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Françoise Mallet-Joris

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Littérature française

Un Chagrin d'amour et d'ailleurs

Jeannette est perdue. Perdue dans la foule en liesse. Dans quelques heures son mari, Gilbert Lefèvre, député-maire d'une ville du Nord, doit inaugurer la maison de la culture. Pour être à ses côtés, Jeannette s'est enfuie de la clinique où elle suivait une cure de désintoxication. Jeannette la scandaleuse : elle boit. On dit, pour l'excuser, qu'elle souffre de ne pas avoir eu d'enfant, mais son malheur, en vérité, c'est d'aimer, d'aimer Gilbert depuis près de vingt ans, et de ne plus le reconnaître tout à fait. Gilbert a changé sans doute. Il est absorbé par ses fonctions. Eloigné des rêves de sa jeunesse, soucieux d'efficacité, il s'est attaché à Marie-Christine qui l'assiste dans sa tâche. Et pourtant c'est Jeannette qu'il aime. Jeannette la faible : en cet après-midi de fête où elle attend l'heure de rejoindre Gilbert, elle va errer, misérable, se retrouver parmi les admirateurs de ce chanteur populaire qui officie au théâtre de verdure en célébrant l'amour. Et dans le duel qui l'oppose à Marie-Christine, elle perd... en apparence du moins, car Jeannette est forte, de sa détresse, de son amour, de son désir d'ailleurs. Elle est celle grâce à qui le vrai scandale éclate.

12/1981

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Littérature française

Un Chagrin d'amour et d'ailleurs

" Allegra, déjà, était l'émouvant portrait d'une femme qui perd pied dans un roman sans espoir, et Dickie Roi, l'expression d'une même quête aveugle. Jeannette, sa nouvelle héroïne, est leur sœur. Si elle boit, si elle se trouve en cure de désintoxication dans une jolie clinique fleurie, ce n'est pas seulement pour oublier sa quarantaine alourdie, ni son mari qui la trompe avec Marie-Christine, sa jeune, son ambitieuse assistante. Il lui manque un sens à la vie, sans doute. " Matthieu Galey, L'express " Pas féministe ? sûrement ! Mais déchirant de vérités si dures à dire, et que Françoise Mallet-Joris n'hésite pas à redire, et autrement, tandis qu'un monde affairé s'agit, chacun fayotant avec le patron... C'est Jeannette la soûlarde la plus pure ; la plus dure, la plus seule aussi, c'est vrai, c'est comme si c'était le prix à payer ! Non, ça n'est pas qu'un petit roman d'amour, ce chagrin d'amour et d'ailleurs... " Françoise Xénakis, le Matin

11/1984

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Littérature française

Divine

Les voies de la providence sont décidément insondables. En l'occurrence, pour Jeanne, trente-cinq ans, professeur dans un collège parisien, cette voie est un escalier - celui qu'il faut descendre et remonter le jour ou des gamins ont saboté les ascenseurs de la tour ou elle habite... au 31°étage. Or Jeanne est grosse, gaiement grosse. Mais cet incident du quotidien lui révèle que pour les autres (Evelyne, sa meilleure amie, Didier dont elle est secrètement amoureuse, sa mère, ses collègues, ses élèves), elle est un cas. Elle décide alors, par défi, de commencer un régime. Jeanne maigrit, et, à sa grande surprise, le monde autour d'elle se modifie : elle n'est plus l'originale dont on tolérait tout, elle se doit de rentrer dans le rang. Est-elle une autre d'avoir changé d'apparence ? Peu à peu, ce régime prendra les allures d'un affrontement à soi, d'une ascèse, d'une tentative de replacer dans l'ordre du monde ces désordres essentiels que sont la faim, le désir, l'amour. Et le second prénom de Jeanne, Ludivine devenu Divine, prend alors tout son sens. La performance du livre de Françoise Mallet-Joris est que cet itinéraire s'exprime dans les mots et les évènements du quotidien, qu'il est semé de rires et de truculences, de saveurs et d'odeurs. Mais il est aussi comme ces tableaux flamands de repas plantureux, où, dans un coin, un personnage étranger aux ripailles a le regard qui fuit hors du cadre...

