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Gueorgui Swistounoff

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Histoire de France

Pilote de combat "au service de la France". Mémoires et souvenirs de Gérard Germain

Breveté pilote en 1938, Gérard Germain consacra toute sa vie à l'aviation. Mitrailleur, résistant et il fût pilote de chasse durant la guerre de 1939-1945. Après guerre, il continua au sein de l'UAT puis de l'UTA avant de s'investir comme pilote de chasse de réserve de 1952 à 1964. Il fut rappelé, à ce titre, en Algérie en 1956, pour une période de trois mois. En retraite, il se consacra ensuite aux enfants handicapés et mourut en 2002.

07/2018

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Sciences historiques

Un capitaine oublié... Jacques Germain, Légion étrangère

Fils de militaire, jeune et héroïque chef de char à 18 ans en juin 1940, puis capitaine FFI et remarquable chef du réseau de résistance OCM de Montreuil-sur-Mer dans le Pas-de-Calais en 1943-1944, Jacques Germain s'engageait ensuite dans une carrière d'officier de cavalerie. Un premier séjour en Indochine au 4e régiment de Dragons portés, au début des opérations militaires contre le vietminh en 1948, fut suivi de deux autres périodes de combat en Indochine. En janvier 1951, il s'engagea dans la Légion étrangère au 1er REC, puis au ler BEP. Il commanda ce bataillon du 24 juillet à fin octobre 1954 en le reconstituant. Le 1er BEP devint ensuite le prestigieux 1er REP. Cet officier droit, particulièrement courageux, déterminé, excellent stratège, aimé de ses hommes et estimé des chefs, aux brillants états de service, titulaire de nombreuses décorations et citations, promis à une carrière d'officier supérieur, devait décéder tragiquement en Algérie en octobre 1955 à 34 ans.

12/2019

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Littérature française

Michel Maslénikoff. Un lieutenant russe blanc dans la Légion. Récit.

Rien ne permettait à un jeune Russe d'imaginer une destinée qui le conduirait de Saratov en France dans les rangs de la Légion étrangère. Après une jeunesse heureuse, des événements dramatiques allaient jalonner une vie comparable à celle vécue par toute une génération russe. Etudiant puis militaire, Michel Maslénikoff fut plongé, avec la Première Guerre mondiale et la révolution d'octobre 1917, dans un déchaînement de violence et de barbarie, qui se prolonge encore aujourd'hui en Ukraine. Cet officier fut jeté brutalement avec sa famille sur les chemins de l'exil, après la victoire des Bolchéviks et l'instauration de l'URSS. Vingt ans après ces épreuves, réfugié en France, cet émigré russe blanc considéra comme son devoir, en 1940, de défendre son pays d'adoption et la Légion le lui permit. Il fut si profondément marqué par cet engagement que, jusqu'à la fin de sa vie, il éprouva un attachement indéfectible à cette institution à nulle autre pareille.

02/2023

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Critique littéraire

Marques de registre dans les dictionnaires bilingues

Ce livre examine plusieurs questions liées à la théorie et la pratique du marquage lexicographique dans les dictionnaires monolingues et plurilingues, comme la nature des marques d'usage et de registre, les principes de marquage, l'évolution des marques et leur variation, les pistes pour améliorer les pratiques lexicographiques, l'utilisation et la correspondance des marques pour l'étiquetage des termes non-standard et substandard, l'établissement d'un système de marques exhaustif et non-contradictoire de ce type de lexique spécifique. Les langues étudiées et les analysées dans l'ouvrage sont le français, l'anglais, l'italien, le russe, le bulgare, le polonais et l'ukrainien.

