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Correspondance

André Chamson - Jean Guéhenno. Correspondance 1927-1961

La correspondance d'André Chamson et de Jean Guéhenno - 97 lettres échangées de 1927 à 1961 - est celle de deux amis et écrivains, celle de deux intellectuels des années 1930 qui ont compté dans les lettres et l'histoire idéologique de leur temps. Elle renvoie à la vie familiale et à la production littéraire de chacun, donnant à lire, en pointillés, une partie de leur itinéraire commun, notamment le travail éditorial dans diverses revues, l'aventure de l'hebdomadaire Vendredi cofondé avec Andrée Viollis en 1935, les échanges pendant la guerre et, en fin de parcours, l'Académie française. Les multiples facettes d'André Chamson (1900-1983) - écrivain traduit en plusieurs langues, guerrier créant la Brigade Alsace Lorraine en 1944 avec André Malraux, haut fonctionnaire de l'Etat, félibre, président du PEN Club international - font de lui un élément important de la période. Jean Guéhenno (1890-1978), écrivain engagé, directeur d'Europe, co-fondateur du CNE, est aussi un professeur réputé et un inspecteur général qui oeuvre, après 1945, pour la réforme de l'enseignement. Narrateur de son propre parcours, ce fils du peuple est aussi un analyste perçant de son siècle et de la littérature.

01/2024

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Critique littéraire

Jean-Jacques. Tome 2, Histoire d'une conscience

La matière romanesque de la vie de Jean-Jacques Rousseau est proprement extraordinaire. Cela commence comme un roman de Dostoïevski et finit comme un roman de Kafka. Ce fils de Genève, de la "nouvelle Sion", qui appartient à la "race des justes", est humilié dès sa jeunesse, obligé de "ramper" et de faire tous les métiers, au reste assez mal ; tour à tour graveur, laquais, maître à chanter, amant, précepteur, secrétaire d'ambassadeur, musicien, polygraphe. A travers les aventures, les échecs, les malheurs et les hontes, il se cherche jusqu'en 1749. Cette année-la, subitement, sur le chemin de Vincennes, après avoir lu dans le Mercure de France le sujet proposé pour le prix de l'Académie de Dijon, il "vit un autre univers et devint un autre homme". II éprouve une miraculeuse délivrance ; toutes les misères, les offenses s'abolissent dans le sentiment de sa propre valeur. Quelque chose qui avait été semé en lui dès l'enfance et qui ne pouvait pas mourir, en dépit de tout, venait enfin à la lumière. Pendant les dix années qui suivirent, Rousseau décide de se réformer. II a de la peine à devenir le Diogène du siècle. II vend sa montre, il gagne sa vie en se faisant copiste de musique, mais il se détache mal des grands. Sa vie à l'Ermitage, puis chez les Luxembourg, est confuse. Mais il compose son oeuvre contre le courant, il remet le monde à la fonte, "fait le Dieu", définit un homme nouveau. En 1762 la publication de l'Emile et du Contrat social ouvre l'histoire de ses malheurs. II est décrété de prise de corps. II fuit la France. Le voilà en Suisse, en Angleterre. II revient en France ; paitout où il va, il se sent en surveillance et proscrit. Le monde entier lui paraît ligué contre lui. Ce n'est pas un Rousseau que Jean Guéhenno a voulu écrire, mais bien un Jean-Jacques, "touché, nous dit-il, de la même et ironique tendresse avec laquelle ses contemporains firent de son prénom un refrain de chanson et que toujours sans doute on éprouve dès qu'on reconnaît un autre homme que soi-même".

10/1952

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Critique littéraire

Jean-Jacques. Histoire d'une conscience Tome 1, En marge des "Confessions" Roman et vérité

La matière romanesque de la vie de Jean-Jacques Rousseau est proprement extraordinaire. Cela commence comme un roman de Dostoïevski et finit comme un roman de Kafka. Ce fils de Genève, de la "nouvelle Sion", qui appartient à la "race des justes", est humilié dès sa jeunesse, obligé de "ramper" et de faire tous les métiers, au reste assez mal ; tour à tour graveur, laquais, maître à chanter, amant, précepteur, secrétaire d'ambassadeur, musicien, polygraphe. A travers les aventures, les échecs, les malheurs et les hontes, il se cherche jusqu'en 1749. Cette année-la, subitement, sur le chemin de Vincennes, après avoir lu dans le Mercure de France le sujet proposé pour le prix de l'Académie de Dijon, il "vit un autre univers et devint un autre homme". II éprouve une miraculeuse délivrance ; toutes les misères, les offenses s'abolissent dans le sentiment de sa propre valeur. Quelque chose qui avait été semé en lui dès l'enfance et qui ne pouvait pas mourir, en dépit de tout, venait enfin à la lumière. Pendant les dix années qui suivirent, Rousseau décide de se réformer. II a de la peine à devenir le Diogène du siècle. II vend sa montre, il gagne sa vie en se faisant copiste de musique, mais il se détache mal des grands. Sa vie à l'Ermitage, puis chez les Luxembourg, est confuse. Mais il compose son oeuvre contre le courant, il remet le monde à la fonte, "fait le Dieu", définit un homme nouveau. En 1762 la publication de l'Emile et du Contrat social ouvre l'histoire de ses malheurs. II est décrété de prise de corps. II fuit la France. Le voilà en Suisse, en Angleterre. II revient en France ; paitout où il va, il se sent en surveillance et proscrit. Le monde entier lui paraît ligué contre lui. Ce n'est pas un Rousseau que Jean Guéhenno a voulu écrire, mais bien un Jean-Jacques, "touché, nous dit-il, de la même et ironique tendresse avec laquelle ses contemporains firent de son prénom un refrain de chanson et que toujours sans doute on éprouve dès qu'on reconnaît un autre homme que soi-même".

10/1952

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Histoire de France

Journal des années noires. 1940-1944

Jean Guéhenno a tenu ici le "journal de nos communes misères" sous l'Occupation, d'un côté en simple témoin, qui n'était pas "dans le secret des dieux", de l'autre en professeur de liberté. S'agit-il d'une lointaine histoire qui ne peut plus rien nous dire ou d'" événements qui resteront jeunes" ? Le livre est dédié à ceux de ses anciens élèves qui se sont engagés à mourir pour que revive la liberté.

07/2014

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Littérature française (poches)

Changer la vie. Mon enfance et ma jeunesse

Changer la vie des hommes, c'est les arracher à la misère et, par la culture, les amener à la conscience. Changer la vie devrait, pour chacun, commencer par une révolution intérieure. Ce livre est le récit de ce que fut pour Jean Guéhenno le passage d'une vie subie à une vie dominée, au prix de quelles luttes ! Une petite enfance de " roi en sabots " dans une vieille ferme de la campagne bretonne puis la chute dans un inonde de pauvreté où l'on n'a même plus le temps du rêve, enfin la découverte de la pensée, qui libère, et de la beauté, qui sauve.

02/2016

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Littérature française

Le bien vivre ensemble. Du respect à la tolérance

Après un atelier d'écriture donné au Lycée Jean Guehenno auprès de 300 élèves, ce livre retrace tout le travail réalisé durant la semaine du 12 octobre 2015.

03/2016

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