10/1995

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Littérature française

Le rire de Laura

Laura a fui Paris pour Strasbourg, sa ville natale, mais c'est dans un hôtel qu'elle se réfugie avec Martin, son fils, qui a failli mourir, un suicide manqué ? Pendant trois jours, Laura, dans un tête-à-tête de plus en plus tendu avec Martin, essaie de le comprendre, de se comprendre, de comprendre. Quatre destins se révèlent à nous, étroitement imbriqués dans un même conflit ; jusqu'où l'amour fou, l'utopie, l'exigence humaine, peuvent-ils aller sans devenir refus de la vie ? Destin de Laura, si absorbée par son amour exclusif pour Théo, son mari, qu'elle n'a pas vu grandir et changer ses enfants... Destin de Théo, brillant chirurgien et séducteur comblé, à la fois rebuté et hanté par le goût d'absolu de Laura... De Martin qui, après son baccalauréat, a quitté le domicile familial et s'est installé chez son professeur, Marc-André. Destin enfin de ce dernier, un utopiste qui, à travers des engagements politiques, a toujours poursuivi le même rêve, et qui a encouragé Martin à s'installer dans sa vieille baraque du XVIe arrondissement avec d'autres jeunes gens pour y créer une communauté. Mais le rêve suivra d'autres voies, Martin se révélera un meneur d'hommes, un "manager" impitoyable qui sèmera inconsciemment le malheur autour de lui : la jeune Ophélie et Marc-André en seront les victimes. A Strasbourg, trois jours durant, Laura, face à un Martin tantôt buté, tantôt complice, dévide l'écheveau de ces destins, tandis qu'à Paris Théo découvre, à la faveur d'un drame, qu'il n'a jamais cessé d'être attiré, tel un aimant, par Laura. Laura qui apprend enfin, au cours de sa dernière nuit à Strasbourg, à prendre son parti de l'ambiguïté de la vie, dans un rire libérateur, un rire qui est une acceptation en même temps qu'un déchirement, un rire tragique et exultant comme le cri qui précède une naissance.

12/1985

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Littérature française

Le Rire de Laura

Laura a fui Paris pour Strasbourg, sa ville natale, mais c'est dans un hôtel qu'elle se réfugie avec Martin, son fils, qui a failli mourir - un suicide manqué ? Pendant trois jours, Laura, dans un tête-à-tête de plus en plus tendu avec Martin, essaie de le comprendre, de se comprendre, de comprendre. Quatre destins se révèlent à nous, étroitement imbriqués dans un même conflit ; jusqu'où l'amour fou, l'utopie, l'exigence humaine, peuvent-ils aller sans devenir refus de la vie ?

12/1986

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Littérature française

LA MAISON DE PAPIER

Une fois, déjà, Françoise Mallet-Joris a fait une pause dans son oeuvre romanesque : ce fut la Lettre à moi-même. Elle y démontrait qu'elle pouvait aussi exceller dans l'art difficile de la confidence sans complaisance. Voici à présent un ouvrage de la même veine, mais celui-ci est composé autour d'un lieu commun, d'un décor : c'est " la maison de papier ", ainsi baptisée parce que la demeure de Françoise Mallet-Joris et des siens ressemble à ces " maisons japonaises si mal fermées ", où chacun peut entrer à sa guise, foyer, refuge, abri pour tous ceux qui s'y plaisent. Ce livre est donc un tableau de l'existence quotidienne dans un ménage d'artistes. Le mari est peintre, la femme est écrivain et lectrice dans une maison d'édition. Ils ont deux garçons et deux filles. Des " employées de maison " se succèdent. Beaucoup d'amis - ceux des enfants aussi bien que des parents - vont et viennent, certains que l'on invite et d'autres que l'on accepte. Il y a aussi les visiteurs imprévus, quelques voisins. N'oublions pas les animaux : chien, chat, pigeon, merle, poisson rouge. Cela fait déjà beaucoup de monde, mais Françoise Mallet-Joris ajoute les personnages qu'elle voit régulièrement au-dehors, comme Mme Josette, la déconcertante coiffeuse rationaliste. Les enfants tiennent la première place. L'auteur utilise le dialogue comme moyen d'éducation, et elle avoue trouver là le moyen de clarifier ses propres idées sur les grands problèmes de base. La vie professionnelle n'est pas oubliée, ni les préoccupations religieuses et sociales, qui transforment peu à peu ce livre en une critique des moeurs actuelles et, mieux encore, en une enquête sur la justice et la vérité, l'amour de Dieu et l'amour du prochain, le bonheur et la joie. On ne verse jamais dans l'abstraction : tout repose sur des expériences directes. Beaucoup de lecteurs, sans doute, auront l'impression de se trouver chez eux dans " la maison de papier ", comme s'ils faisaient partie de cette famille. C'est que Françoise Mallet-Joris a le don de préserver, avec une sincérité jamais en défaut, le frémissement de ses émotions, de ses doutes, la fraîcheur de ses étonnements, l'ironie du regard qu'elle pose sur ses semblables, aussi bien que la gravité de sa foi. Rare talent qui sait traduire, sans avoir l'air d'y toucher, le naturel de la vie.

02/1970

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