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Gerbrand Bakker

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Littérature étrangère

Juin

La reine Juliana ne saura jamais comment s'est noué le drame survenu le jour de sa visite dans le petit village de Wieringerwaard, ce 17 juin 1969. Elle aura apprécié le pain du boulanger Blom au déjeuner des notables. Elle aura écouté les discours avec une certaine lassitude, bu un peu trop de vin blanc, accepté les cadeaux avec grâce. Puis elle aura repoussé son départ pour caresser la joue d'une petite fille, dans les bras de sa mère arrivée en retard pour les festivités. Personne ne lui dira jamais que le boulanger Blom a renversé la petite Hanne, cette jolie fille de deux ans que sa mère était si fière de lui présenter : morte le jour de la visite de la reine. Quarante ans plus tard, la famille est à nouveau réunie, mais le deuil ne passe pas. Anna, la mère, se cache dans le foin pendant des heures alors que son mari s'abîme dans les tâches ménagères. Klaas, le fils aîné, est censé reprendre la ferme quitte à risquer son mariage, son frère Jan est parti s'installer loin des siens pour se sentir libre de vivre sa vie, quant à Johan, le troisième de la fratrie, il est socialement inadapté et vit dans un foyer depuis un accident de moto. Il y a enfin Dieke, la fille de Klaas âgée de cinq ans, qui essaie de faire parler tout le monde... Gerbrand Bakker sait faire entendre le silence et la douleur comme peu d'écrivains contemporains. Par-delà sa radioscopie d'une famille enfermée dans le chagrin, il parvient à faire surgir des personnages attachants, dans toutes leurs ambivalences.

06/2016

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Littérature étrangère

Le détour

Peut-on laisser sa vie derrière soi, couper les ponts et tout recommencer dans une maison isolée au pays de Galles ? L'héroïne du Détour, une femme entre deux âges, semble tenter l'aventure accompagnée, dans sa fuite, des livres de la poétesse américaine Emily Dickinson - le sujet de sa thèse. Une liaison avec un étudiant, un scandale à l'université, un mari d'abord courroucé puis indifférent, tout cela appartient au passé. Elle occupe ses journées seule, jardine, découvre la nature autour d'elle, les oies, la mer au loin, et ces chemins de randonnée qui traversent la propriété qu'elle loue. Sa solitude prend fin quand Bradwen, un jeune homme lui aussi en rupture de ban, fait irruption dans son jardin. Il n'est guère plus bavard qu'elle, mais une relation de plus en plus intense s'installe entre eux. Le détour excelle dans l'art de peindre des vies silencieuses. Des existences cabossées, des êtres en fuite à la recherche d'un apaisement impossible sont les héros de ce roman d'une grande profondeur qui explore la condition humaine dans toute sa complexité.

02/2013

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Littérature étrangère

Là-haut, tout est calme

Helmer van Wonderen vit depuis trente-cinq ans dans la ferme familiale, malgré lui. C'est Henk, son frère jumeau, qui aurait dû reprendre l'affaire. Mais il a disparu dans un tragique accident, à l'âge de vingt ans. Alors Helmer travaille, accomplissant les mêmes gestes, invariablement, machinalement. Un jour, sans raison apparente, il décide d'installer son vieux père au premier étage, de changer de meubles, de refaire la décoration de la maison. Le besoin de rompre la monotonie de sa vie et l'envie de mettre fin à ce face-à-face presque silencieux avec un homme devenu grabataire le font agir, plein de colère retenue. Les choses s'accélèrent le jour où il reçoit une lettre de Riet lui demandant de l'aide : Riet était la fiancée de son frère. Elle fut aussi à l'origine de son accident mortel... En se mettant dans les pas d'un paysan du nord de la Hollande qui, à cinquante-cinq ans, comprend qu'il n'est pas trop tard pour combler ce manque qui le ronge, l'écrivain néerlandais évoque avec une grande force le désir humain de maîtriser sa vie et d'accéder à une forme de vérité intérieure. À la fois précise et poétique, l'écriture de Là-haut, tout est calme entraîne le lecteur dans une inoubliable quête de bonheur.

