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Hajar Pourmera Thiam

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Poésie

Lambeaux d'errance

Telle une sirène entre deux eaux, la plume plonge, agile en profondeur, ayant en apnée la subtile disparition des titres qui aiguise la curiosité. Dès lors, Haj'Art nous embarque brusquement dans son halo doucereux. Une plume savoureuse qui retrace un climat piquant. On n'a pas le temps d'attacher la ceinture. SOUPIR ! L'amour, la douleur, la peur, le désespoir, la haine ; tous entre la tristesse hugolienne et le spleen baudelairien sont les peintures qui badigeonnent cette versification tantôt hermétique, tantôt surréaliste. On a de quoi décortiquer. Entre l'engagement fougueux et l'intimisme discret, le parcours des "Soupirs" est mouvementé, la syntaxe agitée et l'image vivante. Respirons ! "N'importe où ! N'importe où ! Pourvu que ce soit hors du monde ! " s'exclamait Baudelaire, et Soupir souffle dans la grotte : " A tout prix je m'élance/ A tout prix je le veux". Dans le combat entre le coeur et la raison, on attend impatiemment l'éclosion de la vérité. Entre l'encre et la plume, exultons ! A tout prix... Pathé Dièye, Poète et slameur.

02/2019

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Littérature française

Ajar-Paris

En 2013, après le décès de sa grand-mère, Fanta Dramé se rend pour la première fois en Mauritanie à Ajar, le village natal de son père, lieu de sépulture de la défunte. De retour à Paris et bouleversée par ce voyage où elle a foulé la terre de ses ancêtres, elle décide de poursuivre le chemin et d'aller à la rencontre du plus troublant des paysages, celui de ses origines. Pour la première fois, son père se met à nu, évoquant les doutes et les épreuves qui ont marqué sa décision de quitter son pays et jalonné son existence au coeur d'une culture si différente de la sienne, et dans laquelle il élèvera finalement ses enfants alors qu'il n'aurait dû y être que de passage. N'éludant que ce qui met à mal sa pudeur culturelle, il dévoile enfin l'histoire qu'il n'avait jamais racontée, celle que sa fille n'avait jusqu'alors jamais osé lui demander. Ajar-Paris emmène le lecteur dans un récit sensible où les voix générationnelles se confrontent, dans l'émotion, l'incompréhension parfois, retraçant un itinéraire personnel et intime qui, trop souvent laissé de côté, s'inscrit pleinement dans la grande histoire nationale.

08/2022

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Photographie

Rimbaud au Harar

Envoyant à sa famille quelques photographies le représentant ou montrant des décors de sa vie quotidienne en Abyssinie, Rimbaud les commentait de cette manière dans une lettre du 6 mai 1883 : "Ceci est seulement pour rappeler ma figure et vous donner une idée des paysages d'ici." Après l'album Rimbaud à Aden, paru en 2001, Rimbaud au Harar est un voyage accompli en Éthiopie sur les traces de celui qui voulait se faire oublier comme poète. Après avoir mis au jour plusieurs photographies d'époque, il ne restait plus aux auteurs qu'à se rendre sur place pour soumettre ces images à l'épreuve du temps.

04/2002

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Histoire internationale

La fenêtre. Camp de Khiam

En 1988, en pleine guerre du Liban, Soha Béchara tire sur le général Antoine Lahad, chef de l'Armée du Liban-Sud, milice supplétive d'Israël. Elle est libanaise, chrétienne et communiste ; elle a vingt et un an. Soha Béchara passera dix ans au camp de détention de Khiam, surnommé " le petit enfer ", où elle subira la torture et l'isolement sans jamais avoir été jugée. Elle ne sera libérée qu'à la faveur d'une importante campagne internationale de soutien. Dans ce récit, souvenirs épars collectés par Cosette Ibrahim, elle nous donne à voir la réalité du camp : jeunes filles, mamans, grand-mères, pratiquantes, communistes... toutes enfermées ensemble, leur survie liée à ces objets brodés ou tricotés, façonnés clandestinement pour garder l'espoir et refuser la déshumanisation. Pourtant, sur le papier, le camp de Khiam n'a jamais existé. Détruit par les bombardements israéliens de 2006, il n'en reste que des gravats. C'est pour reconstruire ce passé que l'on a voulu effacer et prêter leur voix aux hommes et aux femmes oubliés de Khiam que Soha Béchara et Cosette Ibrahim livrent aujourd'hui ce témoignage saisissant. Postface d'Alain Gresh.

