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Hubert Mingarelli

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Littérature française

La terre invisible

1945. Dans l'Allemagne occupée, un photographe de guerre ne parvient pas à s'en aller et à rentrer chez lui en Angleterre. Il est hanté par la libération d'un camp de concentration à laquelle il a assisté.Il décide de partir au hasard des routes. Il photographiera les gens de ce pays devant leur maison dans l'espoir de comprendre qui ils sont pour avoir pu laisser faire ce qu'il a vu.Un jeune soldat anglais, qui vient juste d'arriver et qui n'a rien vécu de la guerre, l'escortera et conduira la voiture réquisitionnée à travers l'Allemagne sans deviner les motivations qui poussent le photographe. Mais lui aussi porte un secret plus intime qui le hante et dont il ne parle pas. La Terre invisible raconte leur voyage.

08/2019

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Littérature française

Une rivière verte et silencieuse

Une rivière verte et silencieuse. Les chiens noirs sont-ils aux malheurs des gosses ? Dieu pose-t-il son regard au bon endroit ? En attendant il faut manger et payer l'électricité, et ça c'est le problème du père. Il faut aussi s'imaginer qu'on possède un bras de rivière, un pont ainsi que tous les poissons qui nagent dans l'ombre du pont. Et ça c'est pour son fils. Mais surtout, les rivières sont-elles vertes et silencieuses comme dans nos souvenirs ?

08/1999

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Littérature française

La beauté des loutres

" On entendit les pas sur la neige. On vit l'éclair d'une lampe et ils apparurent derrière le pignon de la maison. D'abord le garçon, puis l'homme. Ils dépassèrent le pignon, et l'une après l'autre leurs silhouettes se détachèrent aussi distinctement que la maison sur le ciel étoilé. Ils avançaient lentement et prudemment. Le garçon tenait une lampe électrique dans sa main. Il éclairait le chemin creusé dans la neige. Elle avait durci pendant la nuit et c'était pour eux comme de marcher sur de la glace. "

01/2002

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Littérature française

Marcher sur la rivière

" Je ne vais pas mentir à propos de ma jambe. Je n'ai pas envie de me faire plaindre en disant qu'elle me faisait mal. Parce que, aussi loin que je me rappelais, ma jambe ne m'avait jamais fait mal. Elle ne m'empêchait pas non plus de marcher aussi vite que n'importe qui. Peut-être même que je marchais plus vite que la moyenne des gens. [...] C'était pour être le moins longtemps possible ridicule à marcher de la sorte, en me déhanchant à cause de ma jambe droite qui était raide depuis toujours. [...] Je marchais comme un demeuré, quelqu'un qui aurait eu un problème dans la tête. Mais je n'avais pas un problème dans la tête. J'avais seulement que ma jambe refusait de plier. Voilà tout ce qu'il y avait, ma parole. "

03/2007

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Littérature française

La dernière neige

" La Dernière Neige ". " Et soudain elle m'a dit qu'elle pensait que je ne dormais pas. Ensuite elle a sangloté très doucement, et moi aussi, mais encore plus doucement qu'elle. Je sais faire ça tout à fait silencieusement. Et lorsqu'elle a commencé à dire ces choses à propos d'elle et de moi, et dont je n'ai pas envie de me souvenir, j'ai déroulé devant mes yeux ce long et majestueux vol plané de mon milan. Quand elle s'est arrêtée de me parler, mon milan volait toujours. Il a encore plané longtemps devant mes yeux après qu'elle est allée se coucher. Il planait en regardant son reflet sur la surface du lac parce que l'eau était calme comme un miroir posé dans l'herbe. Voilà comment a fini cet automne, car le lendemain il a neigé. Pas beaucoup, mais il a neigé. ".

08/2000

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Littérature française

L'homme qui avait soif

Japon, 1946, pendant l'occupation américaine. Démobilisé depuis peu, Hisao revient de la montagne avec une soif obsédante et des rêves qui le hantent. À bord du train qui doit le conduire vers la femme aimée, il commet une terrible erreur. Descendu pour boire, il voit le train repartir avec sa valise et l'oeuf de jade qu'il a prévu d'offrir à Shigeko. Alors qu'un suspens subtil mais intense invite le lecteur à suivre les péripéties d'Hisao courant après sa valise, se dessine la bataille de Peleliu où il a combattu aux côtés de Takeshi, jeune soldat troublant qui chante dans le noir. Et qui mourra à ses côtés. Dans ce roman aussi puissant que poétique, Hubert Mingarelli évoque avec une rare élégance l'amitié entre hommes et le Japon meurtri par la guerre. Hisao retrouvera-t-il sa valise et arrivera-t-il jusqu'au "mystère Shigeko" ?

01/2014

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