Que l’on affectionne le thé au citron et les madeleines ou les sangliers de banquets gaulois, qu’importe : on replonge toujours avec bonheur dans des lectures anciennes. Cet espace confiné, cosy, soyeux, ce lieu à soi, avec ces personnages que l’on a accompagnés bien des fois. Laure Murat s’était fendu d’un essai sur la question, Relire, enquête sur une passion littéraire. La conclusion s’exprime simplement : dans cette lecture, on est aussi confortablement installé que dans le vieux pull du week-end.