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Gérard Cholvy

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Religion

Frédéric Ozanam. Le christianisme a besoin de passeurs

Le 22 aout 1997, à Notre-Dame de Paris, pendant les journées mondiales de la jeunesse, le pape Jean-Paul II béatifie Frédéric Ozanam, laïc et père de famille. Né à Milan en 1813, ce "jeune lyonnais remarquablement doué" meurt à quarante ans à peine. Très pieux et grand intellectuel, il a voué sa vie aux autres, aux pauvres et à ses étudiants. Libéral comme Montalembert ou Lacordaire, mais aussi social, il s'affirme démocrate et républicain, à rebours de l'élite du catholicisme français de l'époque. Son premier et permanent combat a été de réconcilier la science et la foi, son oeuvre écrite à partir de sa thèse sur Dante en atteste. Mais c'est surtout la création et le développement mondial de la Société Saint-Vincent-de-Paul qui va occuper sa vie. Cette association créée par des laïcs en 1838 et dirigée par eux, est depuis lors au service des plus pauvres. Frédéric Ozanam demeure pour beaucoup un exemple et un témoin de la "civilisation de l'amour" . Deux cents ans après sa naissance, il reste un modèle très actuel. L'auteur : Gérard Cholvy est Professeur émérite d'histoire contemporaine à l'université Paul Valéry (Montpellier-III) où il a enseigné de 1962 à 2002. Auteur de nombreux livres couronnés de prix littéraires, il est un éminent spécialiste de l'histoire religieuse et culturelle en France.

11/2012

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Religion

La religion en France de la fin du XVIIIe siècle à nos jours

Thème fondamental de l'histoire de la France contemporaine, la religion est aussi un des plus négligés. Une synthèse accessible et rigoureuse était d'autant plus nécessaire que les années récentes révèlent le besoin d'une meilleure compréhension du phénomène religieux. C'est l'objectif du présent ouvrage. Cette seconde édition comprend d'importants compléments ; une attention particulière a été portée à l'actualisation du texte lui-même, des documents comme de la bibliographie. L'ouvrage retrace aussi bien les transformations intervenues dans le sentiment religieux que la place de la religion dans la société et la vie politique, depuis la fin du XVIIIe siècle. Ainsi le catholicisme a-t-il d'abord été la religion de l'Etat avant d'être celle de la majorité des Français, l'égalité des cultes étant reconnue aux protestants puis aux juifs. L'émulation a stimulé la ferveur de certains même si la séparation de l'Eglise et de l'Etat (1905) a contribué à la montée de l'indifférence. D'où l'importance d'une histoire comparée des religions et des communautés qui impose d'être attentif au judaïsme, à l'islam, aux nouvelles religiosités. C'est en suivant ce fil directeur que l'enjeu actuel de la laïcité prend tout son sens : faire en sorte que la cohésion nationale s'accorde de ces différences. Par ailleurs, l'auteur entend remettre en question le schéma traditionnel d'une déchristianisation de la France selon un processus linéaire, pour lui substituer l'hypothèse de lents mouvements de balancier, faits des flux et des reflux du sentiment religieux.

08/1998

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Religion

Frédéric Ozanam (1813-1853). L'engagement d'un intellectuel catholique au XIXème siècle

" Le moment arrive où vous n'aurez plus pour vous qu'un petit nombre de vieillards ", assurait le ministre Casimir Perier à un prêtre au lendemain des Trois Glorieuses. Or, quatre années plus tard, Sainte-Beuve constate que le sentiment religieux caractérise " une notable partie des jeunes générations de notre temps ". Un réveil se produit au sein de la jeunesse intellectuelle. En 1836, un tiers des élèves de l'École normale supérieure est enrôlé dans la Société de Saint-Vincent-de-Paul, une association issue de la rencontre en 1833 de quelques étudiants, au premier rang desquels le Lyonnais Frédéric Ozanam et d'un vétéran des œuvres de la Restauration, Emmanuel Bailly. En 1835, Ozanam et ses amis sont parvenus à faire monter Lacordaire dans la chaire de Notre-Dame. Nul doute que l'alliance momentanée entre libéralisme, romantisme et catholicisme n'ait créé un climat plus favorable pour ceux qui voulaient réconcilier la religion et la liberté, la science et la foi, ce qui fut le grand combat intellectuel de Frédéric Ozanam à Lyon d'abord, à Paris ensuite, comme étudiant d'abord, comme professeur dans la chaire de littérature étrangère de la Sorbonne ensuite. Mêlé, souvent malgré lui, à plusieurs des combats de son temps, la campagne pour la liberté de l'enseignement, la question des nationalités, Ozanam n'hésite pas à se faire journaliste dès lors que la question sociale passe au premier plan de l'actualité en 1848. Mort en 1853, à l'âge de quarante ans, il a anticipé des évolutions qu'il faudra attendre plus d'un siècle pour voir se confirmer. Béatifié à Paris, lors des Journées mondiales de la jeunesse, en 1997, ce laïc marié très amoureux de sa femme, ce père de famille incarne un visage de la sainteté rarement proposé encore.

