Ces derniers jours, j’ai relu Zola, oui, comme on réécoute Mozart ou Duke Ellington. Le plaisir de lire, c’est la relecture, de même que le plaisir de la musique vient des morceaux qu’on aime réentendre. Le plaisir vient des retrouvailles, familiarité et répétition. Ce qui est courant en musique l’est moins en littérature : écouter Bach et Ravel, ça vous pose mais relire Racine et Gide, c’est passer pour ringard, être cuistre ou chercher le paradoxe. Je relis beaucoup pour mon plaisir. Parmi mes classiques, il y a Zola.