05/2014

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Histoire internationale

Mballo Dia Thiam - L'indomptable combattant du SUTSAS. Biographie

C'est l'histoire et la trajectoire d'un homme. Cette histoire et cette trajectoire épousent celles du plus grand syndicat de la santé du Sénégal mais aussi celles de celui qui en a tenu le gouvernail ces dernières années, contre vents et marée. Nous sommes au début des années 1980. Léopold Sudar Senghor, frappé par l'usure du pouvoir, cède les rênes du pays à son dauphin Abdou Diouf. Celui-ci tente une ouverture démocratique en suscitant le multipartisme intégral. Pour autant, le pays n'en mène pas large. La culture de Parti unique reste tenace, le monde syndical est sous la coupe de la CNTS, prolongement du Parti au pouvoir, chantre de la Participation Responsable, sorte de syndicalisme caviar, cautère sur une jambe de bois qui préfère le conformisme à la confrontation. Les leaders de ce syndicalisme sont généralement des cadors du parti au pouvoir. C'est à fleurets mouchetés que les acquis du peuple laborieux se décident. Il s'agit davantage d'un cimetière des revendications des masses laborieuses. Le monde de la santé (...) est un exemple saisissant et pathétique, de ce que précarité veut dire. Parmi les mieux instruits, les agents de la santé sont paradoxalement frappés d'une indécente indigence. On eût dit que cette noblesse faisait en même temps office de caste d'Intouchables. En effet, après avoir fait menacer son fond de culotte d'escarres, l'infirmier ne touche pas plus de 58 000 FCFA et le médecin et son Bac + 8 ne voit inscrire sur son bulletin de salaire qu'un net de 70 000 FCFA. Mais ces agents si différents des autres font face à un dilemme : se syndiquer, faire grève, faire planer sur les populations la menace d'un mal qui s'aggrave, d'un handicap irréversible, de la survenue de l'irréparable parce qua un moment, l'urgence est suspendue sur un piquet de grève ; ou se mettre, contre vents et marée, debout devant des autorités qui ne connaissent que le rapport de force, pour préserver leur dignité, s'assurer (.. j le minimum pour vivre décemment. Ils sont nombreux, à l'aube de ces années 1980 à choisir le second terme de l'alternative. Mballo Dia Thiam, en poste à Ziguinchor fait déjà office, avec d'autres, de pionnier et de chef de file de ce Germinal des damnés de la souffrance humaine. Réunions syndicales, prises de paroles devant des militants parfois sceptiques, souvent déterminés, nuits blanches, privations, désinformation, intimidations, tentatives de corruption n'y feront rien. Aux quatre coins du Sénégal, les sections s'organisent fédérant le Professeur Agrégé de Médecine, l'infirmier, le travailleur social et le manoeuvre. Le SUTSAS obtient son récépissé en 1982. Les fers de lance ont pour nom Bakhao Seck, Awa Marie Coll Seck, Salif Guindo, Fangaly Diouf, Mballo Dia Thiam, Abdel Kader Badji. Le SUTSAS se lance alors dans sa première grève qui marquera les annales du mouvement syndical du pays. Tous les corps de métier de la santé y prirent part et toute la pyramide sanitaire s'en trouvàt ébranlée. Cet ouvrage remarquablement écrit par une des plus belles plumes sénégalaises du moment raconte avec l'art sublime du conteur ce qu'a été le SUTSAS mais aussi les mutations récentes et profondes de la vie syndicale et politique sénégalaises.

10/2019

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Histoire internationale

Habib Thiam. L'homme d'Etat, avec 1 DVD

Ce livre porte sur le Sénégal visité par deux plumes qui se font l'écho d'une voix, celle d'Habib Thiam, ancien Premier ministre du Sénégal (...) Nous avons cheminé ensemble dans la vie, à l'Ecole, dans les administrations, jusqu'aux sommets de l'Etat. De Paris, après études et stages de formation, nous avions ensemble pris le chemin du retour, répondant à l'appel de la mère patrie. Il était déjà au gouvernement, au lendemain des regrettables événements de 1962. Il était aussi à mes côtés quand le Président Léopold Sédar Senghor m'a nommé Premier ministre. Il fut à deux reprises mon Premier ministre, non parce qu'il était mon ami mais parce que son expérience et son sens politique aigu, sa formation et son parcours, sa passion pour le pays et la confiance que je plaçais en lui, le désignaient tout naturellement pour m'accompagner et m'épauler dans la lourde tâche qui était la mienne à la tête de l'Etat du Sénégal. Ce livre est un voyage dans l'histoire de notre jeune République (...) Ici, l'odyssée s'effectue par un fil conducteur déroulé dans le labyrinthe de la politique, sous l'oeil avisé d'un homme qui sait de quoi il parle. Un double regard, d'intériorité et d'extériorité, selon qu'il est aux affaires ou en dehors, mais toujours sous le sceau incontestable de la légitimité du regard et de la parole, je veux dire un regard lucide et une parole responsable.

01/2010

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