01/2021

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Littérature étrangère

Journal (1939-1943)

Fils de la poétesse Marina Tsvetaeva, Gueorgui Efron, que l'on appelait Murr, est né en Tchécoslovaquie, le 1er février 1925 et a grandi en France jusqu'à l'âge de quatorze ans. En 1937, son père et sa soeur retournent en URSS, suivis en 1939, par Marina et Murr. Après l'arrestation d'Ariadna et de Sergueï Efron, Gueorgui et sa mère restent seuls, contraints de déménager et de vivre des maigres revenus de Tsvetaeva. Au début de la guerre, Marina Tsvetaeva et son fils sont évacués à Elabouga. Submergée par la misère, la solitude et l'incompréhension, elle se suicide le 31 août 1941. Envoyé au front, son fils fut tué au combat le 7 juillet 1944. Murr commence à tenir son Journal dès son arrivée en URSS. Les dernières notes datent d'août 1943, quelques mois avant sa mort. La première partie de ce document plonge dans la réalité soviétique la plus ordinaire et la plus brutale qui soit. Sa force vient de la disproportion entre sa banalité et les grands bouleversements dont il se fait l'écho. Gueorgui Efron ouvre une Fenêtre sur le monde pour se livrer à une observation continue de l'ordinaire soviétique. Il note une foule de pensées et d'émotions, de faits et de détails quotidiens qui évoquent l'atmosphère de Moscou sous la Terreur, à la veille de la Seconde Guerre mondiale. La seconde partie s'ouvre sur la terrible année 1941. C'est l'invasion de l'URSS par l'Allemagne, l'évacuation précipitée en Tatarie, puis le suicide de Tsvetaeva. Murr, devenu orphelin, désormais livré à lui-même, commence une vie errante et incertaine. Le Journal prend alors une autre dimension et devient un témoignage sur la survie. L'obsession de la faim devient le leitmotiv des années 1942-1943, elle ne le quitte jamais. Quelque chose se brise dans la personnalité du jeune homme. Mais le Journal continue de s'écrire. La vie devient plus oppressante, et se trouve suspendue aux ordres arbitraires. La descente aux enfers se fait en temps réel ; le document est saisissant, non par la puissance de l'émotion, mais par l'adhérence matérielle à la situation, face aux horreurs impassibles du quotidien. L'écriture devient un état second. Le cahier s'arrête lorsque son auteur est happé par la guerre, lorsqu'il n'y a plus de papier ni de crayon.

08/2014

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Littérature russe

Le fidèle Rouslan

Publié en France en 1978, un roman qui dénonce de façon terrifiante la déshumanisation et l'absurdité du système soviétique. A redécouvrir dans la collection Vintage. En Sibérie, au début des années 1960. Chien de garde d'une redoutable efficacité, Rouslan voit son monde s'écrouler un matin : le camp de prisonniers vient de fermer, son maître lui donne congé. Que faire quand on n'a connu que le travail ? Quand toute sa vie, on a répondu aux ordres ? Quand on ne sait rien faire d'autre que garder des prisonniers ? Si les autres chiens vont quémander de la nourriture et un abri chez les villageois, Rouslan, lui, ne se compromet pas. Hier encore, il sautait à la gorge du prisonnier fuyard, son flair lui faisait retrouver celui qui avait volé un quignon de pain, son endurance le faisait courir des heures derrière les colonnes de détenus. Certes, Rouslan a parfois été choqué, comme ce jour où un des chiens, le plus sauvage, le meilleur, capable de tuer un prisonnier d'un seul coup, a été emmené par les maîtres dans la forêt et n'en est jamais revenu ; ou cette autre journée où les détenus ont refusé de sortir par -40° et où les gardiens les ont arrosés d'eau. Mais Rouslan le sait, c'est dans la force et dans l'ordre qu'on trouve la liberté... " A l'heure où les plus fidèles d'entre les fidèles qui avaient juré de lui faire don de leur vie tout entière le trahissaient ; à l'heure où les ministres et les généraux, les juges et les bourreaux, les indicateurs rétribués ou bénévoles abdiquaient et battaient en retraite ; à l'heure où ses porte- drapeaux jetaient dans la boue ses étendards couverts de crachats, le Service cherchait un soutien, implorait un reste de fidélité... et le soldat mourant entendit l'appel de la trompette guerrière. "

01/2023

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