09/2009

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Littérature étrangère

Parce que les fleurs sont blanches

Gerard élève seul ses trois garçons depuis que leur mère les a quittés sans laisser d'adresse, se contentant d'envoyerdes cartes postales envoyées depuis l'Italie pour les anniversaires et Noël. Klaas et Kees, les jumeaux de seize ans et leur petit frère Gerson - sans oublier le chien, Daan - vivent néanmoins dans une maisonnée plutôt joyeuse où Gerard s'efforce de faire bonne figure. Un dimanche matin ordinaire où ils sont invités chez les grands-parents, leur vie bascule. Sur une route de campagne traversant des vergers où fleurissent des arbres fruitiers, une voiture s'encastre dans celle de Gerard, le choc est violent. Si les jumeaux et le père s'en tirent avec des blessures légères, il en sera tout autrement pour Gerson. Il est plongé dans le coma et au réveil, il comprend qu'il a perdu la vue. Aidé par Harald, infirmier dévoué, l'adolescent tente d'apprivoiser sa nouvelle vie, alors que les jumeaux et leur père essaient également de faire face, mais le retour à la maison est douloureux malgré le soutien de Jan et Anna, les grands-parents des enfants. Gerson s'enferme dans sa douleur et sa colère, refuse d'accepter toute aide et de se projeter dans un quelconque avenir. Plus personne ne sait comment le soutenir. Gerard presse son fils de prendre des décisions quant à son futur, sans résultat. Lorsque l'été arrive, tous savent que les choses ne pourront pas continuer ainsi. à la rentrée, Le séjour prévu dans la paisible maison des grands-parents au bord d'un lac apparaît alors à tous comme la possibilité d'un nouveau départ... Gerbrand Bakker est un maître incontesté dans l'art de saisir l'essentiel avec peu de mots. Son écriture impressionne par sa concision, sa justesse et surtout, par l'absence absolue de tout pathos. Racontée pour l'essentiel par ses frères, l'histoire de ce jeune garçon qui ne parvient pas à accepter de vivre dans le noir n'en devient que plus déchirante. Traduit du néerlandais par Françoise Antoine

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Littérature néerlandaise

Parce que les fleurs sont blanches

"Nous étions quatre hommes hilares dans une vieille guimbarde. En route vers quelque part. Le soleil brillait, c'était dimanche matin, tout allait bien. Un peu plus loin, il y avait un carrefour. Nous riions encore lorsqu'une voiture a percuté la nôtre". Gerson, treize ans, et ses frères jumeaux forment une fratrie heureuse. Depuis que leur mère est partie sans laisser d'adresse, leur père les couve et tente de faire bonne figure. Jusqu'à l'accident de voiture qui plonge Gerson dans le coma. Entouré de ses proches et de son chien qui ne perdent pas espoir, l'adolescent entend peu à peu la vie reprendre autour de lui. Mais lorsqu'il ouvre les yeux, il découvre qu'il est aveugle. Parce que les fleurs sont blanches est l'histoire bouleversante d'un garçon qui refuse de vivre dans le noir, et d'une famille unie que ce drame changera à jamais.

02/2023

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Littérature néerlandaise

Le fils du coiffeur

Simon n'a jamais connu son père, Cornelis. Lorsque Anja, sa femme, lui avait annoncé qu'elle était enceinte, Cornelis avait déjà fait ses valises et, un jour plus tard, il était mort. Ou plutôt, tout le monde le croyait mort ; après tout, il figurait sur la liste des passagers de l'avion de la compagnie KLM qui s'est écrasé à Ténériffe en 1977. Comme son père et son grand-père, Simon est coiffeur à Amsterdam. Son salon est plus souvent fermé qu'ouvert, car les interactions sociales le fatiguent, un comble pour un coiffeur. Mais il y a un client qu'il revoit régulièrement et à l'extérieur du salon : l'écrivain. L'écrivain cherche un sujet pour son prochain livre et est captivé par l'histoire du père de Simon. Quand il n'est pas au salon, Simon nage à la piscine municipale. Sa mère Anja, retraitée, surveille bénévolement des handicapés dans cette même piscine tous les weekends depuis des années, avec une amie. Mais lorsque cette amie s'envole mystérieusement pour Ténériffe elle aussi, Simon doit la remplacer, et fait alors la rencontre d'un séduisant jeune homme, aux capacités mentales limitées. Un roman qui joue brillamment sur la frontière entre la fiction et la réalité.

02/2024

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