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Guerre, toujours, encore...

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Géopolitique

Guerre, toujours, encore...

Le monde s'inquiète. La peur s'installe. L'effroi s'augmente. Le pire peut exister. Car les Russes attaquent Tchernobyl et bombardent dans les parages. Mais si une bombe perdue, un missile intercepté, une trajectoire déviée, une erreur cadastrale, une mauvaise visée, un défaut d'électro-optique, un acte terroriste, etc. , etc. . C'est aux alentours de Tchernobyl, c'est à Tchernobyl, et il y a là, depuis 2006, le plus grand sarcophage de béton armé jamais réalisé qui devait enterrer pour un siècle les restes radioactifs les plus remuants du cur du réacteur RBMK 1000 no 4, celui-là même dont l'augmentation incontrôlée de puissance et l'explosion subséquente avaient provoqué en 1986 la catastrophe nucléaire que l'on sait. Question ? Si cela devait effectivement arriver, quel type de crime de guerre cela serait-il ? S'il s'avérait ultérieurement que les intentions de l'opération étaient préméditées et que la réactivation accidentelle du chaudron de sorcières était une option calculée parmi un ensemble de risques collatéraux, alors il s'agirait sans nul doute d'un crime de guerre contre l'humanité. Un crime d'une négativité acharnée, de dimension exterminatrice, et du genre effroyable qui ne s'efface pas.

11/2022

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Antiquité

Troie, la guerre toujours recommencée

L'Iliade, qui la précède pourtant, est beaucoup moins lue que l'Odyssée. Dommage ! Car c'est un poème épique tout aussi foisonnant et passionnant, "encore plus formidable", selon Yvan Pommaux. Pour reconstituer la célèbre et méconnue guerre de Troie, provoquée par un concours de beauté entre déesses et d'une tricherie, et devenue la mère de toutes les guerres absurdes, mensongères, interminables, Yvan s'est inspiré de la mise en scène des mangas contemporains : plans simultanés, récit complexe, images prépondérantes. Et on s'éclate !

10/2012

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Littérature française

La vie toujours ailleurs

La Vie toujours ailleurs retrace l'itinéraire d'une chrétienne de Syrie, libre et indépendante, qui résiste à la guerre mais finit par quitter sa ville d'Alep pour se réfugier à Damas, puis à Beyrouth juste avant l'explosion d'août 2020. Un parcours où se mêle l'amour d'un pays dévasté et une folle passion pour un homme insaisissable. Layla rêve d'affranchissement et d'indépendance, comme de nombreuses jeunes filles de la Syrie des années 2000. Quand la révolution islamiste ravage Alep en 2011, Layla voit sa terre natale partir en fumée. Tandis qu'elle cherche à s'évader dans les bras de Salam, son premier amour, la guerre redouble d'intensité lorsque la Turquie ouvre ses frontières aux intégristes et que des groupes armés fanatisés assiègent de plus en plus de villes. Quand sa mère perd son combat contre la maladie et que l'eau, l'électricité et la nourriture viennent à manquer, plus rien ne retient la jeune femme qui fuit en direction de la capitale pour y retrouver Salam. A Damas, leur liaison prend un tour imprévu tandis qu'Amal et Hayat, deux amies qui lui deviennent vite chères, font découvrir à Layla que survivre signifie encore vivre. Layla retrouve le goût d'étudier, d'enseigner. Nourrie de souvenirs heureux dans la Syrie qu'elle aimait tant, Layla puise sa force dans une profonde soif de liberté. Mais est-ce suffisant pour braver la guerre omniprésente et la perte brutale d'un pays aimé ?

