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Heinz Berggruen

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Littérature étrangère

Qui était Juan Népomucène Ruiz ? Souvenirs en bribes

Heinz Berggruen naît à Berlin en 1914. Il émigre aux Etats-Unis en 1936 et revient en Europe à la fin de la guerre, sous uniforme américain. En 1947, il s'établit à Paris, où il ouvre une galerie de tableaux. Le marchand d'art ne tarde pas à devenir collectionneur. " J'étais mon meilleur client ", pourra déclarer Berggruen dans un entretien de 1988. En 1996, il choisit de rentrer à Berlin, où il vit à présent. Les chefs-d'œuvre réunis au cours d'un demi-siècle d'une passion jamais attiédie sont désormais accessibles au public, accrochés aux cimaises du musée du Stülerbau, face au château de Charlottenburg. Les dix-neuf chroniques de Qui était Juan Népomucène Ruiz ? évoquent tour à tour Cézanne, Picasso ou Klee, Dora Maar, Jules Dassin, Toulouse-Lautrec ou Ambroise Vollard, et nous guident à travers le labyrinthe de la mémoire et des souvenirs d'une enfance berlinoise. Avec une ironie voisine de l'enjouement d'un Heinrich Heine, Heinz Berggruen s'abandonne à un art discret de la mélancolie, à une urbanité retenue où personnalités fameuses et incidents ordinaires paraissent flotter à hauteur d'homme, aimables fantômes se détachant au-dessus des eaux sombres du siècle.

02/2002

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Histoire internationale

Cours du soir en démocratie. Avec huit reproductions en couleurs de tableaux de Paul Klee de la collection Berggruen

Publiés pour la première fois en 1947 dans une Allemagne exsangue et occupée, les textes de Heinz Berggruen sont plus qu'un témoignage sur une époque particulière de l'histoire allemande. Ecrits sur le vif dans le tumulte de l'après-guerre, ces courts récits font écho à tous les doutes et lâchetés que le Troisième Reich a laissés à la nation allemande. Berggruen montre ses compatriotes déchirés entre la culpabilité et le refus de se sentir impliqués dans le drame du nazisme. En saynètes caustiques, impitoyables et pourtant empreintes d'une certaine tendresse, il saisit la vérité des petits gens qui se débattent dans l'opportunisme, le désespoir et l'incompréhension. Les monologues, les lettres et les dialogues sont ici émaillés de coupures de presse authentiques qui viennent compléter cette image drolatique et tragique du Berlin occupé. " Jeune femme, employée de bureau, donne des cours de démocratie le soir après dix-huit heures... " propose l'une d'elles et c'est justement l'apprentissage de la démocratie qui reste au cœur des préoccupations de Berggruen, la difficulté de renaître et de retrouver la morale, en politique et au quotidien. Toutes ces questions n'ont rien perdu de leur actualité, ni dans l'Allemagne qui fête les dix ans de sa réunification, ni dans d'autres pays européens, qu'ils aient connu le régime communiste ou les affres de la dictature ou de la guerre civile.

11/1999

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Beaux arts

J'étais mon meilleur client. Souvenirs d'un marchand d'art

Après avoir dû quitter Berlin en 1936 avec dix marks en poche, après avoir émigré aux Etats-Unis, Heinz Berggruen s'installe au lendemain de la guerre à Paris et ouvre une petite galerie. Quelques années plus tard, elle figure comme l'une des premières adresses en Europe. Aujourd'hui, les tableaux du collectionneur sont exposés au Metropolitan Museum de New York et la ville de Berlin leur a consacré un musée entier. Dans sa biographie, il évoque ses rencontres avec des hommes et des femmes qui ont influencé de manière décisive l'art du XXe siècle. Frida Kahlo, Gertrude Stein, Peggy Guggenheim, Nina Kandinsky, Matisse, Miró, Man Ray et, bien sûr, Picasso ont croisé son chemin.

02/2002

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Littérature française

Heinz

Spécialiste des portraits de famille, l'auteur se remémore ici sa mère, et cherche à expliquer les motifs de la mésentente qui a toujours régné entre eux, et qui a fait que son affection filiale s'est tout entière reportée sur sa grand-mère maternelle. Or l'auteur, né en 1948, est venu au monde cinq ans après l'arrestation, la déportation et la mort du frère de sa mère, dont il porte le prénom, Henri (Heinz), sa mère ayant échappé au pire. L'auteur tente donc de redonner un peu de vie à cet être fantomatique : né en Allemagne, il échappe avec sa soeur à la rafle du Vel' d'Hiv, est ensuite assigné à résidence dans un hameau de Charente, où il y sera arrêté fin 42 puis déporté et tué à Majdanek. C'est dans ces recherches sur l'histoire tragique de son oncle et la reconstitution du drame de l'Occupation que le récit prend toute son ampleur. Raczymow se rend en Charente, à Fontavie, sorte de désert provincial où il a l'impression d'une fin de terre et aussi d'histoire. Voyage qui lui permettra d'entrer dans une sorte de deuil... Etrange livre, où le souvenir et le travail sur le passé vont de pair non pour rendre vie à l'oncle martyr mais pour une sorte de réparation supérieure demandée aux lieux et au pays dans lequel l'oncle s'était réfugié, et qui l'a trahi et livré aux nazis.

04/2011

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Poésie

Hein Bernard.

Douce moisson de mots et de maux. Fusion émotionnelle et autres chosages.

09/2013

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Littérature française

Écrivains francisés: Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï

Les essais qui forment ce livre sont consacrés à six écrivains de nationalités diverses, introduits, accueillis et devenus célèbres en France pendant ces cinquante dernières années et qui marquent ainsi un des traits particuliers de l'histoire de notre littérature : l'influence qu'y ont exercée des auteurs étrangers de race, de langue, de tournure d'esprit à tout ce que l'on considère comme le propre du génie gallo-latin. Ce furent quelques classiques au XVe siècle, les Italiens et les Espagnols au XVIe, quelques classiques encore au XVIIe, quelques philosophes et romanciers anglais au XVIIIe, et à l'époque du romantisme, les grands génies germaniques de Shakespeare à Goethe et Byron, qui opérèrent cette fois une évolution décisive. Nos arts lui doivent aujourd'hui leur tristesse, leur ferveur, leur grandeur, d'être devenus de gravité presque septentrionale dans leurs chefs-d'oeuvre et d'avoir perdu en gaîté narquoise, en faconde conteuse.

06/2022

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