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Isaïe Nzeyimana

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Littérature française

Philosophie et rationalités. Livre III : Vivre avec les philosophes

La philosophie, de "philos-Sophia" , est un savoir et un mode de vie, entre Diogène ou Wittgenstein, les plus solitaires et Empédocle, Popper ou Sartre, les plus publics. Comme savoir, elle n'est pas spécifiée, dirions-nous, limitée à un tel objet, mais étendue à tout être, l'être par analogie : Dieu, l'homme et la société en leurs multiples manifestations, l'univers en ses dimensions, ... Précisément, elle est, d'ailleurs comme tout savoir, une approche, un regard et, ce regard est acéré. Pour toute question étudiée, la philosophe est critique, au préalable, comme une sorte d'hygiène de la raison, puis préoccupée par ce qui expliquerait adéquatement le réel. Alors que les sciences, à tous leurs niveaux, cherchent des explications immédiates de leurs objets, la philosophie s'occupe de leur autre dimension, celle des causes plus élevées, unifiant les savoirs. Pour tout problème naturel ou humain, loin de résoudre l'immédiat par l'immédiat, les philosophes de tous les temps proposent des solutions, provisoirement suprêmes. Voilà qui motive de venir vivre avec les philosophes. Apprendre les savoirs, c'est un moment nécessaire : les lettres, les mathématiques, la physique, la biologie, ... mais, les ouvrir à la philosophie, c'est supérieur, ce qui permet de les inscrire dans des vues larges et de les rendre plus humains, dans l'unité de "l'intelligence rationnelle" , de l'intelligence collective et de "l'intelligence émotionnelle" . C'est ainsi : le droit n'est au complet que lorsqu'il est élevé à l'équité, la politique élevée à la justice et à la sagesse, l'économie au partage, la physique et la géographie à la beauté de la nature, ...

07/2020

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Philosophie

Philosophie et rationalités - Livre I : Introduction générale à la philosophie

Hegel insiste : "L'homme doit s'honorer lui-même et s'estimer de ce qu'il y a de plus sublime" ; le savoir philosophique dispose l'homme à s'occuper de ce qui n'est pas éphémère. Philosophie et rationalités. La rationalité dépasse les limites que le mathématisme réductionniste lui imposait. Elle signifie l'ordre et la régularité du mouvement primordial et structurant de l'univers, les lois structurant a priori et universellement la raison humaine, toujours et partout la même, mais aussi les multiples décisions que les hommes se font de la façon dont le monde doit fonctionner tel que ce décision sont consignées dans des savoirs : - les mythes fondateurs pour qui, leurs logiques est plutôt leurs sens, sens comme postulats qui vont déterminer les attitudes et comportements et les rapports à soi, à l'autre et au monde ; - les croyances et la foi en Absolu ; - les sciences ; - les technologies ; - les arts ; - la philosophie. Autant toutes les productions de la raisons : tout ce qui est produit par l'homme est estimable et rationnel, parce qu'il ne saurait provenir d'autres choses que de la raison. Le savoir philosophique élève alors l'intelligence à un plus haut degré d'abstraction ; il ne néglige aucune fonction de la connaissance : l'amour et l'union d'un mystique, l'émotion d'un poète artiste, l'imagination d'un mythologiste, l'observation d'un scientifique, l'intuition d'un mathématicien... Le lecteur ne manquera pas de remarquer que cette partie pose des grandes généralités. Il s'agit d'une introduction dont les éléments sont développés dans les livres qui suivent, surtout "la philosophie en son histoire" .

09/2018

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Sciences politiques

Histoire et Pragmatisme - Le Rwanda, sur sa route

Cet essai une proposition de lecture de l'histoire selon la direction de la causalité finale, en référant les moments historiques, les acteurs et les historiens aux projets politiques que chacune des écritures vient justifier. Les regrets, les complicités, les conflits de donation du sens aux événements et les contradictions entre mémoires individuelles/collectives, pourtant toutes vraies, perdent leurs significations aussitôt que le lecteur, au-delà d'espérer trouver la vérité totale historique, impossible par ailleurs, saisit chaque moment de l'histoire selon les projets qui motivent le choix des faits. Le débat est d'un autre ordre : la pragmatique et l'éthique des projets politiques. La réconciliation, assise fondamentale dans la conduite de cette réflexion, trouve ses conditions de possibilité dans une fraternité nationale rwandaise, parfois manquée, mais toujours permanente même dans le déchirement et les controverses de l'historiographie rwandaise. Avec le peuple, la politique post génocide fait et écrit aussi l'histoire ; elle est une révolution. Elle n'est cependant pas la première que le Rwanda a connue. Quels sont à cet effet les acquis positifs des révolutions précédentes ? Quelles sont leurs occasions manquées ? Quelles sont les circonstances favorables actuelles ? Quel est le modèle politique assez pertinent pour intégrer les révolutions historiques et actuelles ? Ce livre est une pédagogie des mémoires contradictoires ; il est une philosophie de l'histoire qui libère l'histoire et la politique des contextes qui la produisent pour fixer leur idéalité ; il est un dialogue entre la philosophie et la vie, entre les philosophes et les acteurs politiques ; il est une éthique et une pratique politique qui tire des leçons des révolutions historiques passées ; il est un outil didactique à la pratique politique et au développement pour l'homme.

