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Guerre aux hommes

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Littérature française

Guerre aux hommes

"Guerre aux hommes" d'Olympe Audouard est un pamphlet féministe percutant publié en 1866, qui ébranla la société française du XIXe siècle. Dans cet ouvrage audacieux, l'auteure déclare ouvertement la guerre aux préjugés masculins et plaide avec verve pour l'égalité des sexes. Le livre se compose de deux parties distinctes mais complémentaires. La première, intitulée "Guerre aux hommes" , est un réquisitoire cinglant contre les idées reçues qui font des femmes des êtres inférieurs. Audouard y déploie une argumentation solide, étayée par des références historiques et des anecdotes percutantes, pour démontrer l'absurdité des inégalités entre hommes et femmes. La seconde partie, "Quelques vilains types d'hommes" , offre une galerie de portraits satiriques dans la tradition du bestiaire humain. Avec un humour mordant, Audouard dresse le tableau de différents archétypes masculins, tels que "l'homme crapaud" , "l'homme papillon" ou encore "l'homme moustique" , révélant ainsi les travers et les hypocrisies de la gent masculine. Ce texte s'inscrit dans la lignée des grands essais féministes et constitue un jalon important dans l'histoire de la littérature engagée. Par son style vif et son ton volontiers railleur, Audouard parvient à rendre accessible et divertissante une critique sociale profonde, anticipant les débats contemporains sur les droits des femmes. "Guerre aux hommes" est une oeuvre incontournable pour qui s'intéresse à l'histoire du féminisme, à la littérature du XIXe siècle ou aux études de genre. Sa réédition récente permet de redécouvrir une voix singulière et courageuse, injustement oubliée des manuels d'histoire littéraire.

03/2025

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Lycée

Guerre aux hommes

Edition destinée au lycée (La presse et la littérature d'idées).

05/2023

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Histoire des mentalités

Guerre aux hommes

Un pamphlet moderne et drôle d'une des féministes les plus actives du XIXe siècle, qui consacra sa vie à la défense de la liberté d'expression et à la lutte contre l'inégalité faite aux femmes.

08/2022

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Littérature française

Guerre aux démolisseurs

Dans un XIXe siècle encore à écrire, un jeune écrivain du nom de Victor Hugo s'insurge de la destruction de l'ancienne France et de ses monuments. Texte de jeunesse qui témoigne de l'acuité précoce de son auteur, Guerre aux démolisseurs nous met face à un homme engagé dans les débats de son temps, et dont le diagnostic sévère laisse le lecteur toujours aussi dubitatif. Quelle place pour la protection du passé dans une époque obsédée par le progrès industriel ? Victor Hugo met ici toute sa verve pour répondre à cette question et se fait le défenseur de ce qui constitue rien de moins que l'âme et l'histoire d'un pays : ses monuments. Le texte d'Hugo fascine en ce qu'il pose les jalons d'un débat ancien de presque deux siècles, qui reste aujourd'hui encore plus que jamais d'actualité.

01/2020

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Non classé

Quatre hommes

Quatre personnages, des hommes simples (un Polonais, un Russe, un Allemand et un Français) traversent la première moitié du vingtième siècle, et nous permettent de découvrir une partie de l'Histoire au travers de leur regard. Le Polonais participe à la Grande Guerre, il contribue ensuite à la liberté retrouvée de la Pologne. Officier, il est au coeur de l'évolution militaire et politique de la Pologne. Il participe à la Seconde Guerre, puis découvre l'horreur des massacres nazis dans son pays, et la mainmise totalitaire communiste. Le Russe est un tsariste convaincu, antisémite. Il vit la Grande Guerre, puis la guerre civile à l'issue de laquelle il vient s'installer en France. On découvre l'entre-deux-guerres, avant qu'il ne collabore activement à l'occupant allemand. L'Allemand est un nazi convaincu qui combat pendant la Seconde Guerre dans les troupes Panzer en France, et en Libye. Fait prisonnier, il découvre après la guerre toute l'horreur du nazisme. Le Français nous fait découvrir la vie paysanne à l'époque. Bien sûr, il participe aux deux guerres, avant d'être déporté. Il raconte alors l'horreur des bagnes nazis.

08/2021

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Jung

L'HOMME AUX RATS.

Le 1er octobre 1907, Freud entreprend l'analyse de l'homme aux rats, dont il tirera l'une de ses Cinq Psychanalyses. Ce manuscrit, constitué des notes prises après chaque séance, n'était pas destiné à la publication. Il fut confié par la fille de Freud à Daniel Lagache, qui en assura la publication. C'est un document de grande importance, car il révèle la façon dont Freud analysait, transcrivait, puis remaniait et réinterprétait en vue d'une publication ultérieure. Cette édition bilingue est donc un document témoignant du travail de Freud. Ernst Lanzer est obsédé par l'image d'un supplice chinois qui consiste à ligoter un homme et à l'asseoir sur un pot dans lequel se trouve un rat. La bête, affolée, n'a d'autre moyen que de rentrer dans l'homme. L'issue en est la mort pour les deux parties. On ne livrera pas ici "la solution de l'idée aux rats" pour ne pas gâcher le plaisir de la fin au lecteur. On peut simplement dire que le rat, charriant la peste comme dans la légende allemande du joueur de flûte, est pour Freud une part archaïque de la psyché d'Ernst Lanzer, qu'il combat et qui cherche à réintégrer à tout prix sa psyché. Le rat est son refoulé, son enfer quotidien, qui agglutine le plaisir à la souffrance, le châtiment à la jouissance. Freud précise à cette occasion les concepts de culpabilité et de masochisme. En parlant, Ernst Lanzer fait sortir le rat au soleil, et celui-ci, d'abord aveuglé et apeuré, finit par s'humaniser, en une métamorphose bouleversante. L'Homme aux rats est aussi l'histoire d'une guérison. Cette guérison n'est possible que par l'alliance extraordinaire entre le médecin et son malade. Nous sommes en 1909. Freud complète sa théorie de la névrose en écoutant attentivement Ernst Lanzer, cerne le concept d'ambivalence, promis à un grand avenir, comme chez Melanie Klein. Réciproquement, le médecin explique à son malade sa théorie, s'identifie à lui (écrivant à Jung "Je suis plutôt du type obsessionnel") et affine ainsi le concept du contre-transfert. Cette identification permet aussi l'identification du lecteur, qui chemine ainsi entre la théorie et la pratique de Freud, expliquée pas à pas, comme dans une bonne enquête. On sort éclairé de la lecture de ce livre. A l'une des obsessions d'Ernst Lanzer, la cure viendra répondre comme une torture libératrice. Soumis à la bienveillante question de Freud, obligé de réfléchir sur lui-même, le malade trouvera une issue inédite à sa maladie. Ce faisant, Freud permettra à Odipe d'échapper à son destin, après lui avoir fait reconnaitre la force terriblement contraigante du fatum. Ironie tragique, Ernst Lanzer, guéri, mourra quelques mois plus tard à la guerre. Qui est fou en fin de compte ? Le malade ? La société ? Freud n'en dit rien, mais on peut penser que le futur auteur de Malaise dans la civilisation, décrivant les phénomènes de psychose collective comme la guerre ou le nazisme, avait gardé Ernst Lanzer dans un coin de sa tête. Les malades ne sont pas forcément ceux qu'on croit. (D. Berthezène)

11/1996

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