Le Point, pour apporter quelques précisions sur son voyage en Tunisie, Bernard-Henri Lévy tient à corriger quelques-unes des informations diffusées ces derniers temps. Un séjour qui n'aura pas duré bien longtemps, et qui a prêté le flanc à plusieurs critiques. L'écrivain s'étonne d'avoir pu susciter un « vent de haine et de folie », qui s'est engouffré dans les rédactions web.
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Car, pour ceux qui l'ignoraient encore, le déplacement de BHL en Tunisie n'était pas véritablement un événement en soi. Au mieux, l'attendaient à son arrivée « [q]uelques dizaines d'islamistes ou, peut-être d'exilés kadhafistes, qui m'attendaient à l'aéroport et s'indignaient de voir un "sioniste" (sic) poser son sale pied sur le sol du pays », explique-t-il. C'est qu'il a été accusé des pires maux, comme celui d'avoir fait le voyage pour « déstabiliser, à moi tout seul, la jeune démocratie tunisienne ».
En réalité, BHL s'était rendu en Tunisie pour rencontrer « dans un hôtel, au vu et au su de tous, dans la plus parfaite transparence, des amis libyens sortis exprès de Tripoli, Benghazi, les villes du Djebel Nefousa, Misrata, Zaouia, afin de poursuivre en terrain neutre, et avec moi, le dialogue de réconciliation nationale ». Rien de plus. Et s'il est parti, ce n'est certainement pas parce qu'il a été expulsé.
Mais puisque ce voyage est un non-événement, autant ne pas en rajouter.
Pendant 4h #BHL a été empèché de sortir de l'aeroport par des manifestants qui voulaient l'expulser du sol Tunisien pic.twitter.com/cwXnpVLsyj
— Slim Amamou (@slim404) 1 Novembre 2014