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Irénée de Lyon, théologien de l'unité

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Sources chrétiennes

Irénée de Lyon, théologien de l'unité

C'est avec une rare acuité qu'Irénée, ce Grec d'Asie Mineure devenu le deuxième évêque de Lyon en 177, pose la question de l'unité. Elle guide son action de pasteur engagé auprès des chrétiens alors martyrs et en butte aux dérives gnostiques, et sous-tend ses deux oeuvres maîtresses, la Démonstration de la prédication apostolique et le traité Contre les hérésies. Fidèle à sa conception de l'homme fondée sur la liberté, la croissance et la maturation, cet Oriental passé en Occident ne conçoit pas l'unité comme un résultat à atteindre, mais comme un état d'esprit, une méthode, une dynamique. < p> C'est l'actualité de cette vision qu'éclairent, commentent et discutent ici vingt-quatre théologiens, exégètes, philologues, historiens. De confession catholique, orthodoxe, protestante ou sans affiliation, chacun témoigne à sa façon de l'intérêt suscité par ce Père de l'Eglise à travers le monde et à travers les siècles. < p> Cet ouvrage rassemble leurs contributions à deux grandes rencontres scientifiques : la journée d'étude "Ireneo di Lione, teologo dell'unità" le 21 mars 2019 à l'Université grégorienne de Rome et le colloque scientifique international "Irénée ou l'unité en question" à l'Université catholique de Lyon, en collaboration avec les Sources Chrétiennes / HiSoMA, les 8-10 octobre 2020. Il récapitule ainsi le plus pertinent du savoir et de la recherche en ce domaine. Les auteurs : Awet Andemicael, Elie Ayroulet, Guillaume Bady, Agnès Bastit, John Behr, Dominique Bertrand, Philippe Blaudeau, Marie Chaieb, Ysabel de Andia, Sylvain Detoc, Michel Dujarier, Christos Filiotis-Vlachavas, Christophe Guignard, Gabriel Kepeklian, Davide Lees, Paul Mattei, Bernard Outtier, Henryk Pietras, Bertrand Pinçon, Domenico Scordamaglia, Don Springer, Maxime K. Yevadian".

02/2023

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Pères de l'Eglise

Irénée de Lyon et l'unité

La différence entre les Pères et les Docteurs de l'Eglise n'apparaît pas toujours clairement, d'autant que certains Pères de l'Eglise en sont aussi les Docteurs, comme Athanase d'Alexandrie, Ambroise de Milan, Augustin, Basile de Césarée, Grégoire de Nazianze, Cyrille de Jérusalem, Ephrem de Nisibe, Jérôme, Léon le Grand, Grégoire le Grand, Isidore de Séville, Grégoire de Narek. Désormais, Irénée de Lyon vient les rejoindre. Si les Pères et les Docteurs de l'Eglise se caractérisent par la sainteté de leur vie et la solidité de leur théologie, les Pères de l'Eglise, qui ont été reconnus comme tels par leur communauté, se situent uniquement dans les premiers siècles, alors que les Docteurs sont choisis par le Magistère dans toute l'histoire du christianisme. Ce titre de Docteur est relativement récent, il remonte à Boniface VIII qui l'a attribué en 1295 à Grégoire le Grand. Un Docteur de l'Eglise se caractérise souvent par le progrès doctrinal qu'il a contribué à réaliser. Pour Irénée de Lyon, son apport est clairement identifié, c'est l'Unité. Aussi tous les auteurs de ce numéro de Connaissance des Pères de l'Eglise étudient-ils l'un ou l'autre aspect de l'unité dans l'oeuvre de l'évêque de Lyon. Après en avoir donné une vision d'ensemble, Agnès Bastit présente les aspects théologiques de l'unité chez Irénée, puis Sylvain Detoc montre comment les différents charismes contribuent à l'unité du corps qu'est l'Eglise, avant que Marie-Laure Chaieb envisage le sacrement de l'unité qu'est l'eucharistie et que Bruno Hayet précise la place de l'unité dans les textes d'Irénée choisis pour l'Office des lectures dans la Liturgie des heures.

10/2022

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Théologie

La récapitulation chez Irénée de Lyon

La pensée théologique d'Irénée de Lyon peut être abordée sous plusieurs angles. Irénée fait le pont entre l'Ecriture et la Tradition, et sa connaissance des Ecritures ne laisse personne indifférent. Sa théologie est celle de l'histoire du salut qu'il présente comme une économie de la révélation doublée d'une économie du salut. L'action salvifique ne peut se réaliser que par le Christ Jésus, fait chair pour conduire les hommes vers Dieu, par sa passion, mort et résurrection, afin de restaurer l'ouvrage modelé à la création et déchu par la désobéissance et le péché dont le salaire est la mort selon saint Paul (Rm 6, 23). Le salut opéré par le Christ est considéré par Irénée comme une récapitulation. En fait, le Christ Jésus réunit toutes choses par sa mort et sa résurrection, et les conduit vers la perfection, vers Dieu son Père. Le fait que toutes choses soient rassemblées dans le Christ émane de l'initiative libre de Dieu le créateur. Mais cette pensée théologique naissante sera heurtée par les courants influencés par le moyen-platonisme dont le plus redoutable est le valentinisme.

