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Françoise Sagan, Bernard Buffet

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Essais biographiques

Annabel et Bernard Buffet

En 1958, Bernard Buffet et Annabel Schowb de Lure se rencontrent par hasard lors d'un reportage photos sur Saint Tropez pour Paris Match. C'est un coup de foudre immédiat. Bernard Buffet, jeune peintre expressionniste hanté par la grâce et par Dieu, vient de se séparer de son amant Pierre Berger. Il traverse une période de doute profond. De son côté, Annabel est une jeune femme longiligne ayant des aventures féminines comme masculines et vivant dans l'entourage de Françoise Sagan. Elle écrit des romans qui ne sont pas sans rappeler d'ailleurs ceux de l'autrice de Bonjour tristesse. Leur histoire d'amour fusionnelle a duré une trentaine d'année jusqu'au suicide de Bernard Buffet en 1999 qui souffrait de la maladie de Parkinson. Leur vie, c'est à la fois la folle liberté de Saint Germain des Pré et de Saint Tropez, le soleil éclatant et les amis extravagants. Mais la mélancolie se cache derrière le soleil. La mère d'Annabel, femme libre, amatrice de bateau, s'est suicidée. Son propre père suivra le même chemin. La mère de Bernard Buffet est morte prématurément, ce qui a traumatisé le futur artiste. Tant d'ombres expliquent les fêlures de ces deux artistes qui cèderont notamment à l'addiction de l'alcool, mais il y a une chose intacte qui est le coeur de ce livre : leur folle histoire d'amour fusionnelle, surréaliste, digne d'un roman d'André Breton. Grâce à des documents inédits l'ancien journaliste et biographe Jean-Claude Lamy raconte ces folles années 50, 60, 70 et 80, où l'incandescence de la vie se confondait avec la liberté créatrice. Ce récit est à la fois une biographie croisée, l'histoire d'une folle passion et le portrait de deux artistes qui aujourd'hui encore séduisent les jeunes générations comme Matthieu Chedid.

07/2024

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Littérature française

Toxique

"En été 1957, après un accident de voiture, je fus, durant trois mois, la proie de douleurs suffisamment désagréables pour que l'on me donnât quotidiennement un succédané de la morphine (...). Au bout de trois mois, j'étais suffisamment intoxiquée pour qu'un séjour dans une clinique spécialisée s'imposât. Ce fut un séjour rapide, mais au cours duquel j'écrivis ce journal que j'ai retrouvé l'autre jour", F.S. Bernard Buffet a parfaitement mis en images le texte de Sagan. Chaque page est illustrée de dessins à l'encre de Chine, reflets de la douleur insurmontable du manque.

05/2010

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Littérature française

Toxique

Lors de son hospitalisation après son accident de voiture de l'été 1957, Françoise Sagan reçut quotidiennement un succédané de la morphine, pendant trois mois. Après ces trois mois, elle dut passer quelques jours dans une clinique de désintoxication. Elle y écrivit ce journal.

01/2011

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Littérature française

Toxique

" En été 1957, après un accident de voiture, je fus, durant trois mois, la proie de douleurs suffisamment désagréables pour que l'on me donnât quotidiennement un succédané de la morphine appelé le " 875 " (palfium). Au bout de ces trois mois, j'étais suffisamment intoxiquée pour qu'un séjour dans une clinique spécialisée s'imposât. Ce fut un séjour rapide, mais au cours duquel j'écrivis ce journal que j'ai retrouvé l'autre jour. " Françoise Sagan raconte sa désintoxication. Sous la forme d'un journal, on sent qu'elle s'adresse encore à un lecteur potentiel. Elle y décrit sa souffrance et son angoisse de la déchéance. Elle s'observe, s'ausculte, nous fait partager ses pensées, ses lectures et sa peur immense de la mort, du vide, de la solitude. Texte magnifiquement illustré par des dessins de Bernard Buffet.

10/2009

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