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Harold Searles

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Psychologie, psychanalyse

L'effort pour rendre l'autre fou

" Rendre l'autre fou est dans le pouvoir de chacun : qu'il ne puisse pas exister pour son compte, penser, sentir, désirer en se souvenant de lui-même et de ce qui lui revient en propre. " Telle est l'expérience faite par Harold Searles, psychiatre et psychanalyste américain, qui a travaillé pendant quinze ans à Chestnut Lodge, établissement internationalement connu pour le rôle pilote qu'il a joué dans l'approche psychothérapique intensive des schizophrènes. Voici un psychanalyste qui dit ce qu'il fait, qui donne à entendre les mots simples des passions humaines - haine et amour, chagrin, vengeance, mépris, adoration ; il rapporte ce qu'il ressent et le parti qu'il tire de ses propres émotions dans la rencontre éprouvante, bouleversante, avec le psychotique. Jamais l'idée qu'il n'y a pas de psychose sans interaction de processus inconscients n'a été pareillement mise en évidence. L'auteur et, avec lui, le lecteur qui l'accompagne en ami sont sans cesse confrontés à l'intolérable souffrance psychique du " fou ", si souvent méconnue aujourd'hui.

03/2003

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Psychologie, psychanalyse

Le contre-transfert

Au psychanalyste qui, jour après jour, séance après séance, s'expose à la pensée délirante, à la violence et à l'incohérence schizophréniques, les sages préceptes de " neutralité bienveillante " et d'" attention flottante " ne seront d'aucun secours, et moins encore, quand il est sans cesse pris à partie dans son être, le modèle canonique du transfert. L'analyste ne peut alors que travailler sur - et à partir de - ce que son patient induit en lui d'émotions, de haine, de jalousie, de culpabilité et d'espoir, voire de folle. Le contre-transfert, d'obstacle et d'accident qu'Il est dans les analyses classiques, devient l'instrument par excellence du traitement. Sous le paradoxe des énoncés, dans l'intensité des échanges qui lient les protagonistes, sachons reconnaître la question que Searles nous pose : d'où vient ce besoin que nous avons de vouloir " guérir " nos semblables, et d'abord nos parents ?

04/2005

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Psychologie, psychanalyse

L'environnement non humain

Voici le premier livre de l'auteur de L'effort pour rendre l'autre fou. Harold Searles était alors un jeune psychiatre psychanalyste traitant des malades mentaux à Chesnut Lodge et déjà, comme il le fut toujours, totalement engagé dans son travail thérapeutique. C'est pendant cette période que prit corps l'interrogation qui anime tout le livre : comment s'acquiert et comment se perd le sentiment d'identité personnelle, et d'abord celui d'être un être humain ? Pour nous assurer de notre humanité, nous n'avons que trop tendance à définir tout ce qui n'est pas nous en termes purement négatifs : nous en faisons du "non humain". Nous y englobons la nature, les animaux et parfois même nos semblables. Or, singulièrement chez les psychotiques, dont le sentiment d'identité est fragile, toujours menacé, cette bipartition ne tient plus. A l'angoisse panique de devenir non humain - une machine par exemple - répond leur désir de le devenir, de s'identifier à un paysage, à un arbre, à un chien... Nul mieux que Searles ne sait rendre sensibles la proximité et l'étrangeté de la folie, ce que le délire porte à la fois de souffrance et de vérité.

02/2014

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Psychologie, psychanalyse

Mon expérience des états-limites

Les états ou cas-limites, les borderline. comme les désignent les auteurs anglo-saxons, ont conduit de nombreux psychanalystes à parler d'une nouvelle clinique ", irréductible à celle des névroses dites classiques. En effet, les patients borderline n'entrent pas dans le cadre nosographique usuel qui différencie nettement le champ des névroses et celui des psychoses: ils se situent entre les deux, à la frontière, une frontière extrêmement fragile. Ils mettent aussi en question la plupart de nos repères : le sentiment d'une identité personnelle relativement stable, la séparation tranchée entre l'espace du dehors et celui du dedans, la distinction entre fantasme et réalité. En conséquence. le psychanalyste qui a, comme Harold Searles. une longue expérience des cures de borderline est amené à penser autrement l'interprétation et le silence. le transfert et l'usage qu'on peut, qu'on doit faire du contre-transfert. La technique orthodoxe ne saurait plus avoir cours. Les lecteurs de L'effort pour rendre l'autre fou savent que le Dr. Searles est à mille lieues de l'image que l'on se fait souvent du psychanalyste : un personnage neutre, impavide, hors d'atteinte. Ils le retrouveront ici profondément impliqué et n'hésitant pas à le montrer. comme porté, lui aussi, aux limites de ce qui s'éprouve et s'échange d'intense

04/1994

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Littérature étrangère

Harold

Casanier, oui ! Harold l'est. Très timide aussi. En fait, il a peur de tout. Son plus grand plaisir est de mettre en scène son suicide dans l'entrée de l'immeuble londonien où il habite seul. Ses voisines s'y sont faites. Après avoir été licencié du supermarché où il vendait de la charcuterie, Harold se fait piéger : une voisine récemment arrivée veut lui confier Melvin, son fils surdoué de 11 ans, pendant toute une semaine. Harold n'a ni le temps ni le courage de refuser. Melvin et son regard impitoyable sur le monde bousculeront la vie et les émotions d'Harold. Surtout lorsque le garçon, à la recherche de son père qu'on lui cache, emprunte la voiture de sa mère et invite Harold au volant... Un roman road movie délicieusement décalé, au ton impertinent, lucide, et, finalement, irrésistiblement drôle.

11/2013

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Biographies

Harold !. Ma jeunesse avec Harold Pinter

Harold Pinter (1930-2008), prix Nobel de littérature 2005, est un des plus grands dramaturges du XXe siècle. Né dans une famille juive de l'Est de Londres, fils d'un tailleur pour dames, il est devenu une célébrité mondiale par la seule force de son talent. En 1975, il rencontre la célèbre biographe Antonia Fraser (Marie-Antoinette, 2001), fille d'un comte et femme d'un aristocrate écossais, qu'il épousera en 1980. Sa fille, alors jeune adolescente, Nastasha, voit sa vie bouleversée par l'arrivée dans sa famille de ce génie si peu ressemblant. Elevée dans " les meilleures écoles " , apprenant à " bien se tenir " , elle découvre qu'une nouvelle vie existe, consacrée à l'art. " Dans sa tenue décontractée, Harold semblait différent des autres grandes personnes. " S'ensuit un récit doublement passionnant qui montre, d'une part, la facilité avec laquelle, sous les auspices de la littérature, deux classes sociales se mélangent avec la plus grande spontanéité, d'autre part, un récit intime sur Pinter comme on ne l'avait jamais montré. Ses habitudes, aussi bien sa passion des bains que celle d'écrire entièrement à la main sur des bloc-notes bleus, jusqu'à des choses bien plus importantes, telle sa conception du théâtre ou sa carrière américaine et les amis qu'il s'y est fait, de Jane Fonda à Robert De Niro. Et puis, sa fin courageuse et déchirante où, atteint de maladie, il a fait preuve d'un stoïcisme admirable. Ce livre, spécialement écrit pour la collection Le Courage qui le publie en avant-première mondiale, sera ensuite publié en anglais.

10/2023

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