07/2019

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Le fruit de l'esprit

Le Fruit de l'Esprit, recueil d'articles sur Irénée de Lyon, traite de l'homme et de l'Eglise. Face aux gnostiques qui opposent la chair et l'esprit, Irénée affirme que " le fruit de l'Esprit, c'est le salut de la chair " et invoque la " règle de vérité ". L'Esprit est présent dans l'Eglise : " là où est l'Eglise, là aussi est l'Esprit de Dieu ". Il anime l'Eglise en répandant en elle ses charismes, en particulier les apôtres, les prophètes et les docteurs. Il ne faut donc pas opposer charisme et institution dans l'Eglise. Elle est une, sainte, catholique et apostolique et la " Tradition apostolique " est transmise par la " succession épiscopale ". Face aux divisions introduites par les gnostiques, Irénée est le docteur de l'unité : unité de Dieu, créateur et Père, unité du Christ, vrai Dieu et vrai homme, unité de l'homme, des testaments, des économies divines, unité qu'Irénée exprime par une image musicale : la symphonie du salut. Le Concile de Vatican II a retenu trois aspects de la pensée d'Irénée : 1. la Tradition apostolique et la succession épiscopale, ainsi que le " sûr charisme de vérité " donné aux évêques, 2. la récapitulation de tout dans le Christ, et 3. la Vierge Marie dans le dernier chapitre de Lumen Gentium. Enfin ce recueil d'articles s'achève sur une présentation de l'oeuvre du Père Antonio Orbe S. J. , professeur à l'Université Grégorienne à Rome et de sa Théologie des IIe et IIIe siècles. Celuici a dirigé la thèse de l'auteur : Homo vivens. Incorruptibilité et divinisation de l'homme chez Irénée de Lyon.

07/2021

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Théologies chrétiennes au féminin

La théologie est plurielle et se conjugue au féminin. L'objet de cette publication est de faire connaître la recherche et l'engagement de femmes qui depuis près de 50 ans tracent et ouvrent des chemins. On y entendra des voix d'hier et des voix d'aujourd'hui, qui proposent une voie, des voies, pour une Eglise catholique qui peine à être en phase aujourd'hui avec l'évolution de la place des femmes dans nos sociétés des XXe et XXIe siècles. Ouvrage en deux parties. La première partie, "Hommage aux théologiennes d'hier", présente les actes du colloque "Femmes en théologie, hier et aujourd'hui" qui s'est tenu le 1re décembre 2018 à l'Université catholique de Lyon, à l'initiative de l'association lyonnaise Femmes et recherche religieuse (FRR), avec le soutien de la Conférence catholique des baptisés de Lyon (CCB-Lyon). Ce colloque rend hommage à trois femmes, deux théologiennes et une philosophe, qui ont contribué à penser le rôle des femmes dans le christianisme : Donna Singles, Marie-Jeanne Bérère et Renée Dufourt. La deuxième partie, "Paroles de théologiennes d'aujourd'hui", ouvre des perspectives qui font écho aux voix d'hier. L'ensemble n'a pas pour ambition de décrire et de commenter tous les chemins, parfois transgressifs, qui se cherchent pour dessiner aujourd'hui et demain la place des femmes. Nous souhaitons donner des éléments de réflexion pour inventer d'autres manières de faire Eglise, qui ne se priveraient pas de l'apport vital des femmes et des laïcs vivant pleinement leur vocation de baptisés.

09/2021

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Théologie

A la rencontre de la Vie éternelle

La mort n'est-elle qu'une fatalité aussi tragique qu'absurde, qui hante l'humanité depuis la nuit des temps ? Saint Augustin affirmait résolument : "La mort est la maladie mortelle qu'on contracte en naissant ! " Le Christianisme a révélé une intelligibilité de la vie et de la mort prodigieuse : "la Bonne Nouvelle" , traduction littérale du mot grec Evangile. Face à la fatalité de la Mort, c'est l'assurance de l'immortalité promise par Jésus Christ, le Fils de Dieu Ressuscité. Les évangélistes Matthieu, Marc, Luc et Jean et l'apôtre Paul proclament : le règne ou le Royaume de Dieu, la résurrection des morts, la vie éternelle, l'immortalité ou encore l'incorruptibilité, la divinisation… Les Pères de l'Eglise, Irénée de Lyon et Pierre Chrysologue attestent leur foi dans l'immortalité de l'humanité : "Le Christ est mort, de telle sorte que par sa mort Il ressusciterait les morts de tous les temps". Les mystiques, Séraphin de Sarov et Syméon le Nouveau Théologien témoignent de façon irrécusable de leurs rencontres avec la Lumière, Jésus Christ Fils de Dieu, prémisses de la Vie éternelle : "Au sortir de cette vie, j'en commence une autre".

07/2023