08/2003

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Religion

Christianisme et société en France au XIXe siècle. 1790-1914

Le XIXe siècle est incompréhensible sans sa dimension relie. La religion est un des piliers de la culture au même que la langue : elle définit des identités, inspire les œuvres de l'esprit, dirige les pratiques. Les hommes du XIXe siècle - catholiques, protestants, libres penseurs, francs-maçons, etc. -, se sont affrontés, non pas pour résoudre la " question religieuse ", attitude qui prévaudra en 1905, mais autour de ce qui apparaît bien plutôt comme un grand conflit religieux a nature des liens qui unissent la Nation à son histoire. les uns la " vraie religion " ne saurait être qu'un catholicisme de tradition, qu'il soit libéral ou ultramontain, pour les autres il s'agit de promouvoir, dans le sillage de la Révolution, la Religion de la République, qu'elle soit celle de la Science ou celle du socialisme, voire de l'Art. Tous les hommes du XIXe siècle, absolument tous, du paysan à l'ouvrier, du bourgeois à l'intellectuel, ont cherché à dépasser la fracture de 1789.

05/2001

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Religion

Montpellier

L'histoire du diocèse de Montpellier a pour cadre le département de l'Hérault. Il correspond aux cinq anciens diocèses de Montpellier-Maguelone, Agde, Lodève, Béziers et Saint-Pons de Thomières, auxquels il faut ajouter quelques paroisses des diocèses de Narbonne, Alais et Nîmes. Les origines chrétiennes ont été confiées à un assistant d'Histoire de l'Université Paul Valéry, Michel CHALON. Henri VIDAL, de la Faculté de Droit de Montpellier, Président de la Fédération historique du Languedoc-Roussillon, s'est chargé de la période médiévale. Les temps modernes sont présentés par Mireille LAGET, Maître-assistant d'Histoire, et l'abbé Xavier AZEMA, Docteur en théologie, auteur d'une thèse sur le jansénisme dans le diocèse d'Agde au XVIIIe siècle. Gérard CHOLVY, Directeur de l'U.E.R. d'Histoire à l'Université Paul Valéry, a veillé à la rédaction d'ensemble et rédigé les chapitres qui vont de la Révolution à nos jours. Auteur de deux thèses de doctorat sur la région, il a puisé sa documentation dans les archives et parfois dans le témoignage oral. Cette documentation permet d'aborder tout à la fois les courants spirituels qui animent les clercs et les laïcs, l'évolution des sentiments religieux – la « religion populaire », la pratique, la ferveur —, les œuvres et mouvements d'Action catholique à la veille de Vatican II… Le souci commun a été d'aller au-delà des aspects traditionnels de l'histoire ecclésiastique et d'aborder, par le biais de la vie du peuple chrétien, l'histoire des mentalités, riche en contrastes dans un pays qui vit s'affronter catholiques et protestants, Blancs et Rouges, le cardinal de Cabrières et Louis Lafferre, l'Eclair et le Petit méridional.

01/1976

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Religion

Le Midi

Au moment où publications, colloques régionaux, nationaux et internationaux vont apporter leurs contributions scientifiques à la célébration du deuxième centenaire de la Révolution française, on comprendra aisément les raisons de cette nouvelle collection Bicentenaire de la Révolution. En revanche, on s'étonnera peut-être qu'elle s'ouvre avec des recueils de textes parus dans les vingt volumes de l' Histoire des diocèses de France. Et pourtant, comment mieux orchestrer cette nouvelle collection qu'en mettant à la portée d'un large public les recherches déjà effectuées et les grouper par régions ? En effet, bien des controverses, des affirmations incertaines, des outrances de « droite » et de « gauche » s'abritent derrière des synthèses sur l'Église de France et la Révolution, faute de pouvoir ou de vouloir s'appuyer sur de solides travaux régionaux, à la vérité parfois inexistants sur des aspects délicats, d'épisodes peu connus ou oubliés. L'un des aspects essentiels de l'historiographie française des trente dernières années est ainsi d'avoir valorisé la diversité des espaces régionaux. C'est dans cette direction que l'on peut attendre des progrès certains dans la connaissance du vécu révolutionnaire. De ce point de vue, l'espace méridional se révèle très riche en contrastes mis en lumière ici par Gérard Cholvy.

12/1984

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