Mon cher Hervé, je ne suis pas un connaisseur de cette littérature française qui va d’un après-guerre à l’autre et que vous remettez à l’honneur. Vous connaissiez Paul Gadenne, pas moi. Quand je vous en ai parlé au téléphone, vous m’avez tout de suite dit que François Mitterrand aimait Gadenne qu’il comparait à Dostoïevski. C’est en lisant cette semaine le livre que Jérôme Garcin a consacré à son ami François-Régis Bastide (Son excellence, monsieur mon ami, 2008), star médiatique disparue et déjà à demi ensablée, que j’ai découvert cet auteur. Bastide a bien connu Gadenne, l’a admiré, l’a aidé : il était pauvre, malade et oublié.