06/2024

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Critique

Georges Bernanos encore une fois

Bernanos aura saisi dans la jeunesse de quoi perpétuer librement la seule oeuvre de rébellion qui tienne ?: l'insurrection contre le mensonge. Par cette sorte de philosophie politique enfantine, le vieux chevalier errant désigna d'un mot les tortionnaires et les bien-pensants de tous les totalitarismes à venir ?: "?Je dis que les tueurs ne sont venus qu'après les lâches.?" Oui on peut être lâche aussi devant la vérité. Dès 1937, il avait prédit que "?les massacres qui se préparent un peu partout en Europe risquent de n'avoir pas de fin ?", ils ne garderont que "?l'apparence des antiques guerres de religions ?" auxquelles on les compare ?: "?on ne se battra pas pour une foi, écrivait-il, mais par rage de l'avoir perdue, d'avoir perdu toute noble raison de vivre...?" Une décennie et quelques dizaines de millions de morts après, en 1947, dans l'illusion de la "?victoire des démocraties ?", Bernanos ne déclenchait qu'un silence glacial en déclarant que rien n'avait changé?: "?Il s'agit toujours d'assurer la mobilisation totale pour la guerre totale, en attendant la mobilisation générale. Un monde gagné pour la Technique est perdu pour la Liberté.?" Tandis que triomphent les générations successives plus déleurrées et froides que M. Ouine, Georges Bernanos est encore plus mal compris. C'est pourquoi Sébastien Lapaque, essayiste turbulent et critique aguerri (au Figaro), a raison de joindre ici à son premier livre, consacré à celui qu'il avait choisi pour capitaine il y a vingt ans, des textes de maturité qui éclairent la longue confrontation avec un monde régi par le mensonge, l'argent et le nihilisme. Si le déracinement industriel a produit aussi bien les moutons à égorger que les "?loups solitaires ?", du moins l'exil (ou le mal du retour) ne mène-t-il plus, avec Bernanos, aux embardées commodes de "?la hideuse propagande antisémite ?"?: l'attachement farouche à une civilisation chevaleresque nous en préserve en fin de compte, radicalement et définitivement. Le précieux héritage des peuples a été sauvé grâce à la parole biblique. Au contact des brutalités de la guerre, alors que se levait "?aux rives du Jourdain la semence des héros du ghetto de Varsovie ?", Bernanos avertit ?: "?Vous aurez à payer ce sang juif d'une manière qui étonnera l'Histoire.?"

04/2018

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Nous aurons toujours 20 ans

Jaime Martin avait 9 ans le 20 novembre 1975, le jour de la mort de Franco. Alors que sa famille en liesse sabrait le champagne, dans la cuisine, les mots de sa grand-mère résonnent encore aujourd'hui : "Il y a un long chemin à parcourir et un ciel plein d'oiseaux noirs". A travers ce récit autobiographique, l'artiste retrace sa trajectoire dans l'Espagne de l'après dictature en miroir d'une génération portée par l'enthousiasme de la démocratie et sévèrement frappée par la crise économique. Jaime s'en sort grâce au dessin, sa passion depuis l'enfance. Ado, sa carrière d'auteur de BD se décide quand il découvre le rock et Métal Hurlant. L'âge adulte vient ensuite creuser les distances avec son ancienne bande tandis que le système libéral fait des victimes chez ses vieux amis. Après "Jamais je n'aurai 20 ans", sur la jeunesse de ses grands-parents engagés dans la guerre civile espagnole et "Les guerres silencieuses" sur la jeunesse de son père pendant son service militaire dans l'Espagne franquiste, ce témoignage personnel vient clore le cycle de ces chroniques familiales et sociales. Fort de l'histoire des générations qui l'ont précédé, le dessinateur porte son regard lucide et plein d'humanité en invitant à croire en l'avenir et aux rêves toujours possibles.

09/2020

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Nous aurons toujours 20 ans

Jaime Martin avait 9 ans le 20 novembre 1975, le jour de la mort de Franco. Alors que sa famille en liesse sabrait le champagne, dans la cuisine, les mots de sa grand-mère résonnent encore aujourd'hui : "Il y a un long chemin à parcourir et un ciel plein d'oiseaux noirs". A travers ce récit autobiographique, l'artiste retrace sa trajectoire dans l'Espagne de l'après dictature en miroir d'une génération portée par l'enthousiasme de la démocratie et sévèrement frappée par la crise économique. Jaime s'en sort grâce au dessin, sa passion depuis l'enfance. Ado, sa carrière d'auteur de BD se décide quand il découvre le rock et Métal Hurlant. L'âge adulte vient ensuite creuser les distances avec son ancienne bande tandis que le système libéral fait des victimes chez ses vieux amis. Après "Jamais je n'aurai 20 ans", sur la jeunesse de ses grands-parents engagés dans la guerre civile espagnole et "Les guerres silencieuses" sur la jeunesse de son père pendant son service militaire dans l'Espagne franquiste, ce témoignage personnel vient clore le cycle de ces chroniques familiales et sociales. Fort de l'histoire des générations qui l'ont précédé, le dessinateur porte son regard lucide et plein d'humanité en invitant à croire en l'avenir et aux rêves toujours possibles.

09/2020

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