terrible, c'est qu'il n'y a rien de terrible, ni une idée, ni une chose, ni rien." Ce sentiment d'échec permanent et recherché, Tourgueniev ne l'a jamais mieux exprimé que dans ce "Journal d'un homme de trop".

04/2024

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