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Gabriel de Guilleragues

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Lettres de la religieuse portugaise

Depuis son couvent de Beja, une jeune religieuse franciscaine portugaise, Mariana Alcoforado, adresse entre décembre 1667 et juin 1668 cinq lettres d'amour débordantes de passion et de désespoir à un officier français, le marquis de Chamilly, qui l'a séduite puis abandonnée. Exprimant tous les stades successifs d'un amour ardent et d'une élévation spirituelle par lesquels passe la narratrice, ces lettres entrent en possession du comte Gabriel de Guilleragues, directeur de la "Gazette de France", qui les traduit en français sous le titre de "Lettres portugaises" et les fait publier en janvier 1669 chez le libraire Barbin, sans nom d'auteur. Tenues pour d'authentiques lettres écrites par Mariana à son amant, elles connaissent un immense succès et contribuent à faire avancer la carrière de Guilleragues qui est nommé Secrétaire du roi puis Ambassadeur en Turquie. Trois siècles plus tard, des chercheurs ont pu établir avec certitude que les lettres d'amour aussi lyriques que passionnées de la religieuse portugaise sont en réalité une oeuvre de fiction, un roman épistolaire écrit par Guilleragues lui-même, même si certains auteurs contemporains se disent aujourd'hui encore convaincus de leur authenticité.

11/2023

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Lettres de la religieuse portugaise

Portugal, 1668. Mariane, une jeune religieuse, a été séduite puis abandonnée par un officier français. Depuis son couvent, l'héroïne écrit à l'amant perfide une série de cinq lettres tour à tour enflammées et désespérées. Longtemps tenues pour authentiques, les Lettres de la religieuse portugaise s'avèrent aujourd'hui un chef-d'œuvre de l'art épistolaire et un modèle inégalé dans l'expression de l'amour passion.

06/2002

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Lettres de la religieuse portugaise

Prétendument écrites par une religieuse portugaise et adressées à un chevalier français, ces cinq lettres d'amour non signées connurent dès leur publication, en 1669, un succès qui ne se démentit jamais. Depuis son couvent, Mariana attend le retour de son amant, puis désespère de le revoir jamais. Au fil des lettres, elle gagne en maîtrise de soi, jusqu'à renoncer à son amour. Attribué récemment au vicomte de Guilleragues, ce roman épistolaire est une œuvre littéraire remarquable par son analyse morale.

09/2000