10/2017

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Philosophie

Héra et Aphrodite s'interrogent sur leur beauté. Renouer avec la beauté, l'amour et la femme qui porte ses attributs de l'être

Héra et Aphrodite sont deux beautés en contraste, entre la beauté aimante et la beauté dangereuse, entre une "Aphrodite vulgaire" et une "Aphrodite céleste". Que la beauté divine soit aimante, c'est cohérent. Mais, puisque les Grecs avaient soigneusement élaboré leurs mythologies à l'image des hommes et des femmes, pour quelle signification mettent-ils en scènes des beautés divines aussi tragiques ? Et si le caractère dualiste de la beauté de la femme, entre amours et tragédies était sa manière d'exprimer, de dire la vérité : celle de sa féminité frustrée. Dans le prolongement de cette même préoccupation, ne pourrions-nous pas établir que les images actuelles de la beauté désincarnée, parfois même tyrannique ou, faiblement, distrayante, au figuré comme au propre, contre la femme qui porte ses attributs de beauté, sont ses manières de revendication de la même féminité frustrée ?

10/2019

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Philosophie

L'Afrique et son concept - Penser le développement de l’Afrique avec Hegel

L'unité géographique continentale est toujours donnée à tout continent ; ce qui n'est jamais donné, mais à construire, c'est son l'unité économique. L'Afrique n'est pas pauvre, elle l'a appris aussitôt qu'elle a défini l'argent comme un abrégé de toute richesse. A la place de se regarder de son dedans par rapport à elle-même et de transformer ses industries domestiques familles de leurs dedans, elle a posé l'argent de l'extérieur comme cause de son développement intérieur. Mal développée, elle est sans cesse rapportée à des comparaisons : démographie, PNB, PIB, espérance de vie, minerais, biodiversité, climat... toujours par rapport à l'échelle mondiale, parfois pour l'inquiéter (cas de la démographie mondiale) ou pour la tranquilliser (cas de ses ressources naturelles et de sa biodiversité). La circulation de l'argent en Afrique devrait passer par quelques redéfinitions : définir l'Afrique comme une unité sé-rieusement économique ; tracer des voies routiers, ferrées et na-vales transafricaines avec une métropole africaine dans l'axe, définir les zones de production qui évitent de tout essayer partout au risque de la désintégration de son unité économique ; rendre plus fluide les échanges selon les spécialités de chaque zone. "L'Afrique et son concept" est une Afrique continentale et habitée par les hommes, témoins de l'humanité adulte. Mais c'est aussi une Afrique qui se renie ou se supprime dans l'argent de l'étranger et dans le refus de recentrer son développement sur elle-même comme une unité sérieusement économique ; c'est alors une Afrique inquiète de ses propres contradictions. Sa négativité étant aussi "son retour dans son fondement" , le concept de l'Afrique est sa certitude à transformer son unité continentale en conditions extérieures d'hébergement de son hospitalité. En ce sens, le développement est une lutte de soi, sur soi et contre soi-même. Tandis que la réflexion et le travail sont des médiations de l'homme en devenir d'un véritable agent économique.

10/2017

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Philosophie

Critique de l'école rendue publique - Recentrer l’école avec Hegel et dans les proximités du temple

Les peuples qui ont déjà construit des savoirs en les puisant dans les environnements immédiats sont seulement confrontés, en éducation, aux appels pour l'insertion professionnelle, au carrefour entre apprendre des savoirs ou apprendre à communiquer ; tandis que les peules qui n'ont pas construit des savoirs, eux, ils passent de la con-sommation de produits raffinés en économie à la consommation des conclusions les plus éloignées en sciences et en enseignement. L'école trop publique et trop libérale, celle qui a rompu avec l'austérité de l'école ancienne dans les proximités des temples, ne leurs oppose aucune résistance. Les hommes n'ont pas inventé les savoirs. Les savoirs étaient déjà là, dans la nature. Ils ont seulement su écouter la nature. Dans l'ascèse, la privation, "le désert extérieur et intérieur" , ils ont construit des savoirs ; à leur tour, les savoirs ont nourri et nourrissent les hommes. Exister, c'est alors être en cette dette ; tandis qu'étudier, c'est une joie intérieure de générosité, afin que jamais, la chaîne du savoir ne se rompe, surtout pas avec moi. Mais le débat sur l'éducation et les savoirs ne sera jamais au complet tant qu'on ne repose pas toujours les contextes de la production des mêmes savoirs rationnels. Si l'on isole ce qui est commun à tous les peuples, alors l'on obtient les contextes les plus déterminants de la naissance des savoirs raffinés et ces contextes sont à reproduire, surtout pour les Nations qui enseignent mais qui ne produisent pas les savoirs dans lesquels elles devraient s'enraciner. Reste la question de l'humanité commune, entre les nouvelles générations qui, au dépassement des frustrations d'appartenir à des humanités fortes ou faibles, doivent être libérées et assistées pour la construction de leur histoire commune et de leur humanité commune. L'école doit alors être à nouveau le lieu de l'hospitalité, de la générosité sans frontières et de l'enfantement de l'humanité en perpétuelle maturation.

10/2017

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