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Françoise Reine-Alice

Extraits

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Femmes, une révolution française

"Quand vous aurez des enfants, vous saurez pertinemment que votre petite fille n'aura pas les mêmes chances que votre petit garçon." Alice Coffin, élue au Conseil de Parie et féministe. "Dès qu'il se passe le moindre problème, tout le monde se rue sur la Seine-Saint-Denis." Tania de Montaigne, essayiste. "... le flingue était braqué sur moi, il était braqué sur moi par l'un de mes élèves qui criait : "Tournez votre tête ! Tournez la tête ! ", il a dit ça en riant, et les élèves ont ri aussi..."Karine Tuil, écrivaine. "De plus en plus, j'ai la conviction qu'on a besoin d'une femme féministe à la tête de l'Etat" Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre de l'Education. "La situation m'apparaît presque "prérévolutionnaire" ; sans que je puisse dire dans quel sens " Elisabeth Badinter, philosophe. " Les seuls chemins que j'ai du plaisir à emprunter sont ceux qui s'ouvrent dans les livres, ce que j'ai quelque mal à avouer parce que je crains que cela ne s'apparente à une posture " Lydie Salvayre, écrivaine.

03/2021

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Littérature anglo-saxonne

Alice au Pays des merveilles

Depuis leur première parution en 1865, Les Aventures d'Alice au pays des merveilles ont été analysées au prisme de tous les champs de recherches, de la narratologie à la psychanalyse, en passant par la philologie ? ; elles ont également donné leur nom à une condition neurologique et ont servi d'allégorie à la physique quantique. Elles ont été adaptées, déconstruites, reconstruites, passées à la moulinette du postmodernisme, de la science-fiction, et de la parodie — et surtout, elles ont été traduites, retraduites, illustrées, et réillustrées. La "traductillustration" qui nous occupe est unique : son traducteur, René Bour (1908–1934), en a également livré les illustrations, dans une poussée créative simultanée et symbiotique. Disparu à l'âge de vingt-cinq ans, René Bour était jusqu'à il y a peu une énigme. Son Alice, publiée à titre posthume en 1937, était malheureusement devenue une curiosité que l'on ne pouvait plus se procurer que chez les vendeurs de livres anciens ; la voici aujourd'hui présentée dans une nouvelle édition accompagnée d'un appareil critique inédit en trois parties. Le premier volet s'intéresse aux premières traductions d'Alice de 1869 à l'entre-deux-guerres et à son adoption par les surréalistes. L'essai dédié à René Bour s'attache à lever une partie du mystère sur son histoire et à remettre son remarquable héritage artistique à la place qui lui revient dans l'histoire non seulement de la réception française de Lewis Carroll, mais aussi dans celles de la traduction et de l'illustration. Enfin, la troisième partie propose des pistes de réflexions sur le texte lui-même, lesquelles se prolongent dans les annotations qui apparaissent au fil des pages. Le texte de Bour est fantaisiste, jubilatoire ; parfois, aussi, un peu précieux, mais on le lui pardonnera au regard de sa créativité, et du bonheur procuré par les inventions graphiques qui l'accompagnent. L'innovation dont fait preuve René Bour dans son entreprise carrollienne est d'autant plus saillante qu'elle nous propose en filigrane un aperçu de l'espace liminal entre le rôle du traducteur et celui de l'illustrateur, qui se penchent sur un texte où mots et images se répondent, et où les deux rôles sont en l'occurrence endossés par un seul et même artiste.

11/2023

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Littérature française

Mon oncle et mon curé

Mon oncle et mon curé est un roman français de Jean de La Brète, pseudonyme d'Alice Cherbonnel, paru pour la première fois en 1889 chez Madame-Plon-Nourrit et Cie, Paris. Il a été couronné par l'Académie française en 1889 et a connu un succès de librairie d'ampleur exceptionnelle. Reine vit aux Buissons entre sa tante, Mme de Laval, vieille femme acariâtre qui lui fait la vie dure, et son curé qui est son précepteur et son conseiller. Le hasard veut qu'un accident d'auto fasse arrêter le cousin de Reine, Paul de Comprat, aux Buissons. Reine, enchantée, veut faire durer le séjour de Paul et démolit sa voiture à coups de pioche. Les deux jeunes gens se plaisent, mais ne se l'avouent qu'a moitié. Sur ces entrefaites, Paul repart chez son oncle, M. de Pavolles. Reine, de plus en plus malheureuse, s'enfuit des Buissons et se réfugie au château de Pavolles. Là, elle rencontre la fille de son oncle, Blanche, et apprend que celleci est fiancé à Paul. Grand désespoir... Ce joli roman "à l'eau de rose" , qui a pour cadre la province profonde, a en réalité été écrit par une jeune femme, Jean de la Brète étant le pseudonyme d'Alice Cherbonnel. Portée à l'écran, cette histoire fut un des grands succès cinématographiques de l'entredeux guerres.

01/2023

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Revues

L'enfance

Contributeurs : Luc-Olivier d' Algange, Stéphane Barsacq, Françoise Bombard, Sébastien Bost, Razvan Enache, Sylvie Fabre G. , Fabrice Farre, Fidji Fournier, Amélie Goutaudier, Saber Idoudi, Aline Lebel, Pierre Maubé, Sophia Mehrbrey, Marie-Reine Mouton, Caroline Narracci, Léthicia Obono Ngou-Milama, Michel Orcel, Edith Perry, Minh Hoang Pham, Alberto Russo Previtali, Jean Marc Sourdillon, Mihaela-Gentiana Stanisor, Marie Vergnol et Ciprian Valcan.

08/2024

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Le Bidonville enchanté

Roland, un cheminot, épouse Alice, une prostituée. Ignace et Cosette voient le jour. La vie de cette petite famille n'a rien d'ordinaire : les enfants grandissent dans un placard, Roland continue de donner un billet à sa femme à chaque fois qu'ils font l'amour et Alice lui reverse fidèlement les gains de ses ébats avec d'autres hommes. Le couple fonctionne malgré tout. Pourtant, Roland n'est pas heureux. Son grand rêve serait de ne plus avoir à travailler et, pour y parvenir, tous les stratagèmes méritent d'être tentés dans un monde où les machines sont devenues reines... En vain. Roland entame alors sa longue descente vers l'enfer... A travers cette fable moderne sur la cruauté d'une société surréaliste, François Arnould nous entraîne, avec cet antihéros alcoolique, lâche, misanthrope et désabusé, dans une intrigue drôle, mordante et volontairement provocatrice.

03/2023

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Non classé

Les Gérard Cochet de La Piscine

En 2009, les descendants du peintre et graveur Gérard Cochet (1888-1969) faisaient don au musée de Roubaix de 102 oeuvres sur papier, préparatoires à des costumes ainsi qu'à des décors pour des spectacles lyriques donnés à l'Opéra-Comique. Ces dessins concernent plus spécifiquement trois oeuvres : Manon Lescaut de l'abbé Prévost et Jules Massenet (1938), Les Noces de Figaro de Mozart (1939) et Amphytrion 38 de Jean Giraudoux et Marcel Bertrand (1944). Entre 1938 et 1949, Cochet travaillera ainsi à plusieurs reprises pour la salle Favard. On lui doit également les costumes pour Mesdames de la Halle d'Offenbach (1940) ainsi que pour Le Oui des jeunes filles de René Fauchois et Reynaldo Hahn. Ces créations, bien accueillies par la critique, représentent en quelque sorte l'acmé de la carrière de décorateur de Gérard Cochet. Il avait, en effet, précédemment réaliser plusieurs décors pour des bâtiments publics et, en qualité de peintre de la marine, contribué à la décoration de plusieurs vaisseaux. Né à Avranches, Gérard Cochet grandit à Nantes où il s'initia très jeune à la peinture avec son ami Amédée de La Patellière (1890-1932) auprès d'un artiste local, tout en poursuivant des études classiques. En 1909, avec l'assentiment de ses parents, il décide de se consacrer uniquement à la peinture et se rend à Paris. Il s'inscrit à l'Académie Julian et ambitionne d'entrer à l'école des Beaux-Arts. Pour ce jeune homme discret, ces premières années sont particulièrement délicates. En proie au doute, il peine à se défaire de son apprentissage quelque peu académique et à trouver sa propre voie vers une modernité à laquelle il aspire. C'est au modeste Salon des humoristes qu'il expose pour la première fois en 1913. Ces timides débuts sont vite interrompus par la guerre. Bien que réformé, il décide de se porter volontaire. Le 5 mai 1915, Il est grièvement blessé en Argonne et perd son oeil droit. Définitivement reformé en juillet 1916, il s'initie à la gravure auprès d'André Dauchez et pratique la céramique au sein de l'atelier Lachenal. De la première, il apprendra le sens de la synthèse et la seconde lui permettra de gagner en spontanéité. Au début des années 1920, il s'affirme comme graveur de premier plan, multipliant les illustrations notamment pour les éditions Crès et Grasset. En 1924, il est récompensé pour son oeuvre gravé par le prix Blumenthal. Membre fondateur de la Jeune Gravure Contemporaine en 1929 et membre des Peintres-Graveurs Français à partir de 1946, il illustre de nombreux ouvrages de bibliophilie. Parallèlement à sa carrière de graveur, il développe également sa peinture. Une première exposition personnelle lui est consacrée par la galerie Briand-Robert en 1927. Son oeuvre peint le rapproche de la Jeune Peinture Française dont les membres les plus représentatifs sont Dunoyer de Segonzac, Marcel Gromaire, Charles Dufresnes, ses amis Yves Alix et Robert Lotiron... . Ce mouvement informel incarne pour le critique Claude Roger-Marx une certaine "mesure française" . Ils élaborent un réalisme renouvelé et affirment un certain sensualisme. Il n'est pas ici question, de "retour à l'ordre" , la plupart de ces peintres s'inscrivaient dès avant-guerre dans un réalisme construit, instruits des leçons du cubisme et de Cézanne mais regardant aussi Corot, Courbet ou Delacroix comme Gauguin, Manet ou Bonnard. Gérard Cochet développera plusieurs thématiques, Il sera le peintre des paysages et des paysans de la Manche, des champs de course, des intérieurs bourgeois et évoquera aussi régulièrement l'univers du théâtre et de la musique, qu'il affectionna tant et que cette exposition met en valeur.

03/2022

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